Ces phrases qui vous ont plu ...

« Dis Cortex, tu veux faire quoi cette nuit ?>>
<< La même chose que chaque nuit, Minus, tenter de conquérir le MONDE ! »

Minus et Cortex

"J'aime beaucoup l'humanité.
Je ne parle pas du bulletin de l'amicale de la lutte finale et des casquettes Ricard réunies.
Je veux dire le genre humain.
à bien y réfléchir, on peut diviser l'humanité en quatre grandes catégories :
1 - Les amis se comptent sur les doigts de la mains. La caractéristique principale d'un ami est se capacité à vous décevoir. Certes, on peut être légèrement déçu par la gauche ou par les performances de l'AS Saint-étienne, mais la déception profonde, la vraie, celle qui peut vous faire oublier le goût des grands Saint-émilion, ne peut venir que d'un véritable ami.
2 - Les copains se comptent sur les doigts de la déesse Vishnou qui pouvait faire la vaiselle en applaudissant le crépuscule. Il règne entre [les bons copains] une complicité de tireurs de sonnettes qu'entretient parfois l'expérience du frisson.
3 - Les relations se comptent sur les doigts des choeurs de l'Armée Rouge. Quand on n'a pas de glaïeuls, certaines relations peuvent faire très joli dans les soirées mondaines, à conditions qu'elles soient célèbres ou stigmatisées de la Légion d'Honneur.
4 - Les gens qu'on connaît pas, les doigts nous manquent pour les compter. D'ailleurs, ils ne comptent pas. Il peut bien s'en massacrer, s'en engloutir, s'en génocider des mille et des cents chaque jour, il peut bien s'en tronçonner des wagons entiers, les gens qu'on connaît pas, on s'en fout.
Le jour de récent tremblement de terre de Mexico, le gamin de mon charcutier s'est coupé un auriculaire en jouant avec la machine à jambon. Quand cet estimable commerçant évoque aujourd'hui cette date, que croyez-vous qu'il lui en reste ? était-ce le jour de la mort de milliers de gens inconnus ? Ou bien était-ce le jour du petit doigt ? "

Vous en devinerez sans peine l'auteur.

Yves Montand?








Désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris.
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Pierre Desproges

Chroniques de la haine ordinaire

J'ai triche aussi mais merci de m'avoir fait decouvrir ce texte :)

Je ne peux que pousser à lire ces fameuses, ces fabuleuses Chroniques de la haine ordinaire, avec lesquelles j'ai découvert Desproges.

Ca vaut vraiment le coup.

		Olivier : Je ne peux que pousser à lire ces fameuses, ces fabuleuses Chroniques de la haine ordinaire, avec lesquelles j'ai découvert Desproges.

+1
Et cette terrible couverture avec le petit poussin...

Et le petit sourire qui va avec.

J'ai vu Desproges en scène dans une petite salle, c'était désopilant. Il n'épargne personne, et surtout pas les spectateurs. ça commence, roulements de tambour, musique, lumière et tout... et... personne... rien ne se passe... on attend... on éclate de rire... on re-attend... on re-éclate de rire... Comme la coupure dans Sacré Graal des Monty Python.

lu saint émilion, pas besoin de poursuivre (enfin si, pour le plaisir), monsieur Desproges
et mon courroux, coucou

Couroucoucou? J'ai du mal à déchiffrer cette phrase...