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28/06/2005
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Traduction : Claude Elsen Illustration : Jean-Yves Kervevan Titre original : The Shrinking Man Première parution : 1956
Pour la présente édition :
Editeur : Denoël ISBN : 2.207.50018.7
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La critique du livre
Lire l'avis des internautes (5 réponses)
Comme le titre l’indique c’est l’histoire d’un homme qui rétréci Ou comment la vie d’une honnête citoyen ce vois complètement bouleversée alors qu’il est atteint d’un mal jamais vu avant et apparemment incurable. Donc " Scott " (l’homme) se vois frappé d’un mal inédit, il rétréci de environs 4mm par jour. Il lui faut naturellement quelques jours pour s’en rendre compte, puis sa femme se rend a l’évidence et commence alors pour lui une descentes au enfers. D’abord on l’infantilise, et il passe pour un phénomène d’actualité. Quand le mal se prononce plus il perd son travail, sa femme trouve également le moyens de l’enfermer dans la cave pour éviter le regard du monde de l’extérieur. La Scott traverse alors tout les stades de la solitude et du chemin vers une morts certaine par disparition. Nous voici à la moitié du livre et je vous laisserais découvrir l’autre moitié par vous même !
Au delà d’une histoire somme toute assez simple Matheson nous parle de l’homme (en tant que humain) et de certaines difficulté que l’on rencontre tous un jours ou l’autre, j’ai nommé " la solitude ".
A l’instar du livre " Je suis une légende " et du film " Duel " je constate que la solitude et l’isolement semblent être des thèmes chéris par Matheson qui arrive quand même a nous sortir un assez bon livre sur un sujet aussi bateau. Le livre est bon certes mais il n’est pas aussi bon que d’autres du même auteur. Quoi que l’histoire surprend un peu en même temps elle ne surprend " que " un peu. Pour y arriver les chapitres sont plus ou moins mélangés il alterne en fait des chapitre ou mesure moins de 18cm avec ceux ou il mesure plus de 18cm.
En fin de compte cela un petit livre, sans grande prétention et bien sympathique, mais peut être un peu " démodé ".
Pour amateurs avertis !
Moments choisis
…" Cette fois j’ai atteint le fond , pensa-t-il. Il n’y a rien de pire, pour un homme, que de devenir un objet de pitié. On peut supporter la haine, l’injustice, la brutalité, mais pas la pitié . Un homme pitoyable est un homme perdu. La pitié, c’est la fin de tout… "…
…" Je me suis bien battu ", se dit-il. Ces mots avaient quelques chose de dérisoire, mais ils exprimaient sa dernière fierté. Que lui restait-il d’autre ? Pourquoi n’eut-il pas laissé libre cours à cette dernière poussé d’orgueil ? C’était un peu comme s’il eût défié l’univers. " Je me suis bien battu… "- et il ajouta, tout bas : " Que le monde aille au diable !... "…
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Il n’aurait pu dire à quel instant précis la question se forma dans son esprit, mais, soudain, elle fut là, terrible : jusqu’où cela irait-il ?
Lorsqu’il en avait parlé à sa femme elle avait ri… Et pourtant…
Ce n’était que le début de la plus terrifiante des aventure qui se puisse concevoir : celle d’un homme qui, victime d’une inexplicable mutation, voit sa taille diminuer de jours en jours et son univers familier lui devenir inexorablement étrange et hostile.
La mort n’aurait-elle pas été préférable au désespoir atroce qui est à présent son lot ? Pourtant oublié de tous au fond d’une cave où la moindre bestiole prend une envergure de monstre, il continue à lutter, à exister.
Jusqu'à gagner, à l’issue d’un combat fantastique, l’accès à un monde insoupçonné…
(Porté a l’écran par Jack Arnold en 1957)
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