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Sujet proposé le 04/01/2018 à 18h52 par Fiotox |
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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09/06/2018 à 11h53
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| | | | | | Olivier :
la nouvelle de McCammon, dans le Territoires de l'inquiétude consacré aux zombies. Le bonhomme avait opté pour l'humour, et avait fort bien réussi son texte. |
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C'est la poésie de la nouvelle qui m'avait frappé, plus que l'humour.
Cela dit, l'un n'empêche pas l'autre...
À peine une dizaine de nouvelles de McCammon parues en France (la moitié dans Les territoires...) ; je suis loin d'avoir tout lu mais outre l'excellente Mange-moi, j'ai apprécié Un été à guêpes, plus classique, plus "Kingienne", et en VO, Nightcrawlers, adaptée pour la TV par William Friedkin.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 09/06/2018 à 11h54
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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11/06/2018 à 07h32
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Vu L'homme qui tua Don Quichotte.
Le film maudit de Terry Gilliam. Longtemps annoncé, repoussé, annulé, puis relancé jusqu'aux ultimes déboires avec l'un de ses producteurs, on a beaucoup glosé autour de cette œuvre, véritable arlésienne atteinte du syndrome de Stockholm. Bon finalement, c'est pas mal, sans doute pas inoubliable, mais loin de la honte totale. En tout cas, on y retrouve toutes les marottes de Gilliam. Son goût pour les trucages à l'ancienne, un art de l'illusion n'étant pas sans évoquer celui des magiciens. Un scénario et une mise en scène foutraque, joyeusement bordélique. Un humour volontiers absurde, tournant en dérision le microcosme du cinéma et de la pub. On retrouve également cette thématique qui sous-tend toute l’œuvre de ce britannique d'adoption : si tu n'es pas satisfait du monde où tu vis, inventes-en un autre. Sans oublier la folie créatrice, véritable remède aux maux psychologiques. Bref, j'ai bien apprécié ce film qui résume finalement assez bien la carrière de Gilliam. Bien content d'avoir retrouvé aussi Jonathan Pryce, accompagné d'un Adam Driver pas mal du tout.
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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14/06/2018 à 11h20
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Messiah of Evil de Willard Huyck et Gloria Katz.
Coup de cœur pour un film fantastique atypique, entre tradition et modernité.
Quand on lui offre l’occasion de mettre en scène son premier long-métrage à condition qu’il s’agisse d’un film d’horreur, Willard Huyck (qui ne réalisera par la suite que quelques films oubliables pour finir par le four Howard the Duck) saisit la perche sans enthousiasme débordant car le genre ne le passionne guère...
Et pourtant, avec la collaboration de sa femme (co-productrice, co-scénariste et co-réalisatrice – bien que non-créditée pour le dernier poste), il livrera une petite pépite.
Amateur de cinéma européen, il introduira bien des références à la « nouvelle vague »
(un ménage à trois ; un clin d’œil à Pierrot le fou) mais rien d’envahissant et, pour le reste, saura mêler habilement narration classique et visuels en accord avec les formes du moment.
Si l’histoire s’inscrit dans un héritage lovecraftien (récit tiré du journal d’un disparu ; quidams guettant depuis la plage le retour de l’« homme en noir »), les premières images semblent influencées par l’expressionisme italien à la Bava/ Argento (noirs profonds, teintes bleutées, rouges vifs) et l’arrivée dans la maison du disparu, aux murs recouverts d’inquiétants trompe-l’œil, accentue encore l’impression d’étrangeté.
La déflagration causée par La nuit des morts-vivants de George Romero étant encore récente, la menace prend des allures clairement zombiesques mais certaines scènes anticipent déjà le futur Zombie et une séquence (dans un cinéma) est mémorable.
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J’irai voir ce soir en salle ce que vaut le buzz horrifique du moment, Hérédité.
Je dois dire que la dernière bande-annonce m’a laissé dubitatif (j’aime bien Toni Colette mais ici elle a l’air d’en faire des tonnes, Gabriel Byrne fait tapisserie et je trouve pas mal de clichés dont l’absence est, dit-on, un des points forts du film).
Mais comme les bandes-annonces montent souvent les effets les plus faciles, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise...
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 14/06/2018 à 11h27
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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14/06/2018 à 19h16
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ouaip , j'ai vu , mais franchement je trouve ca louche , vu l avalanche de films qui sortent , 2 sur le même theme a quelque mois d intervalle , ca va etre chaud pour le deuxieme ( qui est a priori l adaptation de son bouquin , et qui , squf erreur , ne beneficiera pas d une tete d 'affiche comme Emily Blunt pour le tirer ). Si je devais donner un pronostic , je dirais : cagade assurée pour le deuxieme.
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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15/06/2018 à 18h42
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Hérédité de Ari Aster.
Je comprends l'engouement du moment autour de ce film, qui est de belle facture (réalisation soignée, photo veloutée, ambiance sonore oppressante), bénéficie d'un bon groupe d'acteurs et qui en travaillant le thème du deuil et de la violence des relations familiales, propose des choses fortes.
Pour autant, je ne parlerais pas de chef-d'œuvre.
Il y a de menues facilités scénaristiques, mais elles passent plutôt bien parce que le rythme en crescendo est prenant...
Je regrette que le rôle des miniatures n'aille pas au-delà de la métaphore, mais leur présence donne de l'originalité au décor et permet quelques superbes visuels...
En fait, c'est surtout sur le final que je tique : je trouve que tous les effets les plus grossiers du film y sont rassemblés. Quant à l'ambigüité des derniers instants, elle me paraît trop calculée.
Par conséquent, mon ultime impression est une mauvaise impression...
C'est dommage mais insuffisant pour que je ne reconnaisse pas que le film porte une belle intensité, et que si le suspense est ponctué de scènes horrifiques très frontales,
le réalisateur n'oublie que la plus grande horreur est encore celle qui se lit sur le visages des personnages.
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dernière édition : 15/06/2018 à 18h44
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