Guerres de décolonisation et SF

Guerres de décolonisation et SF

Wikipedia fait remonter la définition suivante. "La décolonisation est un processus d'émancipation des colonies vis-à-vis des métropoles colonisatrices.". Elle est suffisamment vague et large pour intéresser mon propos.

Soft ou guerrières, quelles soient réellement historiques et géographiquement ciblées sur notre globe, elles peuvent également uchroniquement faire réfléchir la SF, s'exporter transposées dans un cadre planet-opera. Sans compter qu'elles doivent s'installer dans d'autres cadres science-fictifs que je n'ai pas encore seulement entrevus.

Un coup de main..?

Le fil CSF intitulé "Trucs en vrac" a fait pour l'instant émerger les titres suivants:
"Rêves de Gloire" de R.C. Wagner
" La vie en temps de guerre" de Lucius Shepard
"Le Nom du Monde est Forêt" de U.K. Le Guin
''Tyranael'' de E. Vonarburg

« Je vous ai compris » de Ch. De Gaulle
Hein, non bon tant pis

Ben, euh... Dune ? Le premier tome seulement ? Non ? Rhoooo....

le Fremen Power dunien, donc; et çà fonctionne à mon sens même si la finalité est l'oeuvre d'un non-autochtone.

Oui, et qui le fait au moins autant pour son propre pouvoir, personnel et/ou familial, c'est ce qui m'a fait hésiter véritablement, en fait. Ce n'est pour les Fremen qu'une libération très provisoire, fût-elle grandiose. Disons que c'est pour le moins ambigu.

Peut-être un poil en-dehors du sujet, du fait qu'il ne s'y agit pas de guerre à proprement parler, si le colonialisme et ses suites est au centre de l'histoire, on peut aussi citer Kalimantan, de Shepard.

..Point intéressant, Lisbei, que tu remontes à la surface avec Dune: un intérêt individuel profite des racines d'un peuple pour enclencher une émancipation. Autant qu'il m'en souvienne, les motivations des décolonisateurs de "Le Nom du Monde Est Forêt" sont les contre-exemples parfaits: simplement le désir de retrouver un Eden perdu..! Ici pas d'ambiguité quand la décolonisation se solde par un simple "Chacun-Chez-Soi"..!

Le nom de Shepard revient une fois de plus, en grand bourlingueur reconnu, sans doute. Est-ce le fruit de ses expériences "touristiques" qu'il a cherché à utiliser..?

Inferno : A chronicle of a distant world.
Traduit dans nos contrées sous les titres suivants : Paradis, Purgatoire et Enfer. Transposition SF de la colonisation et la décolonisation du Kenya, du Zimbabwe et de l'Ouganda

Rayons pour Sidar de Wul, a parfois été vu comme une métaphore de la guerre d'Algérie.

Je ne l'ai pas lu mais il me semble que le pitch du Oussama de Spinrad pourrait convenir, du moins si on considère les diverses résistances des peuples du tiers-monde et en particulier celui du moyen-orient au néocolonialisme des grandes puissances d'aujourd'hui à travers les diverses exploitations de cette guerre économique qu'on appelle pudiquement mondialisation et à laquelle se livrent les transnationales et autres "zaibatsus" – qu'un connaisseur véritable du texte m'arrête si je dis une bêtise...