van vogt est-il has been ?

		Citation : Attends-moi dehors, morca : le masculin de "une misandre", c'est "un gros c..."Bon, j'avais prévenu...

Oula, c'était un trait... nous risquons la guerre des bleus et des roses...
beu...
Je m'offusque d'ailleurs de voir que la gente féminine entend comme insulte dégradante - au point qu'il en est ininscriptible - le doux appareil de leur intimité... machos !!!! : ) )
ceci vaudra bien un sujet, que j'ouvrirais d'ici quelques minutes...
en espérant qu'il n'engendre pas la zizanie dans un petit monde si convivial... ! voilà, c'est fait :http://www.culture-sf.com/forum/forum2.php?num=4894

Pour en revenir au sujet...
Je traine avec moi toujours la même vieille encyclo en poche de Barets... et oui... !!!!!
Pour AEVV, stan barets n'est pas tendre, puisqu'il écrit :

		Citation : ...nous nous permettrons donc de dire qu'autour de son berceau, lorsque les fées sont venues, celle qui apportait le Succès courait nettement plus vite que celle qui amenait le Talent. Tant mieux pour le petit Alfred, ses droits d'auteur et son compte en banque. Et malheureusement pour nous, pauvre spectateur de ce que G.Klein, pourtant favorable, était bien obligé d'appeler de la "démence rationalisée"...

et bé...

pour en revenir à Asimov, il n'est pas sympa non plus, mais ça va encore :

		Citation : Voici l'un des plus grands. Ou du moins, car ce n'est pas mon opinion personnelle, nous pouvons affirmer que c'est sûrement l'avis d'une majorité de lecteurs américains de SF.

"Je m'offusque d'ailleurs de voir que la gente féminine entend comme insulte dégradante - au point qu'il en est ininscriptible - le doux appareil de leur intimité... machos !!!! : ) )"
Il est vrai, qu'au contraire des hommes, nous n'avons pas pour celui-ci une vénération et une admiration démesurées ;-)

Beaucoup de préjugés "cheap" là dedans, arf!

Il faudrait peut être que comme dans les bouquins de Varley on puisse changer de sexe à l'envi afin de mieux comprendre l'autre bord...

voilà qui serait intéressant, Franz...

		Citation : Il est vrai, qu'au contraire des hommes, nous n'avons pas pour celui-ci une vénération et une admiration démesurées ;-)

Ne soyons pas si rapide en généralisation - "nous et les autres"... je ne peux raconter des choses qui serait déplacées, mais il apparaît que les vénérations (ou abjections) du genre dépendent surtout des individus, et j'ai pu rencontrer bien des façons d'appréhender la chose...
bien des façons... :)
mais bon... nous allons sur un terrain glissant... enfin, je veux dire... je m'enfonce... non, je...

Oh, et puis zut... >(

:' ) )

Actualité du "monde des non-A" :

un personnage (Gosseyn) qui s'interroge sur son identité véritable ou, pour emprunter à Stephenson, sur sa programmation.
un personnage qui confronté à une nécessité (ce pourquoi on l'a créé/cloné) demande assistance à une machine des Jeux (le hasard), outil de promotion sociale mais aussi moderne Pythie

Faut il s'abandonner à la nécessité ou au hasard pour trouver sa voie ou survivre ?
Entre ces deux fléaux, Gosseyn choisit lui de se reconstruire.

Instructif non, quand on voit les résultats de l'abandon aveugle à la programmation initiée dans les madraseries (qu'elles soient religieuses ou intellectuelles) ?
"Celui qui va sain d'esprit" me parait bien moderne

Bon, pour les changements de sexe, et les questions d'identité qui vont avec, la référence, pour moi, est (ça ne surprendra personne !) Vonarburg, dans Le silence de la cité notamment. Franz, tu pensais à quoi, de Varley ?

Bon zomver, je ne voulais pas te faire un coup au coeur, remets-toi ! Mes propos ont dépassé ma pensée. Olivier a raison : je n'aurais pas dû dire qu'Asimov est totalement has been, mais qu'après l'avoir lu il y a 25 ans, je le trouve à présent totalement illisible. Il a certainement fait date dans l'histoire littéraire de la SF. Cela dit, même à l'époque où je l'ai lu, je n'ai pas pu supporter Fondation...

J'ai bien aimé Marée stellaire, mais c'est le seul Brin que j'aie aimé, je crois, tant et si bien que j'ai renoncé à essayer, peut-être à tort.

nous voilà presque sur un fil "inconoclaste..." :)

Lisbei, nous feras-tu signe après ta relecture du Monde des A, ou, peut-être une chronique...???

Signe, oui, promis. Pour la chronique, je ne m'engage sûrement pas : j'ai bien assez de mal à en faire sur des oeuvres que j'aime d'auteurs que je dévore... (euh... plutôt le contraire, non ? enfin, vous m'aviez comprise, j'espère !)

Je veux d'abord rectifier une erreur mienne : de Brin, j'ai aussi lu, et aimé, Le facteur.

Pour en revenir au sujet, j'ai lu Le monde des (non-)A. Bon, c'est sûr qu'il y a des passages que j'ai trouvés naïfs, agaçants, limite illisibles, ou complètement kitsch. Je déteste particulièrement l'usage immodéré, et souvent hors de propos, que fait l'auteur des termes de la psychanalyse (névrose, hystérie...), alors que la notion d'inconscient (et ses conséquences) semble lui échapper. Je n'apprécie pas vraiment non plus l'absence totale de relief des personnages féminins, qui ne sont là que pour la figuration (la scène où la femme ligotée après avoir été assommée a comme première réaction :

		Citation : Jeune homme, j'espère que vous vous rendez compte que mon dîner est sur le feu.

me fait hésiter entre éclater de rire ou de rage...). Et puis, bien sûr, le non-A etc, à notre époque, c'est quand même plus un scoop. Enfin, j'ai beaucoup de mal à croire à un personnage soit disant pacifiste depuis sa naissance ou presque et qui se transforme en un tueur très crédible et sans trop de remords. Du coup, la notion même de pacifisme dans ce roman me devient difficile à croire.

Cela dit, et notamment après avoir relu le post d'Olivier à propos de Fondation (en page 4 de ce fil), je ne dirais sûrement pas que Van Vogt est has been. En effet, ce roman était certainement audacieux pour l'époque, novateur et pionnier, et je ne doute pas qu'il ait eu une "descendance", sous une forme ou une autre.

En revanche, il est certain, en tout cas pour moi, que si on le lit comme une oeuvre publié l'année dernière, sans tenir compte du contexte où il a été écrit ni de l'état des sciences à cette époque, l'auteur serait considéré comme has been.

En fait, tout dépendrait donc de ce que l'on entend par cette expression. Ce n'est pas pour autant que j'aurais envie d'en lire davantage.