En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze

		Citation : Michael Caine, un horripilant donneur de leçons...

oui, le personnage est assez nul, en plus il s'occupe vraiment de tout c'est ridicule

		Citation : Larry Clark

Ah, Kids, une de mes claques ciné

D'ailleurs, j'ai fini par me dégoter une perlouze : "Sur la comète", ou "L'arche de Monsieur Servadac", adaptation de "Hector Servadac" l'étrange livre de Verne adapté par l'animateur tchèque K. Zeman, dans les années 70. J'ai trouvé ça tout bonnement excellent. C'est tout à fait original, entre films et animations - de diverses techniques d'ailleurs... Attention, OVNI, pour ceux qui n'apprécient pas les décalages...

Je signale qu'il passe sur une chaine canal (classique je crois*) pour ceux qui l'ont car on dirait qu'il n'y a pas eu de sortie dvd hélas... il ne reste aux autres qu'à croiser les doigts pour que j'arrive à l'enregistrer et me le demander plus tard ^^
ou des moyens illégaux que je n'oserai pas indiquer bien sûr (pourquoi serait-ce illégal quand l'oeuvre n'est pas dispo commercialement d'ailleurs ?)


*je signale au SFReux qui ont la tv par sfr que jusqu'à samedi je crois, même sans abonnement, la chaîne est visible et le film enregistrable - c'est une offre limitée, donc s'il est reprogrammé... ce serait dommage de passer à côté

{Je dois préciser que je l'ai regardé sans savoir "qui l'avait fait quand", du coup, j'ai pensé qu'il pouvait s'agir d'un excellent kitsh contemporain - ce que je trouve rare - ce qui a pu jouer dans ma perception des choses]

		Citation : le Blob, de 76 je crois,

Gros dérapage... celui-ci était de 1958... le suivant de 72 et le troisième de 88

Vu hier soir Real Steel avec Hugh Serval Jackman.
Le pitch spoilless: en 2020, un ex boxeur loser qui fait combattre dans des ligues inférieures des robots de boxe, doit s'occuper de son fils de 11 ans qu'il a abandonné à la naissance.
Histoire ridicule, mais quelques images amusantes de combats de boxe robot vs robot.
Cela reste néanmoins un sacré nanar: probablement le plus zedesque (*) de l'année (mais je n'ai pas encore vu Iron Sky qui promet beaucoup, imaginez: en 1945, des nazis se sont enfuis sur la face cachée de la lune... maintenant ils reviennent pour conquérir la terre!)

(*) Série Z

Retour sur Wes Craven...

J'ai commencé par L'emprise des ténèbres, inspiré du livre à succès sur le vaudou haïtien et le zombie, The serpent and the rainbow (qui donne son titre original au film...) :



Des images d'une grande beauté, une approche plutôt sérieuse du thème du zombie, un arrière-plan politique effrayant (la terreur des Tontons Macoute) m'ont longtemps laisser penser que je tenais là un des chefs-d'œuvre de la filmographie de Wes Craven. Hélas, le final expédié à grand renfort d'effets spéciaux peu convaincants vient sérieusement plomber l'ensemble et l'achève sur une fort mauvaise dernière impression... Vraiment dommage.


Ensuite Shocker :



Je n'attendais rien de celui-là et j'ai été agréablement surpris.
Parfois présenté comme une tentative de créer un nouveau croquemitaine, après Freddy (les deux monstres ont des ressemblances...), ce film m'a surpris plusieurs fois par ses ruptures de tons, ses rebondissements (ignorant sa durée, j'ai cru deux fois être à la fin... avant la fin ^^), son inventivité.
Les faiblesses ne manquent pas (effets spéciaux extrèmement inégaux, incohérences) mais j'ai été emporté par l'énergie, et plus encore la dimension ludique, de l'ensemble.


