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Une promenade dans la bibliothèque de sandrine


  Sujet proposé le 13/12/2014 à 19h59 par sandrine
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BC

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05/01/2011
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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 19/01/2015 à 15h02  

Citation :

il existe une version française de ce titre sortie chez DLM (la maison d'édition de Francis Valéry) dans son format caratéristique, un livre presque aussi dur à trouver que l'original.

Non pas dure à trouver la VF
http://www.amazon.fr/Notre-Dame-Tchernobyl-Greg-Egan/dp/2877950867/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1421675881&sr=8-1&keywords=Notre+dame+de+Tchernobyl
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Franz

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30/05/2005
3144 messages
RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 20/01/2015 à 17h21  
Merveilleuse ballade, pourvu que cela dure!
Merci Sandrine
Signature de Franz C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases...
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sandrine

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17/09/2005
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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 21/01/2015 à 16h18  


Gordon Eklund est un auteur à la carrière un peu atypique. Plus ou moins associé à la branche américaine de la New Wave dans les années 70 (son premier roman, The Eclipse of Dawn / Le silence de l'aube, sera le premier Ace Special), il publiera en parallèle dans de nombreuses anthologies originales (un domaine alors en plein boum) et dans des magazines de second niveau (Amazing, Fantastic). Il sera ensuite associé avec Gregory Benford pour plusieurs titres mais ne réussira pas vraiment à percer en solo. Sa fin de carrière (en ce qui concerne le genre) sera annoncée par sa participation à l'aventure Laser Books et se concluera par des novelizations de Star Trek et une tentative d'utiliser le nom de E. E. Smith avec la série Lord Tedric dont c'est le premier volume (il y en aura 4 en tout avec visiblement un succès décroissant).



un superbe ordinateur comme on les imaginait au milieu des années 80 (ici en 1986 par Barclay Shaw) pour parler de G. C. Edmonson, un auteur complètement oublié qui a pourtant été un peu (ses nouvelles) traduit en France dans les années 50-60 dans Fiction. D'origine mexicaine, on croise souvent des indiens ou des paysages d'Amérique centrale dans ses romans (par exemple dans Blue Face). Sa série la plus connue reste Time Stream (2 romans) sur le thème assez classique du voyage dans le temps. Un auteur mineur mais qui, dans mon souvenir, reste sympathique (du genre Chad Oliver ou Charles Harness).



Mortal Remains (il y a aussi un sous-titre à rallonge) est un roman de l'auteur britannique Christopher Evans (il y a un autre Christopher Evans, un psychologiste connu dans le genre pour quelques anthologies). C'est un exemple assez peu connu du Nouveau Space Opera anglais, un livre qui n'a pas eu un grand retentissement mais qui est pourtant pétri de qualités. C'est aussi presque le dernier livre de Evans (il sera seulement suivi plus de dix ans plus tard par le quasi post-apo et confidentiel Omega qui n'existe qu'en édition limitée), un auteur qui aura pourtant donné quelques titres intéressant comme le coloré Capella's Golden Eyes, les paranoïaques In Limbo et The Insider et l'uchronie à la divergence originale (à l'épqoue en tout cas) Aztec Century.
dernière édition : 21/01/2015 à 16h21   Consulter le profil de sandrine  Envoyer un message privé à sandrine  
sandrine

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17/09/2005
2610 messages
RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 29/01/2015 à 15h11  

malgré le fait que Philip José Farmer bénéficie d'une réputation flatteuse dans notre pays (sans doute en partie à cause de sa réelle ou supposée audace en matière de
moeurs), il existe une partie de ses oeuvres qui n'a pas été traduite en VF. En plus de romans vraiment mineurs comme par exemple Tongues of the Moon (pas "Farmérien" pour deux sous) c'est le cas de sa trilogie Dayworld (basée sur une célèbre nouvelle et dont c'est ici le premier tome). Même si l'ensemble accuse une nette baise de régime au fur et à mesure des romans, le premier tome reste assez frais (surtout pour qui ne connaît pas la nouvelle de départ). Il est étonnant qu'il n'ait pas eu les honneurs d'une traduction alors que des titres largement inférieurs ont été publiés, en particulier dans la terrible (au sens négatif) collection Les Best Sellers du Fleuve Noir.


