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Une promenade dans la bibliothèque de sandrine |
13/12/2014 à 19h59 |
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j'avais dans l'idée un truc dans ce genre, tirer de mes étagères quelques couvertures de livres qui peuvent présenter un intérêt particulier (à cause de leur auteur, titre, éditeur, collection, couverture, usw...). Je ne suis pas sûre que cela intéresse les foules mais comme je suis très attachée à CSF, on peut essayer.
Nous allons donc commencer par des formats moyens (reliés ou pas) en anglais because la production en VF ne présente pour moi aucun mystère (hélas, il ne doit pas m'en manquer beaucoup) et ne présente pas ce côté "exotique" que me plaît bien. Etant une fille organisée (ou du moins mes bibliothèques le sont), ça sera même par ordre alphabétique d'auteur.
Un roman de Poul Anderson ici dans une version destinée à "un club du livre" britannique à la fin des années 60. On remarquera l'extrême laideur de l'ensemble et l'utilisation de photographies assez typique de l'époque et du lieu. Inédit en france sous cette forme, le roman est un fix-up de textes que l'on a pu lire dans Fiction.
Un omnibus de Piers Anthony qui regroupe les trois romans parus en traduction au CLA en deux volumes (le dernier étant plutôt cher pour le résultat final). Au fur et à mesure le tout sombre dans les délires propres à l'auteur avec un background qui se complexifie et des considérations mystico-fumeuses.
Un autre omnibus nettement plus récent (Baen 2010) au packaging typique de l'éditeur (avec quand même du Eggleton en couverture, même si l'on sent la fatique du maître en comparant ses dessins avec d'autres de la même période, souvent bâtis sur le même principe avec l'immuable fusée en arrière-plan). Christopher Anvil vaut mieux que cette resucée de Coeurl, sachant que les textes rassemblés ici (merci quand même à l'éditeur et à Eric Flint pour leur travail) sont parfois très loin du space-opéra puisqu'on peut y trouver le rare roman The Day the Machines Stopped ou des nouvelles policières d'ailleurs parues dans EQMM. Ce volume n'est pas le meilleur (c'est le dernier et cela se voit) d'une série au look trompeur, Anvil étant parfois très proche d'un Sheckley, d'un Russell ou d'un Schmitz (et pas d'un Ing ou d'un Drake) et en tout cas bien représentatif d'un space-opéra humoristique et plaisant à lire.
En espérant ne pas être trop ennuyeuse.
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dernière édition : 13/12/2014 à 20h00
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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine
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15/12/2014 à 09h33
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| | | | | | sandrine :
En espérant ne pas être trop ennuyeuse. |
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Bien au contraire,
en ce qui me concerne, et je ne suis certainement pas le seul !
Pour ce côté "exotique", ces couvertures évocatrices (et ces titres... : " Of man and manta", tout un programme !) et ces petits textes informatifs sur des auteurs qui sont parfois tombé dans l'oubli du moins en France : merci sandrine !
PS : j'aimerais bien savoir ce qu'en pense les plus jeunes membres de Culture-SF à qui les noms d’Anthony et Anvil sont peut-être inconnus.
(d’autant que les bouquinistes – chez qui je découvrai ces noms (et la SF) à la fin des années 90 – ne sont aujourd’hui pas loin d’être une espèce disparue, du moins « IRL »)
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine
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15/12/2014 à 13h01
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retours positifs, donc. On peut continuer :
Catherine Asaro est sans doute l'une des femmes les mieux armées pour écrire de la Hard Science (doctorat en chimie théorique), pourtant sa longue série Skolian Empire est plutôt destinée à celles qui on gadré une âme de midinette avec des hsitoires d'amour entre personnages beaux, riches et puissants (et jeunes). Ascendant Sun avec sa couverture typique de Julie Bell est un titre du milieu de la série. Au vu des promesses de premiers titres, on se dit que le côté obscur d'Harlequin l'a emporté sur le côté clair de Benford et consorts. Dommage.
Neal Asher est sans doute beacoup plus violent, et déploie son côté gore dans un univers ( Polity) qui n'a rien à envier à celui d'Asaro avec ses multiples sous-séries. Le titre ci-dessus fait partie des aventures de Ian Cormac. Il s'agit d'une des premières éditions de chez Night Shade Books (du temps de leur splendeur avant qu'ils ne soient blacklistés par la SFWA) des ouvrages bein plus beau (à mon avis) que leurs reprises chez Tor, plus criardes.
Repartons quelques années en arrière avec le dernier opus de la tétralogie Radix d'A. A. Attanasio. Un ensemble dont les lecteurs francophones ne pourront lire que les tomes 1 & 3, par un de ces mystères que seul St. Gérard peut expliquer. Il est vrai qu'après le choc qu'a été Radix, le reste part un peu dans tous les sens avec en particulier un deuxième tome ( In Other Worlds) qui accuse une nette baisse de régime. L'illustration "géométrique" de Shusei est en tout cas typique de celles utilisées par Bantam à l'époque (il ou elle illustrera d'ailleurs les quatre volumes).
