En mai lis ce qu'il te plait !

Si l'on récupère les livres que l'on a donné quelques temps auparavant ...

J'ai attaqué Nicolas Eymerich, inquisiteur. J'ai été fortement surpris par l'entame et les découvertes scientifiques de Frullifer*, avant de me retrouver radicalement en 1932 pour suivre les aventures de ce fameux Nicolas.

*Comme vous voyez, professeur, je vous ai offert une explication logique unique des paradoxes quantiques, du problème
de la « matière noire » de l’univers, du redshift des galaxies, des mécanismes de l’activité cérébrale et même des phénomènes extrasensoriels. Le tout sans contredire la relativité générale et les autres postulats de la physique.

L'homme transformé : récits d'angoisse d'Orson Scott Card, le premier tome de ses Portulans de l'imaginaire (plus simplement dit, le premier tome de l'intégrale de ses nouvelles, où chaque volume explore un aspect).
Ca commence par la nouvelle la plus longue (une quarantaine de pages), qui doit être assez ancienne, car l'écriture n'est pas vraiment maitrisée. On croirait certains textes long(uet)s des premiers recueils de Matheson, où l'intrigue attend un bon moment pour démarrer, et finalement donner une bonne histoire (là, il faut attendre une bonne dizaine de pages).
Je ne gardais pas de souvenir particulier de Card nouvelliste, mais ça n'a pas l'air trop mal. Et comme King, son paratexte (préface et postface) est passionnant.

Les trous noirs de J-P Luminet et
Trous noirs et distorsions du temps de Kip Thorne

Histoire de combler mes lacunes scientifiques en matière de physique relativiste.
Les deux se complètent à mon avis parfaitement, même si forcément étant donné le sujet de nombreuses informations de l'un se retrouvent dans l'autre. Luminet fait un exposé un peu plus technique que Thorne qui insiste plus sur l'aspect historique. Les deux se lisent vraiment très bien malgré un sujet difficile s'il en est. Je suis certain de ne pas tout avoir compris, mais j'en sais déjà un peu plus.
Je soupçonne Luminet d'avoir lu pas mal de SF pour trouver des titres et sous-titres aussi inspirés que : "L'âge de cristal", "Des lendemains qui scintillent", "Plus noir que vous ne pensez" ou encore "Le monde inverti".

		Citation : Ca commence par la nouvelle la plus longue (une quarantaine de pages), qui doit être assez ancienne, car l'écriture n'est pas vraiment maitrisée. On croirait certains textes long(uet)s des premiers recueils de Matheson, où l'intrigue attend un bon moment pour démarrer, et finalement donner une bonne histoire (là, il faut attendre une bonne dizaine de pages).

1982 pour cette nouvelle qui vient d'Omni (d'où sans doute un style Mathesonien adapté à cette revue). C'est un des derniers textes de sa période nouvelliste pure (77-82).

"Les raisins de la colère" de Steinbeck.
P*****, pourquoi, bongu, n'ai-je jamais lu çà avant..?

30 centimes d'euro dans une brocante..!

Parce que tu ignorais à quel point Steinbeck est un auteur intéressant ? :)

Parce que je le cadrais bêtement au coeur d'un lointain passé scolaire difficile (et imposé) que je ne voulais pas voir resurgir. J'appartiens à une époque où la SF n'avait pas de billet gagnant à l'école et que par bravade et par défi je m'étais choisi. Je ne regrette rien mais n'empêche, je suis passé à côté de pas mal de choses..!

Et Steinbeck avec ce roman, bongu, quelle claque. Je ne souhaite pas en finir avec lui car j'aurai, je le sais, un immense vide lorsque la dernière page sera lue et qu'il me faudra des mois pour retrouver force et beauté à un autre roman..!

		Olivier : L'homme transformé : récits d'angoisse d'Orson Scott Card, le premier tome de ses Portulans de l'imaginaire (plus simplement dit, le premier tome de l'intégrale de ses nouvelles, où chaque volume explore un aspect). Ca commence par la nouvelle la plus longue (une quarantaine de pages), qui doit être assez ancienne, car l'écriture n'est pas vraiment maitrisée. On croirait certains textes long(uet)s des premiers recueils de Matheson, où l'intrigue attend un bon moment pour démarrer, et finalement donner une bonne histoire (là, il faut attendre une bonne dizaine de pages). Je ne gardais pas de souvenir particulier de Card nouvelliste, mais ça n'a pas l'air trop mal. Et comme King, son paratexte (préface et postface) est passionnant.

De mon coté, j'ai le tome 2 : Avatars, récits d'avenirs que j'avais choisi pour une nouvelle qui s'insère dans l'univers de Fondation d'Asimov. Je n'ai pas lu toutes les nouvelles, pas toujours accroché sur certaines un peu longues

		lacroute : Parce que je le cadrais bêtement au coeur d'un lointain passé scolaire difficile (et imposé) que je ne voulais pas voir resurgir. J'appartiens à une époque où la SF n'avait pas de billet gagnant à l'école et que par bravade et par défi je m'étais choisi. Je ne regrette rien mais n'empêche, je suis passé à côté de pas mal de choses..!

On en est tous un peu là, je crois. Et puis, rien ne garantit que tu aurais apprécié ou du moins bien saisi ce livre das tes jeunes années, alors bon...

Sans compter que tu aurais très bien pu ne jamais le lire non plus ^^