Michael (F.) Flynn est un autre des ces auteurs (ici américains) complètement (ou presque) inconnus en VF malgré une production non négligeable (une grosse douzaine de romans, une cinquantaine de nouvelles) et la reconnaissance des ses pairs (il a été le premier récipiendaire de la Heinlein Medal). On lui doit diverses séries de space opera (plus ou moins imbriquées entre elles), une sorte d'uchronie/histoire parallèle (Eifelheim, son unique texte traduit) à l'intrigue déjà lue, et quelques standalones d'inspiration libertaire (ou pire). Son meilleur livre est sans doute In the Country of the Blind, une histoire d'histoire guidée qui mélange l'uchronie à la Sterling/Gibson, la psychohistoire d'Asimov et les histoires de sociétés secrètes gouvernant le monde. A noter que cette édition (Tor 2001) a été révisée par l'auteur par rapport à la sa première parution (en serial dans Analog et chez Baen en 1990).


on ne connaît Alan Dean Foster en VF que par ses très nombreuses novellizations ou media tie-ins (il doit bien y en avoir une douzaine de traduites, surtout chez J'ai Lu). Pourtant, même s'il en existe encore bien plus qui sont restés inédites, on ne peut réduire sa carrière à cette activité. Il a en effet écrit un grand nombre de romans qui n'appartiennent pas à des franchises. Il y tout d'abord des textes isolés, souvent dans une veine humoristique (je n'ai pas dit qu'ils étaient amusants, mais je suis méchante) proches de l'esprit d'Eric Frank Russell (avec qui il a d'ailleurs réussi à collaborer de façon posthume sur Design for Great-Day). Son oeuvre principale est la série Humanx Commonwealth (elle se sub-divise en plusieurs sous-ensembles). C'est du space opera (parfois aux limites du juvenile avec les Pip & Flinx, du moins dans les premiers tomes) plein de planètes colorées, d'adversaires caricaturaux (les Aans), d'alliés étonnants (les insectes Thranx), de reliques fabuleuses, de races anciennes et de complots gelactiques. C'est rarement complètement original, car avec un minimum de Culture-SF (!) on s'aperçoit que sur la trentaine de titres de la série, Foster revisite à peu près toutes les bonnes idées du genre, y compris les BDO abev l'arme pyramidale qui donne son titre à The Tar-Aiym Krang présenté ci-dessus (Del Rey 1975) mais c'est plein d'un humanisme rafraichissant et cela rencontr(ait) en tout cas un grand succès dans les pays anglo-saxons (certains titres ont été réimprimés des
dizaines de fois).
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BC

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 29/01/2015 à 23h45  

Citation :

Son meilleur livre est sans doute In the Country of the Blind,

Il y a dans cette édition, une postface intéressante qui est la reprise d'un article de Flynn dans Analog, "an introduction to psychohistory". Entre deux, des universitaires ont utilisé le terme de psychohistory pour désigner tout à fait autre chose que la psychohistoire d'Asimov revisitée par Flynn, du coup il a rebaptisé son article dans cette édition : "an introduction to cliology". C'est une recension de certains modèles mathématiques (assez basiques : périodicités diverses, loi de Poisson, loi de Zipf...) utilisés en histoire, économie, sociologie, notamment pour expliquer ou prévoir des événements. Il évoque par exemple la théorie des places centrales de Christaller, que l'historien utilise IIRC dans Eifelheim pour montrer justement qu'il devait y avoir un village à tel endroit, qui a été rayé de la carte.
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sandrine

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17/09/2005
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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 04/02/2015 à 16h17  


Robert L. Forward est l'un des plus importants praticiens de la Hard Science. Un peu comme Hal Clement, il n'a pas laissé une oeuvre très importante en terme de quantité (une dizaine de romans et autant de nouvelles) mais la plupart de ses textes sont clairement au centre de ce sous-genre de la SF. L'un des rares auteurs à être un "véritable" scientifique (il était docteur en physique) il est surtout connu pour deux séries : Dragon's Egg (2 romans dont le premier est présenté ci-dessus dans son édition originale) et Rocheworld (5 romans écrits pour une bonne partie avec divers membres de sa famille) dont le tout premier (ci-dessus dans son édition originale) représente un des sommets de la Hard Science (même si les extraterrestres sont minuscules). Pour le reste de sa production, ses nouvelles sont dispensables et ses autres romans n'ont pas eu un grand retentissement sans doute parce que trop convenus (Martian Rainbow), alambiqués (Timemaster) ou ne reposant que sur un gimmick (Camelot 30K qui reste le meilleur du lot malgré une certaine similitude de principe avec Dragon's Egg).



ce recueil de nouvelles à la couverture qui pique fort les yeux rassemble des nouvelles de John Russell Fearn. Nous avons déjà évoqué cet auteur britannique à la productivité légendaire et aux pseudonymes multiples (et parfois partagés), une sorte de Fleuve Noir Anticipation à lui tout seul. Sous l'impulsion de Philip Harbottle (qui est me semble-t-il chargé de l'héritage littéraire de JRF), un des meileurs connaisseurs de la SF britannique, le conglomerat Wildside a publié ces dernières années pas mal de textes de Fearn et d'autres éditeurs (Gryphon par exemple) ont aussi repris des romans, en particulier la série Golden Amazon, montrant clairement l'existence d'un marché pour ce type de publications un peu typées "rétro".