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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine
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16/12/2014 à 15h50
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cette novella de Paolo Bacigalupi faisait initialement partie d'une paire avec un texte de longueur identique de Tobias S. Buckell ( The Executioness) dans le cadre d'un projet de livre audio. Indépendamment des qualités du texte (une idée moyennement originale sur le prix à payer pour utiliser la magie) et des prestations offertes par le livre (tirage signé, numéroté et limité à 300 exemplaires, illustrations intérieures de Drummond), ce petit volume est caractéristique de certaines dérives potentielles des small press. A 45 dollars pour une centaine de pages, il s'agit de livres de plus en plus exclusifs (et donc de plus en plus chers) qui compliquent sérieusement l'accès aux textes pour des lecteurs lambda. Si cette novella, pourtant nominée au Nebula n'a été reprise que dans UNE seule anthologie chez Tachyon, sa "soeur" n'existe qu'en édition limitée et ne pourra que difficilement rencontrer son public.
Nettement plus abordable est ce roman, The Sons of Heaven, le dernier tome de la série Company par Kage Baker (même si une partie des textes composant ce vaste cycle ont été publiés dans des éditions de luxe). Le décès en 2010 de l'auteur rend d'ailleurs la poursuite du cycle peu probable. J'ai été un peu déçue par le fait que Baker se soit "auto-coincée" en dévoilant dès le début la fin de l'histoire. Une fois celle-ci atteinte, j'avoue que j'ai été peu être légèrement frustrée d'autant que le tout est plutôt flou. Une fois de plus, les lecteurs francophones ne risqueront pas une telle déception finale sachant que seuls les deux premiers romans ont été traduits.
Finissons par un petit cours sur comment reconnaitre les diverses éditions de Ian M. Banks (parce qu'en fait il n'y a guère de choses particulières à dire bibliographiquement sur l'auteur hormis quelques raretés). Pour tout Banks (un peu ancien), il existe donc les versions suivantes (sous divers formats) :
les premiers Orbit britanniques (Keith Scaife) avec leurs bandeaux noirs,
les poches américains de chez Bantam (généralement Paul Youll) avec leurs lignes d'hieroglyphes,
la deuxième série d'Orbit britanniques (monochromes par Salwowski, une couleur par titre),
et enfin les reprises US par la branche locale d'Orbit (illustration par le studio Blacksheep).
Problème de fin de cours : Sachant qu'il existe souvent trois formats (relié, broché et poche), trouvez combien d'étagères il faut pour avoir toutes les variantes possibles.
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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine
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17/12/2014 à 17h58
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The Man Who Pulled Down the Sky est le premier roman publié (en 1987) de John Barnes, sous le patronnage d'Isaac Asimov (dont le nom est écrit en plus gros que celui de l'auteur !). Un premier roman très Heinleinien avec une inversion du motif habituel de la lutte Terre-colonies spatiales où les méchants sont les colonies et non la Terre. Ce titre ne laissera pas un grand souvenir (il ne sera pas réédité après 1988) alors que la carrière de Barnes sera plus réussie, alternant série alimentaires ou juvéniles ( Timeline, Jinnaka, Timeraiders) avec d'autres plus ambitieuses ( Million Open Doors Universe, Directive 51) et des standalones dans divers sous-genres : catastophe avec Mother of Storms (traduit en VF), Fantasy avec One for the Morning Glory (lui aussi traduit) ou complètement inclassables comme Gaudeamus.
Avec pas mal de choix possibles dans les livres de Baxter, voici peut-être un des moins connus, The H-Bomb Girl, un juvenile à la couverture particulièrement voyante. Voyage dans le temps et uchronie à base de crise des missiles cubains sont au programme de cet opus sympathique sans plus. Un des rares titres de l'auteur qui ne fasse pas partie d'une de ces séries qu'il affectionne.
Barrington J. Bayley est un auteur britannique qui serait à peu près complètement oublié, si ce n'était sa participation à New Worlds (il était proche de Moorcock). Il a pourtant à son actif une oeuvre importante en quantité même si la qualité laissait parfois à désirer. Assez proche de Brunner en terme de carrière, il écrira pour les mêmes marchés (par exemple des Ace Doubles et des romans chez DAW) surtout des space opéras parfois un peu plus complexes qu'il n'y semblait à première vue. Sa percée aurait sans doute pu se faire tardivement avec The Zen Gun, un titre remarqué (traduit en A&D) mais le livre sera sans vraie suite, Bayley terminant sa carrière en écrivant pour la franchise Warhammer. Annihilation Factor (ici chez A&B avec une couverturte typique de John Harris) puisqu'il sortira au Masque SF sous un titre que vous trouverez facilement.
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dernière édition : 17/12/2014 à 17h59
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