Puis Red eye :



Le film est prometteur quand les personnages embarquent dans l'avion, grâce à Cillian Murphy qui a ce visage particulier pouvant passer en un clin d'œil de la prévenance à la menace. Dès lors, le thriller en huis-clos se déroule efficacement pendant le vol.
Mais la catastrophe survient à l'aterrissage : le personnage devient grotesque, dans son apparence et son comportement, et le scénario s'embourbe dans un suspense des plus ridicule.


Puis encore Scream 4 :



Là aussi, peu d'attentes et une bonne surprise.
Un des meilleurs de la série, à mon sens
(bon, la série est courte et je trouvais nul le 3ème volet mais quand même... ^^)
La fin m'a parue un peu faible et redondante ; mais l'ensemble propose une mise en abîme maline, relevée de quelques répliques qui font mouche.


Enfin, last but not least, La colline a des yeux :



J'ai longtemps laissé de côté ce film qui m'apparaissait, via sa bande-annonce, comme terriblement kitsch.
J'ai eu du mal à en apprécier le début, pour la même raison qu'avec La dernière maison sur la gauche : l'amateurisme technique de Wes Craven * était trop frappant (il reconnaissait à l'èpoque ne pratiquement rien connaître à la mise en scène et au montage) et il faut vraiment pouvoir dépasser cela pour pleinement apprécier la radicalité de son propos...
Concentré sur cet aspect, j'ai trouvé le film très fort
(et je n'en déteste que plus les choix scénaristiques opérés dans le remake d'Alexandre Aja.)



* Avec le recul, je pense que ma préférence initiale pour John Carpenter, beaucoup plus classique (et moins dérangeant) sur le fond, tient en trois mots : mise en scène.
Si je dis que je trouve plus de qualités de mise en scène dans Halloween et The Thing que dans l'ensemble de l'œuvre de Wes Craven, j'ai à pense l'impression d'exagérer.

Merci pour ces avis, Jim. Je prends notamment Shoker et La Colline en note...

Je garde un bon souvenir de L'Emprise des ténèbres, même si je l'ai vu il y a bien longtemps maintenant.

Par contre, La Colline a des yeux est un visionnage plus récent, et bien qu'il s'agisse d'une œuvre tout à fait intéressante, j'ai été plus interpelé par ses "origines" puisqu'il s'agit de la transposition dans les années 70 d'éléments historiques concernant un clan écossais de la toute fin du Moyen-Âge qui pratiqua, dit-on, le cannibalisme sur plus de 1000 personnes...

		Gui : un clan écossais de la toute fin du Moyen-Âge qui pratiqua, dit-on, le cannibalisme sur plus de 1000 personnes...

Ah oui, le clan de Sawney Beane..!
Je me souviens bien de la nouvelle d'Harlan Ellison sur cette même base, Trop jeune pour quitter sa mère, à l'atmosphère particulièrement poisseuse.


PS : je viens de ressortir le recueil Dérapages et je vois qu'elle est suivie d'un extrait d'un Dictionnaire des coupables et des criminels qui résume l'histoire des Sawney en quelques lignes, la présentant comme un fait.
Or il semblerait bien qu'il s'agisse d'un mythe (aspect évoqué ici, par exemple)

Après-midi pluvieux, petite séance ciné. Avec au programme Skyfall. Très bonne surprise. Daniel Craig fait le taf avec ce qu'il faut de classe et de sauvagerie. Javier Bardem est tout simplement génial en grand méchant (moins en blonde). Sam Mendes filme tout cela avec talent, sans chercher la surenchère dans le visuel ou l'action. Les clins d’œil aux classiques de la franchise ne sont pas trop appuyé et le scénario clôt la boucle entamée avec Casino Royale.

Vu hier soir The adjustment bureau de Nolfi avec Matt Damon et Emily Blunt. Pas mal du tout, ça m'a rappelé une nouvelle de PKD avec l'histoire des ajusteurs qui retrafiquent la réalité, ainsi que certaines scènes du Truman Show. Léger et bien Fait.

		Citation : The adjustment bureau [...] ça m'a rappelé une nouvelle de PKD

Et pour cause ! C'est l'adaptation de sa nouvelle The adjustement team (Rajustement en VF).