Lectures de mars, prends exemple sur les indiens...

entame VUK LE VAMPIRE DE bELGRADE de JL BIZIEN aux editions atelier mosesu
critique de Sire sur mon [url]http://blogajesskaan.blogspot.fr//url]

Ezechiel, le petit dernier Walking dead, dont la narration est orchestrée de main de maître. Ce tome confirme l'orientation : les zombies deviennent de plus en plus marginaux, et les relations humaines prennent le pas sur le reste, l'horreur étant plus que jamais présente.

Vol au-dessus d'un nid de fachos de Frédéric Haziza, une lecture politique fort intéressante.

Je commence Les années rouge et noir de Gérard Delteil.

Ai passé un excellent moment sur Bételgeuse : je le recommande chaudement à toutes et à tous.

		Olivier : Ezechiel, le petit dernier Walking dead, dont la narration est orchestrée de main de maître. Ce tome confirme l'orientation : les zombies deviennent de plus en plus marginaux, et les relations humaines prennent le pas sur le reste, l'horreur étant plus que jamais présente.

Je trouve que ça s'essouffle un peu, au contraire, et les choses ne s'arrangent pas par la suite : Rick prend de plus en plus de décisions précipitées et/ou idiotes alors que Neban et ses sbires ont toujours plus de chance, et au final le récit stagne ; sans compter qu'il ne s'agit au fond que d'une réédition de la problématique du Gouverneur matinée du syndrome de l'inflation (en gros, on prend à peu près les mêmes et on recommence mais en en rajoutant sur la difficulté histoire de faire croire que ça change : un peu comme dans Dragon Ball ou Ken le survivant quand le héros rencontre un ennemi plus balaise que le précédent, pour schématiser...), et sans oublier non plus que tout ça reste très attendu, pour ne pas dire convenu, comme si le thème du post-apocalyptique ne pouvait rien proposer d'autre que des groupes de survivants qui se prennent le chou pour la moindre connerie.

Bref, il y a un moment que je commence à me faire chier et si ça n'était pas aussi remarquablement bien écrit, je crois que j'aurais laissé tomber depuis longtemps : peut-être que les auteurs devraient se décider à mettre un point final à leur série, en fait – les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures, après tout...

Après le très bon " Toi qui vivais " de Frédéric Dard , un petit " Trash , Bloodfist , pour la détente....

		Citation : Je trouve que ça s'essouffle un peu, au contraire, et les choses ne s'arrangent pas par la suite : Rick prend de plus en plus de décisions précipitées et/ou idiotes alors que Neban et ses sbires ont toujours plus de chance, et au final le récit stagne ; sans compter qu'il ne s'agit au fond que d'une réédition de la problématique du Gouverneur matinée du syndrome de l'inflation [...] Bref, il y a un moment que je commence à me faire chier et si ça n'était pas aussi remarquablement bien écrit, je crois que j'aurais laissé tomber depuis longtemps [...]

Assez d'accord avec Gui.

Terminé Vuk, chronique sous peu sur le blog.
Ai commencé Intensité de Koontz

Fini le Delteil, longue et passionnante épopée, qui court de la fin de l'Occupation aux dernières années de Giscard.
L'auteur réussit parfaitement à saisir l'évolution du climat politique, de l'hystérie antifasciste d'un pcf qui veut, après la Libération, faire oublier son soutien au pacte germano-russe aux suites de mai 68, en passant par la guerre d'Algérie. Le choix, excellent de ses trois personnages principaux (un collabo qui a été assez intelligent pour se recycler après la guerre, une résistante gaulliste idéaliste qui essaiera de garder ses pauvres illusions sur l'homme du 18 juin, et le frère gay d'un résistant ftp mort dans des conséquences mystérieuses lors des combats de la libération), permet d'offrir des points de vue divergents et complémentaires, et d'éclairer les zones d'ombres d'une période et de ses idées politiques bien trop idéalisées et surestimées.
Un très bon roman, que je recommande vivement.

Je me plonge avec délice dans Delirium de Druillet, mémoires qu'il préfère intituler autoportrait. Un récit baroque, barré et absolument fascinant, notamment pour ses belles pages sur la sf.