Asimov

		Citation : origine de certains mots comme "cyborg"

Ca m'interesse...
Quelle est donc l'origine de ce mot?

Ben Cyborg c'est le néologisme construit autour de "Cybernetic" et "Organism", je crois que le terme a été inventé par des chercheurs américains dans les sixties, Kline and Clynes (j'avais péché ça dans une revue genre Air and Space) dans le cadre de l'adaptation de l'être humain à la conquête spatiale.

Il me semble qu'on trouve des hommes modifiés avec du matos cybernétique dans des très vieilles nouvelles de Edmund Hamilton (voir avec Sandrine), et c'est bien sur le titre du bouquin de Martin Caidin qui a inspiré la série l'homme qui valait trois milliards sorti en VF chez PdF. Je ne vois pas trop l'apport d' Hazimoff là dedans...

		Citation : sur le personnage imbu de lui-même je maintiens ma position. Son autobiographie est relativement policée mais le personnage se révèle plus dans la multitude de textes périphériques qu'il a écrit, où tout est pretexte à sa propre glorification.

En tout cas, perso, pour avoir lu pas mal de recueils où Asimov parle de lui-même, je n'ai jamais eu ce sentiment d'arrogance. Un manque d'humilité ? Oui, probablement, mais très compréhensible au regard de sa carrière. Bon, c'est vrai que je ne l'ai jamais croisé, mais je n'ai jamais trouvé chez lui ou dans ces textes un orgueil qui atteindrait la gravité des accusations qu'il subit.

		Citation : De plus, c'était un homme du style 'mains baladeuses' qui, sous couvert d'une admiration pour les femmes n'était qu'un vulgaire peloteur.

Possible... bien que ce soit la première fois que j'en entende parler. Mais près tout, pouquoi pas ? Personne n'est parfait, et qu'il n'avoue pas ce penchant me semble assez normal, qui avoue ses vrais défauts ? Mais en fait, je ne suis même pas sûr qu'il ait eu conscience à al vue de certaines remarques de Moi, Asimov.

loool !

Je crois également qu'il lui est arrivé de se curer le nez, et (attention les plus jeunes ! ) de péter dans son lit... Infect !! :' ))

avant de clore le sujet en ce qui me concerne (l'anecdocte est racontée avec le nom des protagonistes dans la Davin si mes souvenirs sont bons), je trouve assez navrant de mettre sur un même plan le fait de peloter une femme et de 'peter dans son lit'.

Il serait assez tentant de voir dans ce genre d'attitude ('après tout...') quelque chose de très masculin.

		Citation : Il serait assez tentant de voir dans ce genre d'attitude ('après tout...') quelque chose de très masculin.

Néanmoins tu résistes à cette tentation de caricature, et je t'en remercie. :)

Celà dit, et sans vouloir le disculper, je pense qu'il est hors de propos de juger l'homme, car il est ici question de l'auteur (il y a déjà suffisament de choses à lui reprocher sur ce plan).

Arf!!!!
Comment vriller un thread... ;-)

Bon cela ne repond pas à la question, est ce que ce bon docteur Hazymaufe pétait au lit?...

-----> [ ]

Il n'y a pas d'après tout... Attitude masculine, pê, personnellement, j'ai eu à faire dans ma vie autant à des mains baladeuses masculines que féminines, et à mon corps défendant dans les deux cas...
Non, il s'agissait juste d'une plaisanterie qu'il ne fallait pas entendre comme dressant une relation d'équivalence (ce qui n'aurait pas de sens) mais plutôt genre : "mégalo" ou "mains balladeuses" on peut aller loin dans ce genre de considérations, qui me semblent, en général, des critiques assez basses...
Nous, même, sans doute, mes biens chers frères, ne sommes pas tout propre... Amen...
Bon, la blague était un peu osée : que celui qui n'a jamais péter dans son lit me jette la première pierre...

Ooopps !
---------------> [ ]

		JC a écrit : origine de certains mots comme "cyborg" : Quelle est donc l'origine de ce mot?

