En 2025, que la lecture te requinque

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Trop malade pour lire ? Ma recette magique 2 fois pas jour : grand verre de jus de tomates avec le jus d'un demi-citron et de l'ail.

Bon rétablissement.

Les Cicatrices - Claire Favan .

Merci Olivier pour ta belle critique de ce livre sur les séries. Je vois parfaitement le genre à travers ce que tu en dis. Je cherche effectivement une critique des séries qui ne soit pas réactionnaire. Il y a l'amorce d'une telle critique dans les Cahiers du cinéma, notamment un dossier, il y a quelques années, intitulé totalitarism tech mais j'aimerais vraiment lire quelque chose de plus consistant. Moi non plus je ne suis pas addict aux séries, j'en ai regardé quelques unes dont Twin Peaks dont on parle en ce moment, mais je vois trop de gens autour de moi qui perdent un temps fou à ça et qui ne vont plus au ciné et ça me désole.

Quant à moi, je repique au truc avec une (re)lecture du cycle Berserker.

Maupassant et les autres de Jacques Chessex.

		Citation : Je cherche effectivement une critique des séries qui ne soit pas réactionnaire.

Il faut donc éviter le titre de la collection Libelle, paru au Seuil, dont l'auteur, en plus d'être réac, est bien loin d'être le couteau le plus affuté du tiroir.

		Citation : Moi non plus je ne suis pas addict aux séries, j'en ai regardé quelques unes dont Twin Peaks dont on parle en ce moment, mais je vois trop de gens autour de moi qui perdent un temps fou à ça et qui ne vont plus au ciné et ça me désole.

Jérôme Fourquet étudie l'émergence de Netflix, dans le cadre de ce qu'il appelle les métamorphoses françaises, notamment sur l'aspect culturel. Mais on est dans l'analyse des mutations de la société française, c'est passionnant mais pas engagé.
Pour ma part, je n'ai aucun abonnement, je n'utilise aucun code d'un autre abonné non plus. Je regarde simplement en DVD, ou sur Arte (qui propose souvent d'excellentes séries, soit dit en passant), les séries qui m'inspirent.

J'ai refermé L'homme qui vendit la lune avec l'idée que Musk est en fait un personnage d'Heinlein, jusqu'à la caricature.
Restant dans les nouvelles de l'age d'or, j'aborde Voisins d'ailleurs de Simak.

		Citation : Restant dans les nouvelles de l'age d'or, j'aborde Voisins d'ailleurs de Simak.

Qui a fort heureusement repris La Grotte du cerf qui danse, petit bijou sturgeonien.
Simak est un très grand nouvelliste, quoique parfois un peu naïf (Le bidule), mais qui peut aussi faire preuve d'une belle acuité, sombre e angoissante (L'épidémie).
Avec le temps, je me demande si Simak, souvent réduit injustement à son image de paisible papy campagnard, n'est pas mon auteur favori de l'Age d'or, et surtout bien trop sous-estimé.

Étant moi même un papy campagnard, j'ai beaucoup d'affection pour cet auteur. Il y a une forme d'intemporalité à vivre sous l'ombre des cerisiers, entouré d'animaux, et avec des nuits vraiment étoilées.
Dans la douceur d'un crépuscule d'août, croquer une pêche encore tiède en regardant passer le train des satellites starlink qui reflètent le soleil 340 km au dessus, c'est être dans un romans de Simak.