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Sujet proposé le 05/03/2005 à 09h37 par zomver |
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RE : Ces phrases qui vous ont plu ...
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10/11/2015 à 14h48
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Je tombe sur critique de Pierre Suragne (alias Pierre Pelot) et je ne peux qu'être emporté par son écriture :
« Ces villes entières, soufflées net. Embrasées, rasées. La mort aux longues dents bâfrant en quelques secondes plusieurs millions de vies humaines, femmes, enfants, vieillards, sans distinction aucune, vorace et échevelée. La mort en plein ciel, soufflant des hôpitaux dans lesquels on s'acharnait à vivre, rasant des cliniques et des maternités dans lesquelles on commençait à vivre. »
« Nous tous, sur cette Terre maudite, nous sommes les produits de l'intelligence des hommes ! Nous, avec nos malformations, avec nos yeux qui ne voient pas, avec les doigts qui poussent en surnombre à nos mains, avec nos gueules de monstres ! Avec les ventres des femmes qui accouchent des horreurs, avec les couilles des hommes plus sèches que des buissons d'épines ! L'intelligence ! L'intelligence nous a donné la nuit et le froid ! »
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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03/05/2016
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RE : Ces phrases qui vous ont plu ...
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29/06/2016 à 20h06
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Un peu de poésie peut-être ?
Allez, soyons fous.
"Tous deux ils regardaient, de la haute terrasse,
L'Egypte s'endormir sous un ciel étouffant
Et le fleuve, à travers le delta noir qu'il fend,
Vers Bubaste ou Saïs, rouler son onde grasse.
Et le romain sentait, sous la lourde cuirasse,
Soldat captif berçant le sommeil d'un enfant,
Ployer et défaillir sur son coeur triomphant
Le corps voluptueux que son étreinte embrasse.
Tournant sa tête pâle entre ses cheveux bruns
Vers celui qu'enivraient d'invincibles parfums,
Elle tendit sa bouche et ses prunelles claires;
Et sur elle courbé, l'ardent Imperator
Vit dans ses larges yeux étoilés de points d'or
Toute une mer immense où fuyaient des galères".
José-Maria de Hérédia "César et Cléopatre"
Mon père se plaisait à me réciter ce poème quand j'étais gamin.
Et chaque soir de Noël il prenait plaisir à nous lire "Les trois messes basses" d'Alphonse Daudet. C'est peut-être ça, en fin de compte, le véritable héritage.
Bonne soirée.
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"On reconnait le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va" (Jacques Prévert)
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