En 2024, oublie les JO de Paris et de faire baisser ta PAL fais le pari

Il s'agit bien comme dit le titre de faire baisser ma PAL. Car il reste dans ma PAL une douzaine de livres à lire dans la série du Grand Tour de Ben Bova, la plupart en magnifiques hardcovers de chez TOR. Là, je suis en train de lire Leviathans of Jupiter. C'est excellent. Je viens de lire un morceau de bravoure, typiquement bovien, où l'on voit les différentes composantes d'un vaisseau automatique (sensor report, memory bank, mission objectives program, logic tree, safety subprogram, central computer...) communiquer entre elles pour prendre les décisions face à une attaque de prédateurs. Il y a même un "human analog subprogram", qui vient injecter un peu de sagesse séculaire dans le processus, avec ses aphorismes rimés : "those who fight and run away live to fight another day". J'adore. Mais je sais que cette hard-SF near future est très éloignée de la SF qui plait sous nos latitudes.

		Citation : Il s'agit bien comme dit le titre de faire baisser ma PAL. Car il reste dans ma PAL une douzaine de livres à lire dans la série du Grand Tour de Ben Bova, la plupart en magnifiques hardcovers de chez TOR. Là, je suis en train de lire Leviathans of Jupiter. C'est excellent. Je viens de lire un morceau de bravoure, typiquement bovien, où l'on voit les différentes composantes d'un vaisseau automatique (sensor report, memory bank, mission objectives program, logic tree, safety subprogram, central computer...) communiquer entre elles pour prendre les décisions face à une attaque de prédateurs. Il y a même un "human analog subprogram", qui vient injecter un peu de sagesse séculaire dans le processus, avec ses aphorismes rimés : "those who fight and run away live to fight another day". J'adore. Mais je sais que cette hard-SF near future est très éloignée de la SF qui plait sous nos latitudes.

Moi j'ai l'habitude de ne pas trop acheter trop d'un coup. En général, je passe commande avant d'aller les récupérer en librairie.

Les derniers Ben Bova (disons ceux des 30 dernières années) j'achète les yeux fermés. Pour les livres du Grand Tour (il y en a une trentaine) beaucoup étaient difficiles à obtenir quand j'ai décidé de les acheter tous. J'en ai même fait acheter par un ami vivant en Californie parce que je ne pouvais pas me les faire expédier en France par le libraire en ligne.

C'est même amusant de voir ce grand écart transatlantique.
Dick était une star chez nous alors qu'il vivait avec des bons alimentaires.
D'autres, comme Bova, ont eu droit à des traductions sporadiques, tout comme Delany, dans un registre très différent (toujours pas de traduction de Dhalgren ou d’œuvres récentes).
Et puis on a Ray Nayler, dont seule la France a publié un recueil de nouvelles.

		Citation : toujours pas de traduction de Dhalgren

Ah là on est aux antipodes de Bova et de ses héros, scientifiques et/ou entrepreneurs libertariens (et schumpéteriens). Dhalgren est dans ma PAL depuis des décennies et j'ai peur qu'il n'en bouge jamais. Il est attaché à une époque de la SF dont la mode est passée. Qui aujourd'hui prendrait le risque de le traduire ?

		BC : Je viens de lire un morceau de bravoure, typiquement bovien, où l'on voit les différentes composantes d'un vaisseau automatique (sensor report, memory bank, mission objectives program, logic tree, safety subprogram, central computer...) communiquer entre elles pour prendre les décisions face à une attaque de prédateurs. Il y a même un "human analog subprogram", qui vient injecter un peu de sagesse séculaire dans le processus, avec ses aphorismes rimés : "those who fight and run away live to fight another day".

Je crois que j'aurais du mal à tout saisir là-dedans (mes connaissances scientifiques/techniques ne porte pas sur ce domaine) mais ça m'a l'air très intéressant !

		BC : Dhalgren est dans ma PAL depuis des décennies et j'ai peur qu'il n'en bouge jamais. Il est attaché à une époque de la SF dont la mode est passée.

Mince, j'étais persuadé que ce titre avait été traduit, en Dimensions SF... : j'ai confondu avec Triton.

Tout ça me fait me demander quel est l'état actuel des rééditions de classiques, petits ou grands, de la New Wave (que je continue à apprécier : je viens d'attaquer Apollo, et après ?)

Roma Aeterna -Silverberg

Je viens de modifier légèrement une fiche de lecture en m'apercevant tardivement que la nouvelle "Avec César dans les Bas-Fonds" est inspirée des 2 pièces de Shakespeare consacrées à Henry 4 (la relation entre Henry 4 et Falstaff)

Un vent de cendres - Sandrine Collette .

		Citation : Ah là on est aux antipodes de Bova et de ses héros, scientifiques et/ou entrepreneurs libertariens (et schumpéteriens). Dhalgren est dans ma PAL depuis des décennies et j'ai peur qu'il n'en bouge jamais. Il est attaché à une époque de la SF dont la mode est passée. Qui aujourd'hui prendrait le risque de le traduire ?

Tout à fait.
Mais je prenais Bova et ce Delany comme deux incontournables de la sf vue d’Amérique.
A titre personnel, je ne suis guère séduit par les auteurs traduits récemment.
Il suffit de voir les traductions chez AMI par exemple.

Le prophète rouge : l’incroyable histoire vraie d’un groupuscule maoïste qui, sous l’influence de son leader charismatique, va virer à la secte orwellienne.
Une histoire fascinante pour comprendre les mécanismes humains du totalitarisme.
Une dystopie aussi vraie que fascinante.

Petits crimes italiens : après une superbe entrée en matière, satire féroce de l’Italie de Berlusconi entre télé-poubelle et chirurgie esthétique, tout le reste est fort décevant.

Je commence à lire par petits morceaux l’intégrale des nouvelles de Finney.
4 premiers textes : ça commence merveilleusement, puis ça se plante avec une texte confus, suivi de deux très bons textes.