En 2016, que tes avis ciné point ne taise.

Trumbo
Un film qui revient sur les années noires de la vie de Dalton Trumbo (scénariste, romancier et réalisateur), quand il s'est retrouvé interdit de travailler parce qu'il était sur la liste noire du Maccarthysme.
J'ai vraiment adoré ce film.
L'acteur jouant Trumbo est excellent, jusque dans ses traits d'esprit.
La reconstitution de l'époque est tout simplement fabuleuse (à commencer par les rushes de Spartacus).
Mais surtout, il permet de plonger dans l'histoire du cinéma, et de voir les dégâts de la paranoïa de l'époque, qui brisa des carrières et des vies. On voit aussi à quel point John Wayne était une parfaite ordure.

Vendeur
Pas de la sf, mais un film magnifique sur la relation père-fils (Gilbert Melki et Pio Marmaï). Un très beau drame, magnifiquement interprété.

La forteresse noire de Michael Mann
et un vieux téléfilm La Grotte aux loups de Bernard Toublanc-Michel.

Vu par curiosité (perversité ?) le remake de Carrie.
J'ai trouvé que Julianne Moore était très bien, tout le reste atrocement mauvais.

Les poupées du diable (The Devild Doll) de Tod Browning,
d’après le roman d’Abraham Merritt, Burn Witch Burn !



Dans ses premières scènes, entre cabotinage et effets optiques incertains, le film ne présente pas ses plus beaux atours. Mais assez vite, il décolle et devient très plaisant, avec un suspense bien mené, un héros ambivalent (joué par Lionel Barrymore) et des effets spéciaux bluffants.

Une agréable surprise.


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Hors genre : Les tortues volent aussi de Bahman Ghobadi.



Dans ce premier film tourné en Irak après la chute de Saddam Hussein, l’action prend place dans le Kurdistan frontalier de la Turquie, où villageois et réfugiés désespèrent de recevoir des nouvelles de l’entrée en guerre imminente des États-Unis.
L’histoire est racontée du point de vue des enfants que les adultes utilisent pour déterrer les mines qui pullulent dans la région.
Hak "Satellite", leader de bande, voit son quotidien chamboulé par l’arrivée de trois nouveaux réfugiés : un frère et une sœur, accompagnés d’un très jeune enfant. La sœur, qui cache un terrible secret, ne le laisse pas indifférent ; quant au frère, manchot, il semble pouvoir prévoir des événements funestes…

Tour à tour onirique et naturaliste, cocasse et tragique, porté par de formidables enfants acteurs, ce film est un petit bijou que je vous recommande vivement !

X-men : apocalypse de Bryan Singer
Je n'ai vraiment pas du tout compris la mauvaise réception de ce film par la presse.
Je l'ai trouvé franchement réussi (bien plus que le dernier Captain America). Singer continue de creuser son sillon uchronique, passant ce coup-ci des 70's au début des années 80.
Il ne s'encombre pas d'une tripotée de personnages juste pour faire beau, et commence à constituer solidement son équipe de super-héros. Il est même, à mes yeux, le seul qui arrive à faire une véritable oeuvre plutôt qu'une simple machine à cash.

Boulevard : le tout dernier film de Robin Williams. Magistral : nous avons vraiment perdu un immense acteur.

Le dernier pub avant la fin du monde d’Edgar Wright.

Ultime volet de la trilogie entamée par Shaun of the dead (au rythme imparfait, mais plein de fraîcheur !) et poursuivie par Hot fuzz (plus abouti , mais sans effet de surprise…), ce dernier film, qui renvoie cette fois à L’invasion des profanateurs de sépultures, me laisse une impression mitigée.

Drôle et attachant la plupart du temps, il m’a aussi paru redondant, sa narration mécanique dès la révélation de l’élément SF.

Dommage car il commençait bien, par une étude de caractère portée par un sympathique ensemble de comédiens (au premier rang desquels Simon Pegg démontre une palette de jeu qu’on ne lui soupçonnerait guère si l’on s’en tenait à ses seconds rôles hollywoodiens…)

Elle de Paul Verhoeven (d’après le roman Oh… de Philippe Djian)

Un brillant jeu de massacre pervers, avec un étonnant mélange de tons : ça fait plaisir de retrouver un Verhoeven de ce calibre 10 ans après Black book !

Isabelle Huppert, décalée et multiple, domine le jeu
(et Virginie Efira, dans un petit rôle de grenouille de bénitier, dispose d’une réplique finale des plus atroces).

La réalisation, discrète, n’en frappe pas moins fort (voir la terrible séquence d’ouverture).

J’hésite à parler de chef-d’œuvre parce que je tique sur certains choix esthétiques, bien qu’ils fassent sens (banlieue pavillonnaire insipide / cinématiques de jeu vidéo vulgaires), et sur certains comédiens.
Mais nombre de scènes et répliques, amorales ou ambigües, me restent en tête plusieurs jours après séance – ce que m’arrive trop rarement…

The visit de M. Night Shyamalan.

Je me souvenais de critiques contrastées : retour de forme en genre mineur (le found footage) ou catastrophe artistique.
Malheureusement, entre humour calamiteux et twist à effet nul, je penche clairement pour la deuxième option.

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La fiancée de Ré-Animator de Brian Yuzna,
très librement inspiré de l'Herbert West d'Howard Phillips Lovecraft.

Inventive et amusante, cette suite fait honneur à l'original.
Du cinéma bis comme j'aimerais en voir plus souvent.

La révolte des triffides de Steve Sekely.
Adaptation du roman de Wyndham, enfin, c'est ce que dit le titre.
Les effets spéciaux accusent leur demi-siècle.
Mais le pire est le massacre honteux du roman de Wyndham. On se retrouve avec un étron qui devait être du Michael Bay d'époque, avec une bonne rasade de bondieuserie à la fin, et des invraisemblances tout le long du film.
A éviter, vraiment.

		Olivier : La révolte des triffides de Steve Sekely.

J'ai aperçu le dvd cette semaine chez un disquaire et je me demandais justement ce que ça pouvait valoir... À t'en croire, pas les quelques euros que j'aurais pu débourser. ^^