The Horror ! The Horror !

Un autre nom en passant : Joe R. Lansdale.
La part fantastique horrifique de son œuvre a été presque totalement délaissée dans nos contrées où on lit surtout ses polars déjantés.

Un petit tour sur noosfere pour confirmer.

		LeGaidol : Joe R. Lansdale

Ah oui, on ne peux l'oublier. C'est un peu une figure tutélaire du genre (et du croisement des genres).
Et ses nouvelles figurent encore en bonne place dans les anthologies récentes.

Même chose pour Joyce Carol Oates.

Barker, Baker, Etchison, Baker, Morrell..?

		lacroute : Barker, Baker, Etchison, Baker, Morrell..?

Ben, initialement, je comptais mettre en lumière la nouvelle génération et, pour les anciens, mentionner les plus actifs et ceux qui produiraient des ouvrages majeurs.

Hélas, Dennis Etchison n'est plus de ce monde.
Quant à Clive Barker et (Scott ?) Baker, il semble qu'ils n'aient plus publié de fiction depuis assez longtemps, voire très longtemps...

Reste David Morrell (le papa de Rambo) que je connais peu, même si j'avais beaucoup apprécié sa nouvelle, Orange pour l'angoisse, bleu pour la folie.

		Citation : (Pas encore lu son roman, Cauchemar cathodique.)

Le bonhomme est clairement meilleur en nouvelles, mais son roman vaut le coup d’oeil, pour son regard décapant sur les séries et le Hollywood des années 80.

Lue sur le fb de l'éditeur Monsieur Toussaint Louverture, cette annonce d'une future parution qui devrait réjouir plus d'un amateur d'horreur.

		Citation : Blackwater est une saga familiale dans le deep south américain publiée en 1983, en 6 volumes que nous réunissons un seul livre. . L'histoire débute après une crue qui a ravagé la petite ville de Perdito, en Alabama, mais également permis la rencontre entre Oscar Caskey et la mystérieuse Elinor Dammer. . Michael Mcdowell (1950-1999) a publié une douzaine de romans (plusieurs ont déjà été traduits en français). Il est à l'origine du scénario de Beetlejuice (réalisé par Tim Burton) et de L'étrange Noël de Mister Jack. Son dernier roman a été terminé par Tabitha King après sa mort et publié de façon posthume. . Même si Michael Mcdowell était spécialisé dans la littérature d'horreur, comme Dean R. Koontz et Stephen King, son magnum opus, Blackwater est bien plus une grande saga où il est en permanence question de pouvoir, de liens, de choix, de pactes et d'argent. . Le roman qui fera sans doute 800 pages est en cours de traduction par Yoko Lacour. Il paraîtra peut-être au second semestre 2021.

Hmm interessant , le broche complet est dans des prix abordables , je vais regarder ca de plus pret ...

[cite=LeGaidol]Michael McDowell (...) son magnum opus, (...) en cours de traduction (...)[/url]
Oh, une résurrection ! ^^

(ça change des avis de décès...)


Jamais lu McDowell, bien que j’avais envisagé son roman Cauchemars de sable
(The elementals), suite à la lecture de l’Atlas des brumes et des ombres, le guide de lecture établi par Patrick Marcel.


J’aime bien ces vieilles couvertures de livres de poche ; ça renvoie à toute une époque.

Un illustrateur en vogue, Matthew Revert, s’en inspire pour des "à la manière de"
(traces d’usure incluses ! ^^)

J'ai donc lu une nouvelle du bonhomme dans cette antho, mais je n'en garde aucun souvenir.
J'avais par contre été bluffé par Campbell et McCamon (que j'avais déjà lu dans le TDI 6), et Bloch détonnait par son côté vieillot.

Edit : il est trop tard pour que reprenne le message d’introduction de ce fil de discussion, mais avec le recul je regrette un peu d’avoir fait des manières quand il s’agissait de qualifier l’horreur (ou l’horror, même si les deux termes ne recoupent pas forcément les mêmes territoires en anglophonie et francophonie) de genre.

L’horreur, prise comme domaine littéraire ou éditoriale, a son histoire, son corpus d’œuvres de références, ses études critiques... : toutes choses constitutives d’un genre.