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Sujet proposé le 06/01/2022 à 16h26 par Olivier |
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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03/04/2023 à 12h11
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Apocalypse 2024 de L. Q. Jones, adaptation de la novella d' Harlan Ellison, Un gars et son chien.
Malgré un budget limité et une mise en scène guère plus que fonctionnelle, je trouve que l'ensemble se tient plutôt bien.
La question fatidique était : la chute du récit originel est-elle conservée ?
Heureusement, c'est le cas ; malheureusement, elle est assortie d'une réplique inappropriée (qu'Ellison essaya en vain de faire retirer par le réalisateur).
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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05/04/2023 à 09h24
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Les crocs du diable d' Antonio Isasi.
(En espagnol, le film est sobrement intitulé El perro, soit "Le chien".
En invitant le diable dans le titre, les distributeurs français ont peut-être voulu capitaliser sur la renommée de l'acteur principal, Jason Miller, héros de L'Exorciste, sorti trois ans plus tôt.)
L'histoire se passe dans un pays non identifié d'Amérique latine, sous l'emprise d'une dictature. Un opposant au régime parvient à s'échapper d'un camp de prisonnier, tuant un garde au passage ; le chien de ce dernier, dressé pour tuer, se lance à sa poursuite alors qu'il cherche à rejoindre la Résistance.
Sur ces prémisses bis, le récit pourrait facilement tourner court, et l'ensemble s'effondrer, si la facture était médiocre.
Heureusement, cette série B est réalisée avec soi : les scènes d'actions sont bien cadrées, les décors bien exploités, le rythme bien mené dans son alternance de séquences nerveuses et calmes.
Et le tout ne se réduit pas à un survival puisque dans sa deuxième partie, urbaine, il emprunte la voie du thriller politique.
Une belle surprise.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 05/04/2023 à 09h27
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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12/04/2023 à 10h29
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Meurtre par interim de l’excellent Umberto Lenzi.
Un fabuleux huis-clos, où tout le monde se manipule.
J’aime beaucoup le moment où un personnage ment sur ce qu’il s’est réellement passé.
Ce personnage parle en voix off sur les images de ce qu’il s’est réélection passé : c’est diablement intelligent.
Et la chute finale est juste magistrale.
Un chef-d’oeuvre.
Le cinéma des 70’s est une véritable mine d’or.
Présentation de l’éditeur du DVD, l’excellent Le chat qui fume :
RÉSUMÉ: À Copenhague, Ingrid Sjoman et Dick Butler forment un jeune couple de marginaux qui subsiste tant bien que mal en vendant à la sauvette des revues et photos pornographiques. Ils décident de partir en Italie, dans l’espoir de gagner plus d’argent. Là-bas, en Toscane, recherchés par la police, ils trouvent refuge dans une vaste villa isolée, près de Florence, où vit Barbara Slater, femme issue d’un milieu aisé. Si, dans un premier temps, celle-ci se montre hostile à leur égard, ils finissent par se faire accepter d'elle sans imaginer dans quel traquenard ils sont tombés...
À PROPOS DU FILM: Réalisé par Umberto Lenzi peu après ses premiers gialli avec Carroll Baker (Une folle envie d’aimer, Paranoïa), Meurtre par intérim est un thriller psychologique, un huis clos intense dans lequel un trio composé d’Irène Papas (Zorba le Grec), de Ray Lovelock (Frissons d’horreur) et d'Ornella Muti (La Fille de Trieste) nous entraîne dans un jeu de séduction et de manipulation. Distribué en France à l’époque de la VHS, Meurtre par intérim était depuis tombé dans l’oubli. Voilà enfin l’occasion de (re)découvrir ce film, dans une copie totalement restaurée.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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14/04/2023 à 12h33
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| | | | | | Olivier :
l’excellent Umberto Lenzi |
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Je n'ai encore rien vu de l'œuvre de Lenzi...
Mais je compte bien combler cette lacune : la médiathèque municipale est bien fournie en films de cet auteur ( Meurtre par intérim s'ajoutera prochainement à son catalogue).
| | | | | | Olivier :
l’excellent Le chat qui fume |
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Un beau répertoire de "mauvais genres"
(et encore, je ne peux en juger que par les quelques titres que j'ai déjà visionnés, ou dont je connaisse la bonne réputation).
Je ne regrette pas de leur avoir acheté La secte, de Michele Soavi, une belle découverte.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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20/04/2023 à 16h25
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Double ration de citrouille... ^^
_ Halloween III : le sang du sorcier de Tommy Lee Wallace.
Bien que John Carpenter ait participé au scénario et à la musique du film, son histoire n'entretient pas de lien avec l'œuvre originelle et l'on n'y retrouve aucun de ses ingrédients de base (les personnages de Michael Myers et Laurie Strode, la petite ville d'Haddonfield , etc.)
L'histoire, mêlant surnaturel et science-fiction, tourne autour d'une conspiration maléfique devant aboutir à un massacre d'enfants le jour d'Halloween.
Si la critique de l'hypercapitalisme et la satire du consumérisme qui innervent le film restent relativement intéressantes, l'ensemble pâtit de trop de faiblesses – d'écriture et d'interprétation – pour convaincre.
_ Halloween Ends de David Gordon Green.
Ayant vu les deux opus précédents, j'en vins finalement à voir ce film pour avoir une vue globale de cette dernière trilogie...
Halloween 2018 m'avait laissé insatisfait. Cependant, j'avais bien aimé sa fin où trois générations de femmes affrontaient le croquemitaine dans leur maison piégée.
D'Halloween Kills, j'avais lu tellement de mal ("navet"; "apologie de la loi du Talion") que je fus agréablement surpris par son illustration de la contamination de la foule par la folie vengeresse.
Ce Halloween Ends est malheureusement pour moi le plus faible des trois.
C'est bien dommage pour Jamie Lee Curtis, dont le personnage évolue sensiblement ici, ce qui lui permet de livrer sa performance la plus nuancée.
Si la contamination du mal reste au centre du récit, elle repose par trop sur un nouveau personnage piètrement écrit et, à mon sens, mal casté : il était essentiel que le jeune acteur qui l'incarne ait une qualité particulière de regard ; or je trouve le sien singulièrement inexpressif.
Reste que la confrontation finale entre l'héroïne et le monstre, rapportée à l'espace d'une cuisine, m'a beaucoup plu, parvenant à passer d'une brutalité sèche à une certaine émotion.
(l'épilogue me paraît plus discutable ; personnellement, je m'en serais passé.)
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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