En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze

		Citation : Vu hier soir The adjustment bureau de Nolfi avec Matt Damon et Emily Blunt. Pas mal du tout, ça m'a rappelé une nouvelle de PKD avec l'histoire des ajusteurs qui retrafiquent la réalité, ainsi que certaines scènes du Truman Show. Léger et bien Fait.

Il s'agit de "L'agence" en VF n'est-ce pas ?
Je l'ai vu aussi, j'ai trouvé outre la similitude évoquée par Franz comme une ressemblance avec l'homme au chapeau de "Fringe".
C'est plutôt agréable, frais, plein de bons sentiments un peu simpliste par moment, comme la scene ou elle accepte de lui refaire confiance de but en blanc malgrès....et comme la fin aussi, une Happy end sympathique mais un peu simplette.

J'ai vu Ted... oui je sais...
Et c'est moyen (-) .
Une chronique sur mon blog...

Plus 1 avec Le Gaidol sur le nouveau Bond. Une très belle réussite, qui achève complètement la déconstruction du mythe sous l'égide de Daniel Craig, avec un agent notamment toxicomane et alcoolique.

		Citation : J'ai eu du mal à en apprécier le début, pour la même raison qu'avec La dernière maison sur la gauche : l'amateurisme technique de Wes Craven * était trop frappant (il reconnaissait à l'èpoque ne pratiquement rien connaître à la mise en scène et au montage) et il faut vraiment pouvoir dépasser cela pour pleinement apprécier la radicalité de son propos...

La comparaison avec Carpenter est d'autant plus intéressante. Pour moi, Carpenter est un faiseur : des films parfaitement bien réalisés, parfaits sur le plan de la forme, mais finalement vite assez creux.
Alors que Craven, au delà de son coté légèrement foutraque, développe une vision de l'humanité, que l'on aimera ou pas, mais il me parait beaucoup plus intéressant.

		Olivier : Pour moi, Carpenter est un faiseur

Plutôt d'accord avec ça.

Je n'y vois rien de péjoratif (à mon sens, Hitchcock et Kubrick font partie de cette espèce...)
La question du cinéaste "faiseur" m'intéresse particulièrement en ce moment, parce que j'ai tendance à me dire qu'il en manque, de bons, dans le cinéma de genre...

		Citation : qui achève complètement la déconstruction du mythe sous l'égide de Daniel Craig, avec un agent notamment toxicomane et alcoolique.

Pas vraiment. Dans les novels de Ian Fleming, Bond est un alcolo toxico: 60 à 70 clopes par jour, toujours en train de se péter la ruche (il y a un fameux record dans les James Bond trivia: dans le bouquin At her majesty's secret service, il est décrit 46 boissons alcoolisées bues par 007), parfois en train de se taper des amphets dans Moonraker. Bond est censé être un tueur cynique et hédoniste d'après Fleming; Sean Connery et Daniel Craig collent bien à la description littéraire du personnage (ce qui n'est pas du tout le cas pour Moore, Brosnan ou Dalton et à un degré moindre Lazenby et David Niven)

Voilà.
Retour aux sources plutôt que déconstruction. Ou alors déconstruction de la fausse image introduite par le ciné.

il recevait pas des thunes quand il citait des marques d'alcool par hasard ? ^^

		Citation : Ou alors déconstruction de la fausse image introduite par le ciné.

C'est exactement ce que je voulais dire.
Le film va même bien plus loin que Fleming, puisque Bond y sous-entend qu'il ne s'est pas envoyé en l'air qu'avec des femmes.

La fameuse scène avec Bardem.
Un des moments forts du film !

Alors :
Evolution.... Ligne scénaristique ultra-classique tendance familiale virant crétin (qui a embauché les humoristes ???) - dommage, quelques monstres rigolos...

Monsters... même idée de base que le précédent, mais autre décennie : comme troll hunter, ou cloverfield un minimum d'intervention alien. Plus une rencontre entre un homme et une femme avec des aliens en toile de fond. Pas mal filméce coup-ci pourtant, même si quelque longueur, ... tant pis

Apollo 18 : genre aussi un max de tension pour un minimum d'alien pour mon petit budget, c'était le scénar parfait : isolement, fragilité, module étroit, possibilité de réaliser en noir et blanc pour de la postprod plus cool, bref, une belle idée, stratégiquement, au résultat assez moche... : c'est assez chiant, parfois ridicule, et d'un intérêt tout limiité...