		Franz a écrit : Ben Cyborg c'est le néologisme construit autour de "Cybernetic" et "Organism", je crois que le terme a été inventé par des chercheurs américains dans les sixties, Kline and Clynes dans le cadre de l'adaptation de l'être humain à la conquête spatiale. Je ne vois pas trop l'apport d' Hazimoff là dedans...

Je n'ai pas dit qu'Asimov avait créé le mot. Mais dans une de ses préfaces (celle de "La cité des robots / Cyborg", même s'il n'a pas écrit le livre), il disserte un peu sur l'origine du mot :

Imaginons maintenant quelque chose qui ne soit ni robot, ni organisme, mais leur combinaison. Nous aurions un organisme-robot, ou "orbot". C'est un nom inadéquat, qui n'est jamais que "robot", les deux premières lettres inversées. Remplacer par "orgabot" donne un résultat encore plus atroce.
Nous pourrions l'appeler robot-organisme, "robotanisme", ce qui est tout aussi atroce, ou "roborg". A mon avis, "roborg" ne sonne pas trop mal mais on ne saurait s'en contenter. Il y a eu du nouveau.
Norbert Weinberg a baptisé "cybernétiqueé, voilà une génération, la science des ordinateurs ; si nous considérons ce qui est à la fois robot et organisme, tout en nous rappelant que le robot est de nature cybernétique, nouq pourrions appeler le mélange "organisme cybernétique", ou "cyborg". De fait, c'est le nom qui lui est resté et que l'on utilise.

Perso, ce genre de discussion concernant "l'envers du décor" m'intéresse toujours, je trouve ça sympatique (à condition bien sûr que la préface ne traîne pas sur 50 pages...). Libre à chacun de ne pas apprécier !

L’asimovite est une infection de type virale qui peut s’attraper à tout âge (Après trucage des chiffres par la zomver S. A. , le taux de corrélation entre l’âge du sujet et la survenue de l’infection n’est en effet plus significatif).

Le sujet peut guérir très vite de l’infection en un ou deux romans. En règle générale, il en profite pour aller sur les forums expliquer la faible dangerosité du virus.

NE LE CROYEZ PAS. Tout dépend du sujet atteint.

Certains ne guérissent jamais. On les voit déambuler, eux aussi, sur les forums lâchant par-ci par-là, des ASIMOV FOREVER sans la moindre crainte de paraître ringards. On les sent hargneux dès qu’une allusion déplaisante est faite à leur infection pour la bonne raison que, fait remarquable, cette dernière n’altère en rien leurs capacités physiques et intellectuelles. Ils font partie de l'élite comme tout le monde et ne ressentent juste qu'une grande frustration en pensant qu’aucun nouveau roman ne viendra plus assouvir leur dépendance.

Les plus atteints préconisent la lecture intégrale du "cycle des fondations" et non pas la première trilogie uniquement.

A l’instar de certains (Coucou Soleil !), ils s’essaient même avec plus ou moins de bonheur à des romans génériques reprenant les principes actifs de la robotique asimovienne. C’est ainsi qu’ils se mettent à lire du Chilson & Wu, du Leigh & Scotten, du MacBride Allen (Les plus atteints vont jusqu’à conseiller de lire l'intégrale de la trilogie de Caliban aux titres très shakespeariens de Le Robot Caliban, Inferno, Utopia).

Ceux-là sont irrécupérables. Ils ne sont pas agressifs si on ne les ennuie pas.
Laissez-les donc vivre d’autant que la contagiosité n’est pas démontrée.

On connaît d’ailleurs mal les conditions de transmission de la maladie.

Quant aux symptômes annonciateurs, ils sont très variables : l’infection commencerait souvent par une daneelose qui passerait totalement inaperçue chez certains sujets mais provoquerait des troubles importants chez d’autres augmentant de façon inconsidérée le besoin de lire des romans intégrant le personnage de Daneel. Au bout de trois ou quatre romans, on peut considérer que le sujet est durablement infecté.

On ne sait à l’heure actuelle si l’infection se traduit par des flatulences nocturnes. Il semblerait cependant que beaucoup de sujets atteints confient à leurs proches ou à qui veut les entendre:

"Isaac Asimov, ça pète sa mère".