Chronologiquement, ce roman fait suite aux "cavernes d'acier", mais peut se lire indépendamment.
Elijah Baley et Daneel Olivaw se retrouvent pour une nouvelle enquête, mais cette fois sur un des mondes spaciens, peut-être le plus étrange : Solaria.
Comme un négatif des cités terriennes, les hommes n'y supportent plus du tout le contact humain. Ils ne communiquent plus que par image tridimensionnelle. Ils vivent donc dans un isolement physique presque absolu. La population humaine est très clairsemée, elle est assistée par des nuées de robots.
Malgré cet isolement et cette impossibilité physique de se rencontrer, un meurtre a lieu. Les solariens vont devoir faire appel pour résoudre cette énigme à des personnes compétentes, eux-mêmes n'ayant jamais eu à faire face à un tel événement, leur choix se porte naturellement sue Baley et Olivaw.
Donc nous voici à nouveau devant à peu près le même shéma que pour "les cavernes d'acier" : un meurtre apparemment impossible, aux implications politiques importantes.
A nouveau on retrouve l'opposition entre des humains en surpopulation, et refusant de s'ouvrir vers l'extérieur, et des humains installés dans un confort extrème qu'ils refusent de mettre en danger. Comment préserver l'évolution de l'humanité dans ces conditions ?
Un thème intéressant est très actuel du roman : Solaria est une société de communication (les moyens de communication y sont très perfectionnés et très utilisés) mais où les gens ne se rencontrent plus. Est-ce que notre société ne commence pas à ressembler un peu à ça ?