En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze

Super 8, pas trop mal, bien sûr ça pourrait être beaucoup mieux niveau scénario, mais j'ai passé un bon moment. Du côté des personnages interprétés par les enfants, trop clichés, mis à part évidemment la fille (Elle Fanning) au moins au début du film. Je suis curieux maintenant de regarder Twixt dans lequel elle tient le personnage principal.





Jumper, bien fichu en effets spéciaux par contre le fond est mauvais. J'aime pas la mentalité du film. Et Samuel Leroy Jackson joue vraiment trop mal, à moins que ce soit son personnage de méchant qui est terriblement navrant.

		Citation : Jumper, bien fichu en effets spéciaux par contre le fond est mauvais. J'aime pas la mentalité du film. Et Samuel Leroy Jackson joue vraiment trop mal, à moins que ce soit son personnage de méchant qui est terriblement navrant.

Ah Jumper je me demande comment on peut faire un truc aussi débile que ça. Ce film est catastrophique à tous les niveaux sauf peut-être effectivement quelques effets spéciaux.

Jumper, le truc avec Dark Vador qui se téléporte ? Pas génial, effectivement...

J'interviens autrement, pour dire à Jim que si ça vidéothèque contient Telepolis, somme toute, vu l'originalité formelle, ce peut être un choix quand même. Pour moi, ce pourrait être le rejeton de "Europa" et de "Repo-the genetic opera" ce qui me paraît une bonne définition, vue qu'elle ne laisse guère imaginer le résultat ^^

		Citation : Telepolis, ou La Antena proposé par Jim me semble-t-il... hélas, très fatigué hier soir, je visionnais autant que je luttais pour ne pas m'endormir... pas très bon pour un avis, donc, mais pour l'instant, je reste partagé : - Une forme originale, étonnante donc, travaillée, mais en même temps qui atteint un maniérisme qui peut refroidir - voire des fois désoler un peu... ( - J'ai trop lutté contre le sommeil pour être sûr, mais si certains critiques voient un pamphlet contre un monde du tout-médiatique, je trouve qu'il s'agit moins d'un scénar "engagé" qu'une histoire relativement banale qui se développe sur ce fond choisi... - A première vue, je classerais moins ce filme en SF qu'en conte fantastique, mais il est vrai qu'il est tellement mixte qu'on est sûrement dans la nuance.

Désolé. C'est vrai que je l'avais mis dans la liste des films de SF passés inaperçus, mais j'avoue avoir ressenti le même effet soporifique en le regardant à l'époque ! Une forme en court métrage aurait sans doute suffit, un peu à la SUDD. (Celui là que je recommande fortement en revanche ;)).

Ne sois pas désolé, c'était vraiment une fatigue due au boulot, et pas l'ennui du film (je me serais peut-être endormi s'il n'y avait pas la fatigue, j'en sais rien ^^)
et puis Mme Morca a beaucoup aimé...

en même temps, c'est une fille...

Le Retour du Docteur X, avec Bogart, de 39. Bon, un petit noir et blanc, qui mixe film policier, thème SF et versant fantastique autour d'une histoire de morts, de sang, de médecins et d'un journaliste qui enquête. Trame minimum syndical, fonctionnel mais avec des gros sabots et plusieurs petits trous scénaristiques agaçants...

Comme des frères, un road-movie assez réussi, porté à la fois par un bon trio d'acteurs et la musique de Revolver.

		Olivier : ...Revolver

Vu en concert, excellent moment, je recommande chaudement. Très belles voix, très chouettes chansons.

Enemy mine de Wolgang Petersen.
La première partie est très chouette : Louis Gossett Jr se tire joliment d'un rôle casse-gueule et Dennis Quaid lui rend bien la réplique ; l'accent mis sur le relationnel permet de passer outre les effets spéciaux approximatifs.
La deuxième partie, entre action et mélodrame, est cousue de fil blanc et nettement moins intéressante...

Primer de Shane Carruth.
Ce film indy jouit d'une belle réputation dans sa catégorie*.
Pour le peu que je connais du genre, son approche du mécanisme de la machine à remonter le temps ne me semble pas manquer d'originalité.
Ceci dit, si l'ambition du projet est louable, ça n'en fait pas un bon film pour autant...
J'ai trouvé que les acteurs (débutants) manquaient de charisme et de subtilité, que la réalisation comportait trop de coquetteries agaçantes (stop aux filtres jaunes et à la caméra tremblante à tort et à travers !) et que le twist final apparaissait plus roublard que véritablement astucieux.

Survival of the dead de George Romero.
Je m'attendais à une bonne petite série B et c'est ce que j'ai eu.
Il ya certes trop de personnages caractérisés à l'emporte-pièce et le dénouement de l'intrigue est bien facile ; mais je me suis laissé prendre à ce mélange d'humour et de sérieux, de fun et de réflexion, que propose l'auteur (qui montre qu'il connaît son sujet zombiesque sur le bout des doigts).

The dead des frères Ford.
Ce n'est pas que le scénario soit mauvais, c'est qu'il est inexistant !
Il y a un pitch : une épidémie de zombies en Afrique de l'ouest ; mais rien de construit dessus.
Et comme la réalisation et l'interprétation sont très faibles, l'ensemble tient du navet.


* Village voice : "Ce que la science-fiction a produit de plus inventif depuis 2001, l'odyssée de l'espace"... Mouarf !

		Jim : Enemy mine de Wolgang Petersen. La première partie est très chouette : Louis Gossett Jr se tire joliment d'un rôle casse-gueule et Dennis Quaid lui rend bien la réplique ; l'accent mis sur le relationnel permet de passer outre les effets spéciaux approximatifs. La deuxième partie, entre action et mélodrame, est cousue de fil blanc et nettement moins intéressante...

On ne le répétera jamais assez : une fois n'est pas coutume, la novelisation du film est bien meilleure...

		Jim : Survival of the dead de George Romero. Je m'attendais à une bonne petite série B et c'est ce que j'ai eu. Il ya certes trop de personnages caractérisés à l'emporte-pièce et le dénouement de l'intrigue est bien facile ; mais je me suis laissé prendre à ce mélange d'humour et de sérieux, de fun et de réflexion, que propose l'auteur (qui montre qu'il connaît son sujet zombiesque sur le bout des doigts).

Celui-ci est bien plus digeste que le précédent, calqué sur le modèle Blair Witch Project mais sans y rajouter quoi que ce soit. Survival... présente aussi le mérite de proposer un certain second degré qui ne manque pas de saveur et donne à l'ensemble une personnalité qui le place un peu à part des autres productions du genre (pour ce que j'en connais, c'est-à-dire assez peu).