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Sujet proposé le 02/09/2011 à 12h39 par KAAN |
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02/09/2004
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RE : LECTURE DE SEPTEMBRE : force pas sur le gingembre !
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08/09/2011 à 22h29
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Je viens de commencer Sur les ailes du chant de Disch.
En à peine 50 pages, je suis transporté par l'incroyable maestria de l'auteur, qui signe à mon avis non seulement son chef-d'oeuvre, mais un chef-d'oeuvre tout court. Un roman imprégné de la vie de l'auteur, où l'on retrouve les grands thèmes et sa vision sarcastique, mais aussi des cotés très Berthelot.
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Voilà peut-être pourquoi : le sentiment d'empathie pour un personnage et/ou un narrateur n'a pas une grande importance pour mes lectures romanesques |
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Tout à fait. La fontaine, certainement le meilleur Priest avec La séparation, ne vaut pas pour la sympathie de son personnage, mais pour cette collision de réalités qu'il crée. Et la fin est absolument fascinante.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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15/09/2007
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RE : LECTURE DE SEPTEMBRE : force pas sur le gingembre !
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09/09/2011 à 02h09
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| | | | | | Citation :
Tout à fait. La fontaine, certainement le meilleur Priest avec La séparation, ne vaut pas pour la sympathie de son personnage, mais pour cette collision de réalités qu'il crée. Et la fin est absolument fascinante. |
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La Séparation est un bouquin captivant, au point que j'ai acheté Winston Churchill, Le pouvoir de l'imagination par Francois Kersaudy, car la personnalité de cet homme de pouvoir (entre autres) qui a inspiré Priest m'a fasciné... Je ne suis pas sûr que les jumeaux, et le doppelgänger, l'élément science-fictif, y soient de première importance dans le plaisir de lecture. Le seul fait de toucher à un mystère historique d'une grande importance au travers un récit à la fois superbement romancé et très intriguant rend sa lecture géniale.
Je pensais adoré les huis-clos, forcé de constater que pour la Fontaine, ça sent trop la dépression... Le personnage principal se montre psychologiquement très fragile. Cela donne déjà une justification à la collision des réalités... Il devient fou, voilà tout. Comme écrit Card dans la préface sur les trois formes de peur (merci Jim) : "C'est tout l’art de l’angoisse : faire si bien percevoir un personnage qu’on en vient à redouter ce qu’il redoute et pour les mêmes motifs que lui." Oui, c'est de l'antipathie que je ressens (récit à la première personne en plus), je ne me sens pas à l'aise en lisant la Fontaine, pas près à croire aux phénomènes qui vont survenir (dans ce genre, Poe fait plus court et fantastique). Dans le Monde Inverti, il n'y pas cette dimension maladive, il y a une découverte d'un univers cohérent au travers d'un personnage qui garde son aplomb jusqu'à la fin et on assiste donc à un vrai bouleversement de perception. Pour cette raison, je trouve la démonstration et le récit plus forts, ça c'est du costaud ! :-)
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dernière édition : 09/09/2011 à 02h15
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