En 2019, mes lectures ne sont pas du bluff

De Jaouen, je garde un excellent souvenir de La mariée rouge.
Le roman avait été refusé par la vénérable Série noire, qui l'avait trouvé trop violent.

Oui , je l'ai lu , il est très bon ...

Traduction tardive d'un roman de Shelby Foote (le titre étant paru en 1952), Shiloh est le récit de la bataille éponyme vécu au travers de six soldats ou officiers, des deux côtés de l'affrontement. Affûté du point de vue historique, l'auteur étant lui-même un historien, le récit est dépourvu de toute aridité académique. Raconté à hauteur d'homme, on suit les préparatifs, le déroulement et les suites de ce qui s'avérera un combat confus et sanglant.



Thierry Di Rollo ayant décidé d'arrêter d'écrire, je me lance dans la relecture de ses romans.

La lenteur d'Helliconia vient de la description des métamorphoses d'un monde. Je n'ai pas eu cette impression de lenteur occasionnée par des intrigues qui tournent en rond dans tant d'ouvrages avec une accélération sur la fin. Evidemment si cherche un trône de fer on sera déçu. Ici tout s'enchaine tout se justifie à un rythme disons … cosmique :)

Dans l'abîme du temps de Lovecraft.

Une relecture, me direz-vous ?
Hé bien ou et non.

Il s'agit de la traduction signée François Bon, qui n'hésite pas à comparer Lovecraft à Kafka, Borges et Proust, rien que ça.
Et il part des manuscrits lovecraftiens, ce que HPL aurait voulu publier, avant que ses textes ne passent sous les fourches caudines des pulps.

Fidélité donc au texte, tant sur le fond que sur la forme.

Et c'est un Lovecraft tout à fait nouveau qui s'offre au lecteur et, franchement, cela vaut le coup.

La lumière des morts, l'un des Di Rollo favoris avec La profondeur des tombes, celui qui contient les scènes qui m'ont le plus marqué : l'hippopotame dans les mines, le coup de l'eau pure...

Lecture de la réédition d'un court essai de Mike Davis, histoire de faire un peu de psychogéographie et d'urbanisme apocalyptique.

La muse du département, un très bon Balzac.

Retour à la "Hanse Galactique", avec l'entrée en scène de David Falkayn, Chee Lan et Adzel. Si l'on nourrissait quelques craintes quant à l'absence de Van Rijn, on est ici tout de suite rassuré. Ses collègues sont au moins aussi roublards que le maître marchand, du moins lorsqu'il s'agit d'enfumer le sophonte... pardon, client !
A la différence du précédent volume, Aux Comptoirs du Cosmos est un recueil composé de cinq nouvelles reliées par des interludes . Les textes accusent leur âge, relevant d'une sorte de SF à problème matinée d'esprit pulp. C'est amusant, pour peu que l'on ne prenne pas au premier degré le traitement des femmes, mais cela reste d'un intérêt modéré.

La 11 ème dimension - M.A Rayjean .... vite oublié...