En 2025, que les bons films défilent sur tes écrans plus vite que les ministres dans notre gouvernement

La fracture, toujours dispo sur Arte.
Un film remarquable qui, au-delà de son comique léger, ausculte à merveille la France et ses fractures, avec un casting impeccable (Bruni-Teddeschi, Foïs, Marmaï).
Rien de sf, mais certainement un modèle de comédie dramatique.

Memento. Très bien. Construction heureusement bien maitrisée, important car le film est déchronologique. A chaque fois, faut se rappeller où chaque scène va mener. Et puis, on est comme dans la peau du héros. Juste un tout petit peu lent.

Toujours dans les vieilleries ..
Nous autres à Champignol
De Jean Bastia (1957)
Avec Jean Richard, Noël Roquevert, Roger Pierre
Synopsis :
Gardien de but de l'équipe de Fouzy, Claudius est changé contre une vache et devient ainsi la nouvelle acquisition de l'équipe de Champignol. Au cours d'une finale mémorable entre Fouzy et Champignol, Claudius est littéralement métamorphosé par l'apparition de la jolie Solange et, à lui tout seul, il gagne la coupe. et le baiser de la jeune fille. Il en sera ainsi chaque dimanche, Claudius remportant après de multiples péripéties tous les concours sportifs de la région. Mais Solange n'a que faire d'un champion. Ce qu'elle veut, c'est un homme qui ait un métier sûr ; un fonctionnaire par exemple.

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Premier opus d'une série de trois films consacrés à Champignol et au dénommé Claudius .
Comédie d'époque avec Jean Richard qui nous fait des gags plus ou moins réussis .
Cela peu sembler un peu puéril , mais c'est une comédie campagnarde dans laquelle les comédiens ne se prennent pas la tête .Pitreries et loufoquerie d'un autre temps .

		Olivier : La panthère noire de Ian Merrick. (...) Un film admirable, conçu comme une tragédie antique, qui broie les destins. Entre police à côté de la plaque, et truand qui a eu les yeux plus gros que le ventre. Les imprévus, comme autant de grains de sable, vont tout enrayer. (...) Un film glaçant et crépusculaire, qui reflète bien ce qu'était l'homme malade de l'Europe dans les années 70 (et qui l'est à nouveau une quarantaine d'années après).

Je plussoie vigoureusement sur l'excellence de ce polar anglais des 70s !


PS : une analyse/critique qui replace le film dans le contexte de l'époque.

Ravi que ce film, bien trop méconnu, t'ait enchanté.
A la même époque, Eloy de la Iglesia tournait La Semaine d'un assassin, qui a eu la chance de sortir indemne des ciseaux de l'Anastasie d'un franquisme (et de cette vieille merde de Franco) gâteux pour ne pas dire agonisants.
Il n'aura pas la même chance avec le beaucoup plus radical Jeu d'amour interdit, dont j'espère une sortie en France.

Et en roman, je te conseille La mariée rouge de Hervé Jaouen, refusé à l'époque par la Série noire, qui le trouvait trop violent !
Et il est vrai que c'est du brutal, une sorte de splatterpunk sardonique.

		Olivier : La mariée rouge de Hervé Jaouen

Je note.
Merci pour les recommandations !

La chambre d’à coté de Pedro Almodóvar.
Une femme, condamnée par le cancer, refuse d’attendre la mort à l’hôpital, comme le veut la loi.
Elle décide de faire appel à une amie pour l’accompagner dans une maison en pleine nature, d’où elle partira quand et comment elle le voudra.
Casting magnifique, photographie sublime, musique remarquable.
Le réalisateur se sert de ce bel écrin pour un plaidoyer humain et anticlérical pour la mort douce, filmé à hauteur de femmes, et doublé d’un bel hommage au cinéma.
Les cinéastes européens n’ont pas toujours la main heureuse Outre-Atlantique, mais ce n’est pas du tout le cas ici.
Un très beau film qui ouvre 2025 en toute beauté.

Enfin un film qui, accessoirement, ne fait que renforcer, s’il est encore possible, mon souhait de voir revenir enfin cette liberté antique fondamentale de mourir où, quand, comment et avec qui on le veut, plutôt que de subir la douleur et les affres de l’agonie. Ce qui est mal barré pour la France.

« Le dernier Almodovar est magnifique. "La chambre d'à-côté" n'est pas qu'un film sur l'euthanasie (sujet traité avec bcp de finesse), c'est aussi un grand film sur l'amitié, avec 2 actrices formidables, et une leçon de cinéma par un réalisateur qui sait se réinventer tout en gardant son style. »
Jean-François Seignol, sur Bluesky.

		Olivier : (...) cette liberté antique fondamentale de mourir où, quand, comment et avec qui on le veut, plutôt que de subir la douleur et les affres de l’agonie. Ce qui est mal barré pour la France.

C'est mal barré, oui.
Et c'est une honte pour un pays démocratique/moderne/civilisé/[insérer le beau qualificatif qui vous plaît].

		Olivier : Bluesky

Il faudrait que j'aille jeter un œil de ce côté-là.
Pour le moment, je sous-marine sur l'autre plateforme, pour suivre quelques auteurs qui y sont restés.