2017, faudra-t-il accoucher tes lectures avec le forceps?

En parlant de Jean Ray ...
Je me suis goinfré avec l'intégrale de la Brigade Chimerique ce dimanche ... que du bonheur ! et un tres bel objet en plus . J étais resté froid a l'époque , pas convaincus par le scénario des épisodes et le dessin de Gess ne m'attire pas trop . Mais le tout est bien supérieur a la somme des parties et prend une cohérence bien consistante. Bravo !
Voila un opus qui se hisse au niveau de la Ligue de Moore , hautement recommandable !!!!

( il semblerait que des spin offs/prequels/autres aient été envisagés / réalisés, je ne sais pas ce aue ca vaut par contre ...)

Opération désespoir de Georges Murcie.

Bonjour,
"Barnave et la pré-révolution - Dauphiné 1788" de René Fonvieille.

Bon, loin de la science-fiction mais un document intéressant sur cette partie de l'Histoire.

La maison Tellier de Maupassant.
Premier recueil publié par l'auteur. On y sent déjà son écriture sans illusion , assez crue (la nouvelle éponyme, sarcastique à souhait sur la bonne société et les bonnes moeurs, parle d'un claque). Pas mal de textes situés à Fécamp et alentours.
Et surtout son humour cruel qui fait merveille dans En faille, sommet du recueil.

Pareil : pas de la sf mais de l'Histoire : La Rochefoucauld par Georges Minois, histoire d'en savoir plus sur l'homme qui se cache derrière les maximes.
Comme toujours avec Minois, c'est assez décapant sur le fond comme sur la forme.

Fini Trillion year spree de Brian Aldiss (et David Wingrove)

		sandrine : une approche historique du genre (de 1818 à 1986), assez proche dans l'esprit du Sadoul (Histoire de la SF moderne). D'une lecture agréable, le seul regret que l'on peut avoir est un certain parti-pris d'Aldiss correspondant à son propre parcours : début de la SF avec Frankenstein, place accordée à la new-wave et aux auteurs britanniques en général disproportionnée, règlement de comptes ou oublis intentionnels. Un livre indispensable une fois mis en perspective.

C’est bien résumé.

Les règlements de comptes ou oublis intentionnels ne m’ont pas semblés suffisamment lourds ou nombreux pour plomber l’ensemble (et la large place accordée à la New Wave va plutôt dans le sens de mes goûts alors je ne vais pas m’en plaindre…)

Enfin, ce n’est pas faire offense à l’universitaire lambda que de dire qu’Aldiss a plus de style que lui, ce qui rend la lecture très plaisante.

De grosses envies de lectures au sortir de celle-ci.

Fini le Minois, un livre intéressant, voire passionnant par moments.
Il est toujours amusant de se plonger dans une époque révolue, où l'on pouvait attiser une guerre civile pour un tabouret et le mot pour !
En effet, La Rochefoucauld s'est lancé dans la Fronde pour que sa femme puisse avoir un tabouret quand elle est dans la salle du trône, et pour qu'en voyage, sur la porte de sa chambre, on ne mette pas juste son nom, mais qu'on le précède du pour, réservé aux cardinaux et plus hauts nobles.
Au-delà de ces anecdotes piquantes, le livre permet de se plonger dans ce vaste foutoir qu'est la Fronde, et de mieux connaître le Grand siècle, et avoir une image plus juste de l'homme, finalement peu cultivé, et qui n'a cessé de méditer sur ses échecs pour en tirer les maximes que l'on sait.

Histoire du Petit livre rouge de Pascale Nivelle, qui se penche sur le fameux livre de Mao, et son influence en Chine et en France (à commencer par le chapitre sur le «navet rouge», aka La chinoise de Godard.

Je me replonge avec délice chez Maupassant, avec Mademoiselle Fifi, où il publie ses premiers textes fantastiques.

Terminé Tau Zero de Poul Anderson. Excellent livre de Hard Science avec une non moins excellente postface mettant en évidence les nombreux points forts et les quelques faiblesses techniques du récit.
Principalement l'invalidation de la théorie du big crunch qui n'a été démontrée que bien après l'édition de Tau Zero.

J'attaque le cristal qui songe.

La chambre de soufre de F. Cléry.

La main gauche de la nuit d'Ursula Le Guin, dont je confirme l'aspect lent et contemplatif, tout autant que passionnant.

J'ai arrêté à mi-chemin La main gauche de la nuit, parce que la contemplation, quand on est pas Ballard, ça devient vite chiant. Avis plus détaillé dans la fiche de lecture.
Je commence Les contes de la bécasse de Maupassant.