Entrée en matière :
« - A propos, « la diplomatie, c’est la guerre, poursuivie par la voix des autres », ou bien c’est l’inverse ? demanda Ivan. « La guerre, c’est la diplo… »
- « La diplomatie, c’est la guerre poursuivie par d’autres voies », psalmodia Miles. Chou En-Lai, XXème siècle, Terre.
- Qui es tu ? Les archives galactiques ambulantes ?
- Moi non, mais le commodore Tung, si. Il collectionne les vieux dictons chinois et m’oblige à les apprendre par cœur… »
L’histoire :
Miles et Ivan sont envoyés sur Eta Ceta pour une mission diplomatique assez délicate. En effet, les relations avec Ceta, sont maintenant cordiales, mais les Cetagandais n’ont pas oublié la défaite infligée face aux Barrayarans. L’impératrice de Ceta vient de mourir et Miles et son cousin sont là pour assister aux funérailles. En arrivant sur la base, ils sont agressés par un homme qui laisse dans sa fuite un objet insolite. Les ennuis commencent…
Miles Vorkosigan devient un diplomate. Mais comme toujours, le génial petit homme ne peut s’empêcher de faire des bourdes.
La lecture de ce roman m’a déçu car autant les deux précédents romans étaient bourrés d’humour, on le mettait sur le compte de la jeunesse du personnage. Ici, Miles a grandi et a maintenant 21 ans, il a eu un certain nombre d’aventures depuis ses 17 ans et on pourrait croire qu’il a gagné en maturité.
Mais ce n’est pas le cas. Les touches humoristiques ici sont lourdes, et on a l’impression qu’il s’agit d’un gamin de 12 ans à l’aube de la puberté. Son approche des femmes est vraiment sans intérêt.
L’intrigue n’est là que pour Miles fasse le pitre. Peu d’action ou d’aventures. Un faux pas de l’auteur ?
Du coup, ce roman est le moins bon, et de loin, de la série. Une déception pour ma part.