2017, faudra-t-il accoucher tes lectures avec le forceps?

		Olivier : Lu le Spinrad : anecdotique. (...) Le récit paye par son didactisme et sa volonté de coller à l'actualité (subprimes et Occupy Wall street).

Ah, zut ! C’est un peu ce que je craignais.

		Butch : Avant l'Eden de Clarke.

Très bon souvenir de ce recueil (une de mes premières lectures SF)

En même temps, l'éditeur n'est pas inintéressant : il a réédité l'intégrale du Colonel Durruti.(aka Emmanuel Jouanne et Yves Frémion).

Le diable de la Tamise d' Annelle Wendeberg.. un bon pastiche de Sherlock Holmes ...

		Citation : Lu le Spinrad : anecdotique. (...) Le récit paye par son didactisme et sa volonté de coller à l'actualité (subprimes et Occupy Wall street).

J'avais un doute. Bien content d'avoir attendu un retour.
(Dommage, la collection avait la chouette esthétique de la collection Chute libre dont elle s'inspire).
Apparemment le prochain titre à paraître devrait être un Cory Doctorow.

		Citation : En même temps, l'éditeur n'est pas inintéressant : il a réédité l'intégrale du Colonel Durruti.(aka Emmanuel Jouanne et Yves Frémion).

Réédité et achevé le cycle avec un inédit.

Terminé un pastiche de Sherlock Holmes , une enquête médico - policière , pas mal dans l'ensemble .
Le diable de la Tamise d' Annelle Wendeberg.

Il y a quelques jours j'ai lu les deux premiers tomes du monde du fleuve de Farmer.
J'avais lu ci et là beaucoup de bien... Grosse déception. Le premier tome est correct (mais un peu léger au niveau de la conception pour rendre ce monde crédible), et le deuxième est très mauvais : je m'arrête là
Lu "zones de divergences" de John Feffer : dommage mais le dénouement des dernières pages développée un peu plus aurait pu servir d'intrigue et rendre le roman intéressant... Mais du coup ce roman est bien trop descriptif à mon goût.

Le monde de Rocannon : premier roman relativement anecdotique de Le Guin.

La passion de Sébastien N. de Maurice Pons : une sorte de mélange avant l'heure de Ballard (Crash) et de Harry Crews (Car), avec une bonne dose de fantaisie à la Marcel Aymé et une dose d'humour. Un véritable plaisir de lecture.
L'histoire d'un type qui enchaine les échecs amoureux, et trouve la passion avec sa voiture.

Je commence Planète d'exil de Le Guin.

L'excellent "Ouvrier de la nuit " de Bernard Clavel.

		Olivier : La passion de Sébastien N. de Maurice Pons : une sorte de mélange avant l'heure de Ballard (Crash) et de Harry Crews (Car), avec une bonne dose de fantaisie à la Marcel Aymé et une dose d'humour. Un véritable plaisir de lecture. L'histoire d'un type qui enchaine les échecs amoureux, et trouve la passion avec sa voiture.

Ceci m'évoque un peu la nouvelle "suicide au parc" dans "le K" de Buzzatti.

Le livre d’or de la science-fiction : James Tiptree Jr., suite et fin.

Une fille branchée m’a chopé par le col dès les premiers paragraphes mais a un peu desserré son étreinte par la suite en virant au mélodrame appuyé (je me demande même s’il n’y a pas une volonté de pastiche de la part de l’auteur).
Ça reste une nouvelle forte, considérée comme un des textes précurseurs du cyberpunk (et William Gibson ne cachait pas son estime pour Tiptree).

Houston, Houston, me recevez-vous ? (prix Hugo et Nebula en 1977) m’a, elle, franchement emballée : une lecture en terrain miné et un dénouement d’une terrible amertume.

Comme des mouches est d’une narration plus classique, plus directe même si en partie épistolaire, mais tout aussi implacable.

Enfin, la brève nouvelle Une source de joie innocente montre qu’il faut parfois peu de pages pour générer sens du cosmique et sense of wonder.

Conclusion : un très bon cru du Livre d’or de la science-fiction
(et l’envie pour moi de lire encore d’autres textes de l’auteur)