LECTURE DE SEPTEMBRE : force pas sur le gingembre !

AArrgh, tu me fais baver... En attendant, je suis plongée dans Les jours étranges de Nostradamus, et je dois dire qu'à mon avis, JP Depotte confirme, et au-delà, tout le bien qu'on pouvait en penser en lisant Les démons de Paris. J'ai vraiment hâte de savoir ce qu'il écrira à propos de la Commune... Mais pour l'instant, je savoure :-).

Je commence à lire Point d'inversion de Catherine Asaro. Quelqu'un la lu ?

		Jim : PS : j'espère que 334 te plaira !

334 est un recueil difficile dans les deux sens du termes.
Je me suis un peu perdu dans la nouvelle Corps, vite largué entre les différents protagonistes qui se croisent dans l’hôpital où se déroule l'action qui, elle aussi, est un peu confuse. Pourtant, je ne lis pas vite. Et puis "difficile" car c'est une œuvre pessimiste, la fin de La Mort de Socrate, est poignante et révoltante. Je continue lentement ma lecture du recueil.

		BdN : Je me suis un peu perdu dans la nouvelle Corps, vite largué entre les différents protagonistes qui se croisent dans l’hôpital où se déroule l'action qui, elle aussi, est un peu confuse.

Au moins, pour la dernière nouvelle, l'auteur a pensé au lecteur confus en l'introduisant par un croquis du schéma narratif.
(Bon, à l'époque, ça n'avais pas suivi à m'épargner toute confusion... ;-)

(J'ai des envies de relecture avec ce livre. En fait, j'ai de plus en plus d'envies de relectures... Est-ce l'âge ? En tout cas, je ne m'en plains pas.)

		LeGaidol : L'Homme qui peignit le dragon Griaule

Au sujet de cette nouvelle originelle, extrait d'interview de l'auteur :
[Source]

"One afternoon I went out onto the Michigan State University campus, parked it under a tree, smoked a joint, and started trying to generate story ideas. "The Man Who Painted the Dragon Griaule" was one of the ideas I came up with. I recall I wrote in my notebook the following words: "Big Fucking Dragon." Shortly thereafter I wrote, "Kill him with paint." Surely a moment that will be immortalised in the pantheon of under-the-tree-sitting moments, right up there with Newton and the apple.

[...]

After its publication, some said the story was about the nature and the costs of creativity. Sounds right to me. Looking back, I seem to recall I was thinking a great deal about Ronald Reagan, and I believe now that my subconscious created the dragon as being emblematic of the Republican Party."

Jim >> Pile poil ce qu'il dit dans la postface.

		Jim : Pour ma part, je n'ai pas le souvenir d'un récit très sombre. Noir, oui, si on l'attend dans le sens "film noir". En tout cas, une lecture sympathique, pour peu qu'on soit dans une humeur rétro.

Sombre dans le sens où tout espoir pour l'espèce humaine semble impossible.
Noir au point de vue du récit, c'est unfait, tous les thèmes du roman ou du film noir sont là, même si le personnage principal n'est pas un privé.

Les tomes 3 & 4 de Walking dead, et le 5 ne devrait pas tarder.
C'est vraiment excellent.

		RisingSun : Sombre dans le sens où tout espoir pour l'espèce humaine semble impossible.

Entendu.
C'est ma mémoire qui flanchait...
(À l'occasion, je rejetterai un coup d'oeil à la fin de ce roman.)

Calibre de Ken Bruen, la nouvelle aventure de Roberts et Brant, les flics les plus déjantés de toute l'histoire du polar.
Comme toujours, les phrases cultes (Voir le topic Ces phrases qui vous ont plu) et l'humour ravageur sont au top. Et Bruen creuse d'avantage les personnages secondaires, notamment Porter ou Falls : il a un talent assez incroyable pour mettre des personnages attachants dans des histoires déjantées, mélange du sordide le plus extrême contrebalancé par un humour jouissif et une compassion à la Steve Rasnic Tem. Un très grand Bruen et donc un excellent polar.

Olivier, es-tu coincé dans une boucle temporelle dans laquelle septembre ne finit jamais ?