dans le même ordre d'idées, mais de l'autre côté de l'Atlantique, l'émergence d'une offre sérieuse d'impression numérique à la demande (POD) par divers prestataires (y compris Amazon) à permis de remettre à la disposition des lecteurs non collectionneurs acharnés (c'est à dire n'ayant pas les éditions originales) des textes de SF anciens ou rares par des auteurs actuellement oubliés (même s'ils ont souvent été très connus à leur époque). C'est la démarche initiée par John Pelan au sein de Ramble Press qui a sorti une bonne dizaine de recueils comme celui-ci sous une présentation (toujours la même), qui, il faut le dire, ne fait pas vraiment envie. Ce volume est consacré à Raymond Z. Gallun, un auteur de pulps des années 30 dont le titre de gloire est d'avoir écrit la célèbre nouvelle Old Faithful/Le vieux fidèle. On admirera la persistance de Gallun, qui même complètement passé de mode, réussira quand même à faire paraître quelques romans dans les décénnies suivantes. La plupart d'entre eux (Skyclimber, Bioblast) ne connaîtront d'ailleurs qu'une seule édition/impression et sont de ce fait assez rares (ils sont aussi assez médiocres pour ceux que j'ai lus).
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sandrine

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 16/02/2015 à 18h55  


Too Many Magicians (ici l'EO américaine) est le seul roman de la série Lord Darcy de Randall Garrett (si l'on exclut les deux suites chez Ace commises à la fin des années 80 par Michael Kurland). On ne présente plus cette uchronie qui mélange les codes propres à ce genre avec une dose de magie rationnalisée. Le tout forme une sorte de CSI:London avant la lettre avec le beau et ténébreux Lord Darcy combattant les machinations de l'empereur de Pologne. Les connaisseurs apprécieront d'ailleurs l'hommage rendu à Garrett par Elizabeth Bear (question : Dans quelle série ?). Garrett a souvent été un associé de Silverberg (sous divers pseudonymes) et a un profil assez proche même si sa carrière n'a jamais vraiment décollé. Pourtant, son côté humoristique (parfois trop forcé) me l'a toujours rendu plus sympathique que ce dernier dont la tête a parfois un peu enflé.



Mark S. Geston est encore un de ces météores ;-) qui traversent régulièrement les cieux de la SF. On est ici entre les années 60 et 70 et Geston publie quatre romans qui font forte impression à l'époque. Ils seront d'ailleurs tous repris au CLA au début des années 80. Stylistiquement assez sophistiqué et thématiquement assez sombres, ces titres seront hélas sans suite, sauf au début des années 90 où Geston sortira Mirror to the Sky une sorte d'enquête artistico-extraterrestre qui est, à mon avis de simple lectrice, sans doute le meilleur roman de sa production. De nouveau hélas, on ne reverra plus jamais Geston (en fait pas vraiment puisqu'on peut trouver deux nouvelles postérieures à ce dernier roman, mais c'est tout). Une voix qui n'a pas pu/su se faire entendre mais qui était pourtant prometteuse (on ne chipotera pas trop sur les deux titres de quasi-fantasy moins originaux).



sous la plume de David Gerrold, When HARLIE Was One fait partie du vaste sous-ensemble des titres de SF consacrés à l'émergence d'une IA. Depuis la Bossy de Clifton & Riley jusqu'au Wintermute de Gibson et au-delà, les histoires d'ordinateurs pensants ont encombré les étagères du genre. Fix-up de plusieurs nouvelles (parues partiellement en français dans Galaxie 2ème série), ce roman sera remanié par l'auteur à la fin des années 80 dans un texte assez peu fréquent. Avec le très Heinleinien The Man Who Folded Himself/L'homme éclaté, ces romans marquent sans doute le zénith de la carrière de Gerrold, carrière dans la SF adulte (il écrira quelques juvéniles dans les années 2000) que l'incapacité de l'auteur à finir la série Chtorr malgré les attentes des fans a sans doute mené à une fin prématurée. De toute façon, il reste peu connu des amateurs francophones, faute de traductions suffisantes : quatre romans hors franchises et novelizations, jamais réédités et parus dans des collections assez obscures (sauf justement celui-ci). Cela nous a privé par exemple de Chess with a Dragon, un roman assez amusant, visiblement inspiré de Laumer.
dernière édition : 16/02/2015 à 19h00   Consulter le profil de sandrine  Envoyer un message privé à sandrine  
BC

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 16/02/2015 à 22h25  

Citation :

un de ces météores ;-)

Pas de souci...

Citation :

l'hommage rendu à Garrett par Elizabeth Bear







Citation :

parues partiellement en français dans Galaxie 2ème série


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SFovore

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RE : Une promenade dans la bibliothèque de sandrine 31/05/2015 à 01h31  
Très Sympa ta bibli Sandrine, il faudrait que je finisse par le lire un jour ce Lord T.
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