En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre

De bonnes séries sur Arte TV . Le code du tueur et Whitechapel .

Evil - 2023 - ARTE 1 saison 6 épisodes .
Synopsis :
Exclu de son lycée, Erik intègre un internat de la haute société. Mais un groupe d’élèves y perpétue des traditions punitives cruelles avec la bénédiction des enseignants. Erik se laissera-t-il entraîner vers la violence ? Série suédoise adaptée d’un récit autobiographique, Evil décrypte l’implacable mécanique transformant les victimes en bourreaux.

************

Magnifique série , un vrai coup de coeur . A voir !

Les meurtres zen. Une pincée de Dexter, une louche de Better call Saul, une tranche de tonton flingueurs le tout préparé avec une photographie très propre et une bande son honnête, tels sont les composants d'une très bonne surprise germanique.

Heart of midnight : un petit bijou exhumé de l’oubli par Le chat qui fume.
Une jeune femme hérite de la boîte de nuit de son oncle.
Cette salle de spectacle avec appartement à l’étage à servi à beaucoup de choses au fil des époques et des propriétaires.
Sauf que le lieu semble hanté…
Une revisitation maline et délicieusement perverse de la maison hantée.

Heretic : thriller habile porté par un Hugh Grant au sommet de son art.

Gladiator 2 : moins pire que ce que je craignais ! mais souffre de la recente sortie de Those about to die en serie...

Pauvres créatures (Poor Things) de Yorgos Lanthimos,
d'après le roman d'Alasdair Gray.

Comme pour le précédent (La favorite), j'ai aimé les interprètes, les décors et costumes.
Et comme pour ce précédent, j'ai trouvé quelques affèteries de mise en scène bien inutiles (quel est l'intérêt de ces plans, comme vus au travers d'un judas, qui parsèment le film ?) et le récit assez plat et prévisible (il y a par exemple un rebondissement majeur annoncé par un "fusil de Tchekhov" gros comme un bazooka).
Que l'émancipation et la découverte du monde par l'héroïne créature-de-Frankenstein passe presqu'exclusivement par le sexe a fini par me lasser quelque peu (en plus de limiter le personnage et le jeu de son actrice).

Bref, ce n'était pas désagréable, dans l'ensemble, mais j'en ressors avec le sentiment que le film aurait pû être grand, alors qu'il n'a que l'apparence de la grandeur.

Black Dove: ne perdez pas votre temps, moins d'être woke intégriste.

... alors ne regarde pas The conclave ou tu vasjeter ta tele par la fenetre au twist final....

Pour rester dans un cadre ecclésiastique...

Immaculée de Michael Mohan.

Sorti à peine vingt jours avant la préquelle de La malédiction, il partage avec cette dernière une grande proximité de récit (en bénéficiant toutefois d'une fin plus ambigüe).

Indépendamment de cela, le film n'est pas terrible..., son scénario étant relativement prévisible et ses scènes d'épouvante plombées par une mise en scène paresseuse.

Surnagent les séquences où son actrice/productrice se lâche, avec du faux sang,
ainsi que les beaux décors de la villa Parisi.

		tj : ... alors ne regarde pas The conclave ou tu vas jeter ta tele par la fenetre au twist final....

Si je suis pour le moins réticent à voir des dérives wokes partout (qui veut tuer son chien l'accuse d'être woke...), je dois bien dire, après avoir lu le résumé du film, que la manœuvre est sacrément grossière.
Ce twist me semble aussi "hénaurme" qu'inutile : il ne change rien à 99 % de ce qui est raconté auparavant, si ?
(Et je ne sais pas si c'est dans le roman de Robert Harris mais peu importe : qui adapte, choisit.)

Pour autant, je ne verrais pas ça comme la marque d'un militantisme de la part des producteurs mais simplement de l'opportunisme, une concession à une partie du public qui sait se faire bruyante, comme de l'autre côté du spectre celle faite aux "superfans" des univers franchisés.

Quoiqu'il en soit, ça ne devrait pas empêcher The Conclave de figurer parmi les favoris aux prochains Oscars...


------------


Sinon j'ai vu Hard Candy de David Slade, thriller en huis-clos, sur fond de pédophilie.

Intriguant au début, le récit devient assez vite successivement prévisible et incohérent.

C'est dommage car je trouvai les actrices et l'acteur très bons, et je pense que si le scénariste avait choisi de maintenir une ambigüité jusqu'au bout (et été plus rigoureux),
le film aurait pu être fort.