en Juin, n'oublie pas ta broche à foin

		Citation : un auteur connu loue un univers à un auteur moins connu

A louer

Vous, intrépides voyageurs temporels, en quète d'un hâvre de paix, buccolique et provincial; loin du stress de la vie urbaine; pensez au cadre campagnard dans lequel Gus Flaubert me fit évoluer. L'écrivain géniteur qui de papier me fit une vie d'encre, de mots et de plume ne peut plus prétendre aux copyrights. Le virtuel qui m'est à présent échu me semble réalité suffisante pour faire fructifier mon existence au pays de l'euro.

De l'escarpolette au fond du jardin, de l'absinthe sur son sucre servie sous la glycine ombragée de la terrasse sud, en passant par la promenade dominicale sous les remparts de la ville... offrez-vous l'univers Flaubertien qu'en mots vous utiliserez uchroniquement pour vos récits anticiposciencefictionnesques.

Pensez à ce steampunk français qui pourrait être sous votre clavier, pour peu que vous le souhaitiez, loin des trop attendues aventures londoniennes et victoriennes.

Et d'une autre, de nouvelle. A mon sens hors pair. Mais peut être suis-je trop sensible à la prose de Fazzi et à ses préoccupations thématiques..?

Issue de "Notre Dame aux Ecailles". Celle au titre du même nom.

L'attaque tout en finesse et en mots simples, habilement choisis, d'un thème fantastique courant, croisée avec...mais ne pas trop en dire, sinon que celà peut nous concerner tous, hier aujourd'hui ou à venir.

Bongu: sans larme en bordure d'oeil pour en boucler la lecture je n'ai pu résister, la boule d'angoisse est venue mais celle aussi de soulagement. Au détour d'une simple phrase, non pas pourtant celle de conclusion, qui mord les tripes et noue la gorge dans un étau de mots d'une efficacité redoutable.

De ce recueil j'ai bien envie de chronique sur CSF, mais les 2 coups de coeur (jusqu'à présent..!) me poussent trop vite à m'étaler ici.

A relire, ce qui précède tape fort bourrage de cranes. Mais je laisse tel que. Fazzi m'a envoûté. Pas ma faute.