Leur chef-d'œuvre

Comme nous avons peu ou prou épuisé les auteurs, je relance en propoant des éditeurs et des collections.

Présence du futur

Ailleurs et demain

OPTA

J’ai lu

Le livre d’or

		Olivier : Présence du futur Ailleurs et demain OPTA J’ai lu

C'est vaste !

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_ Le livre d’or

Faute d'avoir lu dans leur intégralité les livres d'or de Le Guin, Farmer, Vance ou encore Zelazny, je ne peux désigner le chef-d'œuvre de cette collection.

J'attribuerai quand même une mention spéciale à celui d'Alfred Bester, parce que son unique recueil publié en France rappelle qu'il n'est pas seulement l'auteur de classiques aussi brillants que Terminus les étoiles et L'homme démoli mais également un remarquable nouvelliste.
De plus, les fictions de ce volume sont bien encadrées, d'un côté par la préface de Jacques Chambon, de l'autre par le récit autobiographique Mes amours avec la science-fiction.

_ OPTA

Pour le contenu, la revue Fiction.
(s'il me faut cibler une période, ce serait a priori celle où Alain Dorémieux était aux commandes).

Pour l'esthétique, j'ai un faible pour la plupart des couvertures de la collection Anti-mondes.

		Citation : Faute d'avoir lu dans leur intégralité les livres d'or de Le Guin, Farmer, Vance ou encore Zelazny, je ne peux désigner le chef-d'œuvre de cette collection.

J'aime beaucoup ceux d'Andrevon, Dorémieux (magnifiquement orchestré par Andrevon, qui connait très bien l'homme et l’œuvre : un modèle du genre) et Curval (fait par Ruellan).
Ballard est également excellent, notamment la longue préface de Robert Louit.

Spinrad est très bien, Disch aussi (on y découvre son talent pour la short short grinçante et une magnifique préface de Duvic).
Ceux de Sturgeon, avec notamment Sculpture lente, l'un de ses rares prix.
Le Wyndham est également très bon.

J'ai beaucoup moins aimé les Sheckley, Aldiss, Kngith, Orbit, Priest (pas fan de ses nouvelles).

Le Simak est une excellente surprise. Simak est pour moi l'un des meilleurs nouvellistes de la sf, et il se lâche bien plus dans ses nouvelles que dans ses romans.

		Citation : J'attribuerai quand même une mention spéciale à celui d'Alfred Bester, parce que son unique recueil publié en France rappelle qu'il n'est pas seulement l'auteur de classiques aussi brillants que Terminus les étoiles et L'homme démoli mais également un remarquable nouvelliste. De plus, les fictions de ce volume sont bien encadrées, d'un côté par la préface de Jacques Chambon, de l'autre par le récit autobiographique Mes amours avec la science-fiction.

Et le magnifique appareil critique de Jacques Chambon !

La machine aux yeux bleus d'Ellison est celui qu'il n'a jamais eu.

+1 sur les livres d'or de Dorémieux, Ballard, Spinrad, Disch et Sturgeon.

D'accord aussi, et hélas, sur celui de Knight, qui ne comporte pas ses meilleurs textes...

D'autres qui m'ont plu : ceux de Leiber et Matheson.

Pour Présence du futur et Ailleurs et demain, je crois que leurs chefs-d'oeuvres sont leurs débuts de catalogues.

Si l'on s'en tient aux dix premiers titres de chacune, on trouve :
_ pour la première, Bradbury et Les chroniques martiennes puis Brown, Lovecraft, John Campbell (Who goes there ?), Jean Ray, Bester et Matheson.
_ pour la seconde, Le vagabond puis En terre étrangère, Dune, Ubik et La main gauche de la nuit.

Avec pareilles bases, on peut voir venir et proposer de temps en temps des publications moins évidentes.

		Citation : D'autres qui m'ont plu : ceux de Leiber et Matheson.

Vu le génie de Matheson en matière de nouvelle, je place même l'intégrale dans ses chefs-d’œuvre.

		Citation : _ pour la première, Bradbury et Les chroniques martiennes puis Brown, Lovecraft, John Campbell (Who goes there ?), Jean Ray, Bester et Matheson.

Je trouve que Présence du futur a été l'une des meilleures collection pour les nouvelles, notamment francophones (Andrevon, Cousin, Andrevon & Cousin, Curval, Jouanne, Verney). Les deux romans de Daniel Walther sont des bijoux d'intelligence, notamment l'un kafkaïen, l'autre réécriture vertigineuse de L'odyssée.
Pour les nouvelles étrangères, Disch et sa Poussière de Lune est au premier rang (ce couple d'Américains en vacances au Maroc, ou cet écrivain pris entre les étages d'un centre commercial, quel génie !), ainsi que le recueil de Charles Beaumont. Sans oublier, bien sûr Bradbury.
Et puis en roman, Substance mort de Dick,quelle claque !

Ailleurs et demain a fait la part belle à de bons auteurs francophones également, notamment Jacques Sternberg (qui a publié un recueil de nouvelles classiques, de par leur longueur, un régal), et bien sûr Philippe Curval.
Mais aussi Samuel Delany, Dick (Au bout du labyrinthe est un de ses très bons romans les plus méconnus).