En 2018, un rythme de lecture inuit !

Sebastian Haffner, Histoire d'un Allemand - Souvenirs (1914-1933).

Proust encore et toujours, avec Sodome et Gomorrhe (qui me fait penser à Delany et Ellison : ma nouvelle préférée de Delany, Ouais, et Gomorrhe avait été publié dans Dangereuses visions).

À l'encre rouge de Michel Quint.

J Guilaine et J Zammat, Les sentiers de la guerre - Visages de la violence préhistorique.

La grillade du chef de Dominique Arly.

Blackfish city de Miller , lecture sympa , mais sans plus ...

Pour saluer le retour d’un texte de Lucius Shepard dans nos librairies, je m’en vais lire Les attracteurs de Rose Street.

(en vo parce que je l’ai sous la main mais sinon j’aurais acheté la vf,
d’autant que la couverture est jolie)

Ah ouiiii, dis donc ! J'ai hâte d'avoir ton avis, Jim (mais de tte façon, comment résister à du Shepard ?!...).

Finalement, entre deux tranches de Dahlgren je relis du Vonarburg. Resnick attendra que je suis + dispo dans ma tête.

La protohistoire de la France, sous le direction de J Guilaine et D Garcia.
Un mois d'août au neolithique pour moi.
S'agissant de la question 'anthropophagie', Soleil vert paraît sobre.

Les attracteurs de Rose Street : pas le meilleur de Shepard à mon goût mais une lecture fort agréable et recommandable.

Il ne faut s’attendre à une visite de Londres sous le smog : l’histoire se passe essentiellement dans la maison de la rue en titre, chapeautée par les attracteurs de particules polluantes... et de fantômes.

Comme toujours, ce sont les personnages – leurs aspirations, leurs faiblesses, leurs contradictions – qui intéressent l’auteur, davantage que les péripéties.
Quand les rapports entre les protagonistes se clarifient, l’intrigue perd en mystère ce qu’elle gagne en célérité ; cependant, les dernières pages laissent plusieurs questions en suspens, ouvertes à l’imagination...



PS : la tentative de communication avec un fantôme, rendu à notre dimension par voie technologique, se retrouve dans une autre nouvelle de Shepard (qui ne m’avait pas marquée mais que j’ai bien envie de relire, pour comparaison), Ombres : « Qu’a à dire le soldat Stoner, ramené du pays des morts par la technologie vietnamienne quelques années après la « sale guerre » ? ».