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Sujet proposé le 02/01/2024 à 11h44 par Jim |
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RE : En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre
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01/03/2024 à 10h11
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| | | | | | bruss :
Je suis dans la série Les papillons noirs , la vache c'est du bon |
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| | | | | | Olivier :
Pas mieux : cette série est un chef-d’œuvre ! |
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Tres prenant ! Interprétation, scénario et réalisation au top.
Je me suis presque fait les 6 épisodes rediffusés hier soir
mais il faut bien dormir (et travailler...) ! ^^
Je regrette juste – parce que je suis sensible à ce genre de choses – cette sempiternelle convention de l'écriture de séries qui fait que l'on finit par découvrir que tous les personnages principaux sont intimement liés, parfois par des liens de parenté qu'ils ignoraient.
...
Sinon parce que je suis faible (ou que les Bene Gesserit jouent avec mon esprit...),
je prévois de voir Dune, 2ème partie ce soir
(mais dans une salle où la place coûte moins de 10 € : faut pas déconner !)
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 01/03/2024 à 10h12
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RE : En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre
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02/03/2024 à 15h07
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Dune 2ème partie, de Denis Villeneuve.
Une déception, donc ; car si je n'avais pas été convaincu par le premier volet, j'attendais suffisamment de celui-là pour aller le voir en salle.
Ne serait-ce que pour la présence (que j'imaginais limitée, et elle l'est) de Florence Pugh, une actrice que j'aime bien, et Christopher Walken, un acteur que j'aime beaucoup (l'Empereur est fatigué ; le comédien, du haut de ses quatre-vingt ans, m'a paru l'être encore plus...)
Une 2ème partie dont permettre de rentrer plus au coeur de l'action dans ce genre de fresque épique ; or à part deux/trois morceaux de bravoure (l'attaque d'une Moissoneuse, défendue par des Libellules ; la chevauchée du Ver, fort réussie ; ...), la première moitié du film, où Paul apprend à connaître la culture Fremen, m'a semblé bien longue.
Le personnage de Stilgar, le fervent croyant, détonne à ce moment-là : il est écrit/joué de façon comique, ce qui compte tenu des enjeux qui entoure la question messianique, n'est guère approprié.
Le rythme du récit s'accélère dans sa seconde moitié, à mesure que Paul opère sa transformation, de celui qui se veut frère des Fremen à un apprenti-dictateur, prompt à s'imposer par la force et la menace (illustrée par l'intensité que Timothée Chalamet parvient à exprimer dans la scène du Conseil des chefs de clans).
Sa mère, Dame Jessica, gagne en importance, les manigances des Bene Gesserit se dévoilant peu à peu aux spectateurs ; je trouve néanmoins que, rapporté à la durée conséquente du film (2 h 46 mn), elle aurait gagnée à être plus présente encore.
Sa petite soeur fait son apparition, sous une forme qui semble partager les amateurs du roman. Ce choix m'a — moi qui n'ai toujours pas lu le livre de Frank Herbert — plu, donnant lieu à de belles images à contempler sur un grand écran (et qui ne sont pas sans rappeler le foetus cosmique de 2001 l'odyssée de l'espace.
Passé les hauts et les bas que je viens d'énumérer, le film souffre à mon sens de deux bémols, qui me mènent à la déception.
Le premier est mineur. Il renvoie à une petite polémique qui surgit après que Denis Villeneuve ait déclaré la primauté, au cinéma, de l'image sur les dialogues. Le problème est, pour les réseaux sociaux, qu'il l'a fait assez maladroitement...
Pour ma part, je suis d'accord avec l'essence de son propos ; mon problème est que dans ce Dune, le réalisateur et co-scénariste va parfois à l'encontre de son credo. Ainsi, on trouve plusieurs scènes scènes où un personnage nous dit, à la suite de l'image, ce que nous venons de voir (et avons déjà compris).
Le second est majeur, et il était déjà la principale faiblesse du premier opus ; il s'agit du manque de texture, d'apreté, d'incarnation, dans le monde porté à l'écran.
A commencer par le désert lui-même. Sauf à y croiser un Ver des Sables ou un soldat Harkonnen, il apparaît peu hostile : une toile légère protège du soleil et l'usage des distyles y est aléatoire (alors même qu'on insiste, à plusieurs reprises, sur l'importance d'épargner au maximum l'eau corporelle). A nouveau, quand Paul et Chani discute sur la crête d'une dune, c'est les déserts de Jordanie et des Emirats que l'on voit, pas ceux d'Arrakis...
Les corps aussi ne vivent pas. A la moindre contrariété, Feyd-Rautha tranche la première gorge à portée de lame, mais sans que perle une goutte de sang..., derrière la porte de ses appartements, on entend les cris glaçants des servantes suppliciées par le Baron, mais quand on découvre leurs corps dans le coin de pièce, ils semblent intacts... Pas de sang donc, pas de sueur. Pas de chair, tout simplement même Léa Seydoux, dont on dirait parfois que ses contrats stipule qu'elle se dévête dans un film sur deux, reste chaste dans sa scène de séduction....
(Je lis ici ou là que cet hygiénisme tiendrait aux contraintes de l'Hollywood actuel et en voyant, en début de séance, les bandes-annonces des prochains blockbusters je pourrais être tenté d'y croire ; puis je me souviens des derniers Alien qui, du moins dans leurs passages les moins ouvertement numériques, montraient encore de l'organique.
PS : la musique d'Hans Zimmer est moins présente cette fois-ci. De ce fait, ses survenues devraient être plus marquantes : ça ne m'a pas semblé être le cas (elle m'a même parfois paru inadéquate, à l'exemple du morceau accompagnant le générique de fin, aux sonorités apaisantes alors que le récit nous laisse à l'aube dune Guerre Sainte...)
Pour ce qui est de la sensation physique que procure ses (infra)basses, je ne peux me prononcer, l'ayant écouté dans une salle "ordinaire".
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 02/03/2024 à 15h11
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RE : En 2024, devant de bons films tu vas t'ébattre
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03/03/2024 à 14h20
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Venin de Piers Haggard.
Je ne misais pas beaucoup sur ce film, et ce huis-clos m’a franchement donné tort.
Une prise d’otages qui vire à la catastrophe avec un black mamba qui se promène dans la maison.
De belles scènes, un scénario habile (le coup du vaccin), et une fin qui évite la grandiloquence avec une jolie petite chute, habile à souhait.
Dune 2 : à mon sens, la plupart des problèmes viennent du roman. Notamment son manichéisme caricatural, ses détails étouffants, ses longueurs assommantes (que le film a heureusement coupé à la hache).
Côtés positifs :
Quelques belles scènes toutefois comme la partie en noir et blanc.
Des effets spéciaux réussis, notamment les sauts au tout début.
Des combats bien chorégraphiés.
De jolis décors antiquisants réussis et de beaux contrastes entre grottes et déserts.
Et une musique moins envahissante.
J’y retrouve finalement les mêmes défauts que dans son Blade runner.
Villeneuve est trop surestimé.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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