Soutenons Denis Guiot

		Citation : Autant je comprend le rafut autour des caricatures de Mohammed - d'une part parce-que non seulement c'était une personne mais en plus elle ne peut pas se défendre contre ces attaques vu qu'elle est décédée, et d'autre part parce-que le message était trop généralisé à l'ensemble des musulmans pour que des gens qui n'ont rien à voir avec Al-Quaïda

Je ne suis pas sûr de ça, mais attention, terrain glissant ;))

		Citation : Chacun a le droit d'exprimer des idées, même nauséabondes, voire franchement puantes, c'est bien le credo de la démocratie...

Je ne suis pas sûr de ça

		Citation : N'oublions pas que Mein Kampf est encore disponible en librairie

Je ne pense pas non plus.

		Citation : Refuser de publier un livre sous le seul motif qu'il pourrait ne pas plaire à des actionnaires ne me semble pas un critére éditorial

+1.
De plus, je n'y connais pas grand chose, mais le bouquin devait sortir si j'ai bien compris. J'imagine que son auteur était au courant, et on pourrait renifler le contrat oral, ou quelque chose comme ça, non ? Avoir peur d'actionnaires, c'est commun, j'imagine aussi. Avoir peur d'actionnaires catho (ou autre, hein) ça rajoute un quelque chose. Devant un actionnaire, on doit d'abord assurer le rendement de son investissement, c'est déjà un problème. Avec un actionnaire idéologique, si on doit faire attention au contenu, humm... Maintenant, ça arrive sûrement bien plus souvent qu'on ne le pense, mais c'est pas une raison pour ne pas dire un mot quand on a l'occas... :S

Après vérification, c'est bon, ils m'ont ajouté à la liste...

Je ne vois pas de quel droit on imposerait à un éditeur de publier ce qu'il ne veut pas publier.

Au nom de la liberté, un éditeur est libre de publier ce qu'il veut publier. Au nom de cette même liberté, il doit être libre de ne pas publier ce qu'il ne veut pas publier. Cette règle reste valable lorsque l'éditeur est un groupe chrétien.

Les termes de "censure" de "pratiques moyen-âgeuses" me semblent inadéquates ici.

JCV

La question n'est pas là. Evidemment qu'un éditeur a le droit de publier ce qu'il veut, ce qui est scandaleux c'est qu'un éditeur s'autocensure pour ne pas causer de déplaisir aux actionnaires. Car le problème, en l'occurence c'est que ce n'est plus le directeur de collection qui décide de sa politique éditoriale, mais les actionnaires et les comptables, et ça c'est inadmissible.

En bref : mort au capitalisme !

Ce n'est pas une pétition qu'il faut faire, c'est la révolution !!!

Ah ah, ouais c'est un peu l'idée. Un éditeur est une boite privée ok, qui doit faire du pognon pour survivre, ok, mais si en plus il faut être politiquement correct.......

		K2R2 a écrit : La question n'est pas là. Evidemment qu'un éditeur a le droit de publier ce qu'il veut, ce qui est scandaleux c'est qu'un éditeur s'autocensure pour ne pas causer de déplaisir aux actionnaires.

Je crois au contraire que la question est bien là! Les actionnaires sont les propriétaires de la maison d'édition, et sauf à jouer sur les mots, ils sont donc "l'éditeur".

JCV

Peu importent les raisons pour lesquelles la maison d'édition ne veut pas publier: raisons comptables, crainte des actionnaires, etc. ... il s'agit de raisons internes à la maison d'édition. Ces raisons ne changent rien au principe: l'éditeur est libre de publier ce qu'il veut, et de ne pas publier ce qu'il ne veut pas.

Depuis quand un actionnaire est-il spécialiste de littérature et d'édition, qu'est-ce qu'il y connaît. Le rôle d'un actionnaire est d'apporter du capital et d'empocher une partie des bénéfices via ses dividendes, et c'est déjà énorme. Qu'il se mêle de finances et laisse la littérature en paix. Tant que sa maison d'édition gagne du pognon, qu'est-ce qu'il en a à foutre.


Désolé pour le ton un peu virulent, mais j'ai un peu de mal à encaisser ce genre d'affaire.

Je suis tout à fait d'accord avec K2R2.
Un actionnaire s'occupe des finances, il n'a pas à vouloir s'occuper de ce que publie son directeur de collection, surtout quand il s'agit de quelqu'un comme Denis Guiot, dont la compétence ne saurait être mise en doute.