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Sujet proposé le 06/01/2022 à 16h26 par Olivier |
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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16/03/2023 à 11h23
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Sea fever de Neasa Hardiman.
Une bonne petite surprise.
Faute de bénéficier d'un gros budget pour ses effets spéciaux, cette série B, inscrite dans la lignée d'Alien et The Thing (cette fois-ci sur un chalutier), les utilisent avec parcimonie et se concentre sur les relations humaines.
De plus, elle permet quelques observations sur le travail en mer (condition des employés immigrés ; contournement des règles maritimes).
Ce n'est certes pas un chef-d'œuvre mais c'est plaisant.
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Last night in Soho d'Edgar Wright.
Une relativement bonne surprise.
Je reconnaissais à Edgar Wright un talent pour la réalisation, dynamique et lisible, mais j'espérais le voir l'employer à des récits plus adultes.
C'est le cas ici avec une histoire qui aborde la face sombre du "Swinging London" : l'exploitation sexuelle de jeunes femmes en rêve de gloire.
La narration entremêlant deux temporalités et deux personnages est assez originale.
Malheureusement, au deux tiers du film, quand débarquent les fantômes, les séquences deviennent plus banales, répétitives, et l'héroïne est trop souvent réduite à hurler d'effroi.
Néanmoins, l'ensemble m'incite à garder un œil sur le projet suivant du réalisateur.
Ce sera de la SF : un remake de Running Man (il faudra s'attendre à une flopée d'articles oubliant de mentionner l'inspiration sheckleyenne du roman de Stephen King...)
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 16/03/2023 à 11h45
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02/09/2004
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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18/03/2023 à 11h26
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Trauma de Dan Curtis
Certainement l'un des chefs-d'oeuvre les plus méconnus de l'horreur, catégorie horreur psychologique.
L'un des nombreux bijoux de la fabuleuse décennie 70's, avec des effets de lumière qui rappellent le meilleur Argento.
Le résumé de Wikipedia est très bien fait, pour ce film d'horreur psychologique.
Le réalisateur joue systématiquement sur le doute, face à très très peu d'évènements étranges, et s'en remet au jeu bluffant des acteurs, notamment la terrible scène de la piscine ou l'agonie de la tante.
Le plan final avec les nouvelles photos est un pur chef-d’œuvre digne du meilleur Matheson.
Si vous aimez Shirley Jackson, La malédiction ou Polanski, n'hésitez pas.
Le roman dont le film est tiré, a été publié chez NéO et repris chez Pocket terreur : autant de gages de qualité.
La 4e de couverture :
" « RESIDENCE D'ETE EXCEPTIONNELLE. Tranquille, isolée. Parfaite pour une grande famille. Piscine, plage privée, embarcadère. A louer pour la saison. Prix très abordable. »
Telle est la petite annonce à laquelle les Rolfe vont donner suite, Car c'est exactement ce qu'il leur faut pour leurs vacances. Marian en aura la certitude dès que, avec Ben son mari, et leur jeune fils David, elle se sera engagée sur le chemin en lacet au bout duquel se dresse l'imposante demeure.
En fait, la maison est très délabrée, ses vieux meubles sont poussiéreux, les mauvaises herbes ont envahi la terrasse... et puis, fait troublant, pendant la visite le petit David fait une chute inexplicable et se blesse... Mais les propriétaires demandent un prix dérisoire et ne posent qu'une condition : apporter trois fois par jour à manger à leur vieille mère — leur vénérée chérie — qui ne sort jamais de sa chambre.
Ben, le mari, est méfiant, presque effrayé. Marian se charge de le convaincre : comment devinerait-elle qu'elle va ainsi déclencher le mécanisme de l'horreur ?
De la séduction à la possession, de la menace à la terreur, le récit s'élève, dans un crescendo foudroyant, jusqu'à la limite de l'angoisse. Ce roman du mal — du maléfice — prend place, par l'art avec lequel il est mené, parmi les chefs-d'œuvre de l'épouvante."
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 18/03/2023 à 12h09
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