En 2017, de la séance ciné sois adepte.

Ah bon oO !

Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper.
Probablement un film que je ne me lasserai jamais de voir et revoir, y trouvant à chaque fois de nouvelles choses, et toujours aussi épaté par la beauté du film.
A commencer par cet aspect, qui ne m'étais jamais apparu aussi clairement qu'hier.

		Olivier : Je n'ai jamais été un grand fan de Hitchcock (…) J'ai comme l'impression que j'ai toujours été hermétique au suspens hitchcockien.

Ce n’est pas grave, Olivier ; il y en a qui le sont assez pour deux…^^

J’ai toujours eu du mal avec Psychose. Le film contient des éléments que j’aime beaucoup (tout le début avec Janet Leigh, le jeu d’Anthony Perkins – exception faite de sa grimace dans la cave, la photo en noir et blanc, la superposition finale…) et d’autre pas ou peu (la fameuse scène de la douche, celle du meurtre du détective, les personnages de l’amant et de la sœur, la bavardage psychanalytique final…)


Pour ce que est d’un côté « vieillot » du cinéma d’Hitchcock, de son manque de modernité…
J’ai surtout pu le ressentir sur son dernier film, Complot de famille, malgré la présence d’égéries du Nouvel Hollywood (Karen Black, Bruce Dern).
Bizarrement, son avant-dernier, Frenzy, avait lui déjà des aspects modernes et j’ai pensé à la scène du cadavre dans la Tamise, au début, en voyant le début de La chasse de Friedkin…

Hitchcock a reconnu avoir été en retard sur son temps à cette époque et il ambitionnait de corriger ça avec son dernier projet, Kaleidoscope (un peu comme Clouzot avec L’enfer).


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imdb présente une compilation de 71 photos de tournages de films d’horreur célèbres.
Il y en a de « croquignolesques », comme dirait notre aspirant Cicéron…^^

Going clear Scientology d'Alex Gibney.
Un documentaire qui met à nu la scientologie, via les interviews d'anciens membres éminents (l'excellent réal et scénariste Paul Haggis) et d'anciens cadres de l'organisation.
On navigue entre pratiques totalitaires (camps, travail forcé, manipulation et endoctrinement) et littérature de gare digne du pire Jimmy Guieu (avec Xenu, le grand tyran galactique).
Très bon documentaire, que je recommande (et je ne suis pas prêt de lire du Ron Hubbard !).

		Olivier : Going clear Scientology d'Alex Gibney. Un documentaire qui met à nu la scientologie, via les interviews d'anciens membres éminents (...) et d'anciens cadres de l'organisation. On navigue entre pratiques totalitaires (....) et littérature de gare digne du pire Jimmy Guieu (...)

Ça a l'air bien,ça... Je prends note.

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Rings de F. Javier Gutiérrez, troisième et dernier en date des épisodes de la version US de la saga.

Passé un mauvais prologue qui fait craindre le pire sur la qualité des effets spéciaux,
le film tente une mise à jour technologique de la malédiction virale par le biais d’internet, sans vraiment convaincre, avant d’opérer un retour aux origines, en suivant paresseusement un jeu de piste à base de visions qui tombent à pic.
Dans la dernière partie, Vincent D’Onofrio fait le job (comme il sait faire).

L’ensemble n’est pas le navet dont j’ai entendu parler ; mais c’est franchement médiocre.

Dispensable (à moins d’être fan).

The funhouse, (mal) traduit en français par Massacre dans le train fantôme, en lieu et place du seul Train fantôme.
Je n'y vais pas par quatre chemins, ce film est un chef-d'oeuvre. La finesse dans le choix des personnages, la narration élaborée, qui passe de la chronique familiale au polar, puis à l'horreur...
Tobe Hooper y multiplie également les clins d'oeil : à La fiancée de Frankenstein et Psychose (l'ouverture du film est à cet égard absolument remarquable, dans la manipulation du spectateur), sans oublier Freaks pour la fête foraine.
Ce n'est certainement pas le plus connu des films de Hooper, mais assurément une oeuvre majeure à redécouvrir.

En série, j'ai décidé de me refaire tout X files.
J'en suis à la saison 1, et ça a plutôt bien vieilli.

STAY

De Wiebke von Carolsfeld - 2014
Avec Taylor Schilling, Aidan Quinn, Michael Ironside

Synopsis :
Dans un village isolé d'Irlande, Dermot cherche à fuir son passé. Il y est arrivé, filant le parfait bonheur avec Abbey, une femme plus jeune que lui. Lorsque cette dernière apprend qu'elle est enceinte et que l'homme dans la cinquantaine lui fait clairement savoir qu'il ne veut pas d'enfant, le couple se brouille. Abbey part réfléchir chez son père à Montréal pour déterminer si elle se fait avorter. S'entêtant dans sa décision, Dermot reprend sa vie presque normalement, jusqu'au jour où des gens de son entourage changent sa façon de voir les choses.

Un joli petit film tout en douceur , pleins de bons sentiments , mais pas pleurnichard ...
L'histoire d'un couple que la future maternité va séparer quelques temps ; mais des éléments extérieurs vont faire changer la tendance ..
Film agréable, pas ennuyeux du tout et bien reposant ...

Planète des Singes : Suprématie
Ouais, bon, bin, ca m'a laissé froid...

Après, titiller la Planète des Singes, ça suffisait pas, il a fallu qu'ils gratouillent Apocalypse Now, non mais bon sang : quand est-ce que vous allez laisser le Colonel Kurtz tranquille !!!

Blade runner 2049 (VO)
Avec bientôt une semaine de recul, ma première impression, avant même d'avoir quitté la salle de projection, demeure : une belle arnaque.

Belle pour la lumière et la photographie. Mais j'ai déjà des réserves.

Arnaque car j'ai plus eu le sentiment d'assister à un looooong fix up qu'à un film. Je n'ai pas trouvé le scénario, pour un film "policier" il n'y a ni suspense, ni urgence, ni réel enjeu (le côté artificiel du personnage principal ?!?).

Prévenue par la méthode scientifique et la dispute (fréquence franceQ), j'y allais sans attentes spécifiques si ce n'est le point fort que tous les commentateurs entendus ou lus signalent, la photographie. Et voici venu le temps de mes réserves sur ce point : si la photographie est belle, elle est aussi froide (quoique les premières images bénéficient d'une lumière d'or) et comme l'ensemble du film et des personnages elle m'a parue au final lisse, propre, aseptisée (cela comparé à la version initiale de Blade runner, l'écart entre la scène où le blade runner prend son repas dans la rue est à cet égard un écho javelisé).

Quant au scénario. Hum, le scénario (j'ai déjà évoqué le sentiment de fix up ressenti), c'est quoi cette décharge proprette façon dickens dans un monde consumériste, c'est quoi cette introduction d'une rébellion sortie des entrailles de la terre, c'est quoi cette scène de je te tue, tu me noies, non pas l'autre, toi ? (entre autres).

Un côté grand guignol, une belle arnaque.

vda sans pitié... :) !!