A SCANNER DARKLY BORDEL !!!

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		Citation : P....N DE B....L DE M...E PHILIP DICK EST QUAND MEME UN AUTEUR PLUS INTERESSANT ET PLUS MARQUANT QUE WELLBEKK

Loin de moi l'idée de contester ce point

Bon, pour formuler différemment. Disons que Dick est un grand auteur, mais pas pour autant un grand écrivain.

Comme je le disais, et l'on s'écarte du sujet, les arguments sont récurrents. La question du style est notamment flagrante quant à sa récurrence, et j'ai pu noter déjà les contre-arguments opposés, qui, à ma connaissance sont de deux types :
- 1. Notamment par un critique dont j'ai oublié le nom : Dick n'est pas dans la question du style, la question est ailleurs
- 2. Le style, malgré ce qu'on dit, à son efficacité ou sa légitimité, position moins courante, avec, en premier lieu, le démonstration de Goimard, texte à l'appui, dans "critique de la sf".

Je me permettrais de signaler que la question du style est posée en général sans avoir une définition des canons ou des logiques qui permettraient de couper la chose avec clarté.
Personnellement, je ne me positionne pas. Je lis parfaitement bien Dick ou Asimov. Seul Jules Verne me tombe vraiment des mains (ah, non, d'autres comme "le complexe du loup-garou" de simak, dernièrement...).
Juger d'un style, soit, pensé-je, de l'adéquation entre la forme et le fond, reste pour moi un exercice hautement perilleux.
J'aime les expérimentations, le verbe poussé dans ses retranchements, au bout de sa logique, comme dans le Finnegans wake, le Marcher (in Amras de T. Bernhard), les Burrough, etc... perso, je ne vois pas qui pourrait me donner cet équivalent littéraire en sf, hormis Ballard pê...
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J'ai toujours aimé Robert Filliou. L'artiste, mort aujourd'hui, disait, de mémoire, que le génie était celui qui avait des suiveurs. Non pas des copistes, j'imagine, mais celui qui (j'interprète à fond) provoque un phénomène tel qu'il va hanter les successeurs. Filliou se disait lui-même génie sans talent. Personnellement, si je devais admettre l'abscence de talent à Dick, je lui décernerais le titre que se donnait cet artiste qui m'est très cher...


edit : ceux qui sont totalement bilingue auront sans doute les mêmes critiques sur le style dickiens.. mais j'ajoute qu'il me paraît non seulement perilleux, comme je le disais, mais encore plus audacieux, de juger d'un style sur traduction, et hors-langue... voilà un élément de plus pour ne pas me prononcer...

Tiens, un débat sur Dick.
Etonnant, non ?

Et oui...

C'est le même n'est-ce pas, mon cher, je suis pas fou... ???

		Citation : C'est pas faux. Simplement, ce n'est pas là que réside l'intérêt de Dick, ce n'est pas dans sa plume. C'est dans ses idées, ses concepts, voire ses visions.

Tout à fait d'accord si l'on parle de ses romans.

		Le Gaidol : Tiens, un débat sur Dick. Etonnant, non ?

Il n'existe pas d'autre sujet, voilà tout.

		Citation : Je ne pense pas non plus qu'on puisse vraiment évaluer la qualité d'un écrivain à la qualité des adaptations qu'on fait de ces livres.

Je m'aperçois en te relisant, Olivier, que, sur ce point, j'avais en quelque sorte inversé ta proposition, dsl...

		morca : Je gage, par contre, qu'on ne parlera plus de ouellebeque 30 ans après sa mort, encore moins qu'il influencera écrivain (quoique), musicien, dramaturge, designers, etc...

Bon, le feu est prêt. Quelqu’un a un peu d’huile ? ;D

A part ça, moi je dis qu’il nous manque cruellement un post de stzf dans ce thread. :'-(((

Sinon pas encore vu le film et oui, Dick est un métaauteur, bordel.