Guerres de décolonisation et SF

Je ne peux que plussoyer le gaidol qui a cité le must en la matiere......

En effet, en écho, une des chroniques CSF proposées jadis par ARNm (soupir en écho d'un passé enfui) fait remonter un engouement de sa part pour l'ouvrage, qui en outre semble coller à merveille au thème.

http://www.culture-sf.com/Paradis-L-Infernale-Comedie-volume-1-Mike-Resnick-cf-285

A noter que Wikipedia fait remonter en tapant ""Kirinyaga"", les éléments suivants:

"Au XXIIe siècle, dans une Afrique occidentalisée où les animaux sauvages ont totalement disparu, quelques Kényans nostalgiques du mode de vie de leurs lointains ancêtres kikuyus décident d'émigrer sur un planétoïde terraformé pour y créer un monde utopique : « Kirinyaga ». Mais préserver une utopie est une tâche difficile pour Koriba, le sorcier du village, qui doit affronter les questions et les doutes de la jeune génération."

Je ne connaissais pas (et cette ignorance ne va pas perdurer), et même si on semble ici toucher davantage à l'Utopie pure, son côté "Décolonisation soft" me semble avoir place ici.

Je suis étonnée que la polychromie vancienne dans le style "Guide Michelin des peuples, peuplades, tribus du Cosmos et d'Ailleurs" ne soit pas convoquée ici..? Il doit bien au moins en remonter un titre construit au contact d'une colonie terrienne envahissante et qui cherche à retrouver ses us et coutumes d'antan..!

Kirinyaga commandé..!
Yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeees..!

Heu......
Kirinyanga est tres tres bien, Lacroute, mais on ne parlait pas de lui......

Oui, je sais; mais me suis sans doute mal expliqué (hélas, comme d'hab, une certaine manière de passer du coq à l’âne).
Vous parliez de "Enfer, Purgatoire et Paradis" (que j'ai en PAL) qui semblent coller au thème.
La chronique de ARNm m'a fait passer, au fil de recherches sur la biographie de Resnik, à Kirinyaga qui frôle aussi le thème et que je ne possède pas.
Désolé pour l'embrouillamini..!

Plusieurs textes de Kirinyaga avaient été publiés dans Galaxies première mouture, il y a une quinzaine d'années : je garde un bon souvenir de ces lectures.

A noter Ceci
Resnick aurait dû s'abstenir...

Pourquoi..? Bifrost en laisse pourtant un bon écho en fin de préface à la nouvelle (je cite page 8 "Resnik signe ici l'un de ses tout meilleurs textes.."). Peut-être parce qu'il n'aurait pas du revenir sur l'univers déjà créé...?

Cà me fait penser à un retour sur l'Ekumen (Le Guin) avec un "Od Music et les femmes esclaves" qui d'une part traite d'une guerre de décolonisation et d'autre part appartient à une antho de Silverberg qui permet à certains auteurs de revenir sur un cycle le temps d'une nouvelle. Le titre du receuil est "Horizons lointains"

D'accord pour la nouvelle (ou novella) de Le Guin, et je pourrais penser aussi à la novella Le dit d'Aka, de la même.

Je n'ai pas lu la trilogie de Resnick (honte à moi ! Je vais la "PALiser" - oui, c'est affreux, mais je ne vais pas dire "emPALer", tout de même :-D !), mais pour moi Kirinyaga penche vraiment du côté de l'uchronie, pas grand-chose à voir avec la colonisation/décolonisation. Enfin, tu verras bien, Lacroute ;-).

Et j'y pense, hors genre mais quand même voisin, il y a Tigane, de GG Kay, qui montre une guerre de reconquête contre un (et même deux) colonisateur(s). Bon, OK, il y a de la magie puisque c'est de la fantasyyyyyyyyyyy (horreur, malheur :-p !), mais on est bien dans le thème.

Est-ce que L'invasion des profanateurs de Finney (bon roman mais fin totalement foirée) et Les coucous de Midwitch (récemment retraduit chez DLE avec l'excellent Chocky) ne pourraient pas entrer dans le sujet ?
Après tout, il s'agit de tentatives foirées de colonisation, qui rappellent un peu l'Afghanistan, où Britanniques et Russes se cassèrent les dents.

Et si l'on reprend les débuts de la colonisation, notamment celle des Antilles, comment ne pas penser aux Génocides de Disch au regard des Amérindiens locaux ?