En 2024, oublie les JO de Paris et de faire baisser ta PAL fais le pari

Fini le Lehoucq.
J'attaque Carte blanche suivi de L'été trouble, deux novella de Carlo Lucarelli, qui replonge dans le fascisme.

Carte blanche est un texte épatant. Il se passe sous la république de Salò, dans un régime fantoche en pleine déconfiture, où les SS sont intouchables.
On y suit un policier sans réelles convictions, si ce n’est que toute société, peu importe laquelle, a besoin d’une police.
Personnage fascinant dans une époque trouble où l’on sent que Mussolini est fini, l’homme est decidé à mener son enquête, quoi qu’en pense le pouvoir.

Je commence une antho, Brest, l’ancre noire.
Des nouvelles policières dans une ville dont j’ignore tout, moi qui hait les voyages. et surtout le tourisme (et accessoirement la campagne). La première nouvelle est une belle réussite, grâce à la maitrise adéquate du genre et du format.

Mais si les papillons trichent - Pierre Suragne .... relecture et bof ....

Les Gêneurs - G.-J. Arnaud .

L’homme éclate de David Gerrold, paru dans ma collection favorite : Autres temps,, autres mondes (suivie de très près par Nebula et Anti-mondes).

Petit éloge de l’excès de Caryl Férey.

Terre errante de Liu Cixin.
Le soleil, qui commence à se transformer en géante rouge, menace la vie sur Terre.
Une seule solution : migrer la Terre vers Alpha Centauri.
Pour cela, il faut tout d’abord stopper sa rotation, malgré les lourdes conséquences et ensuite, entamer la migration.
Le tout en version hard-science.
Bah c’est bien foiré.
Les conséquences catastrophiques de l’arrêt de la rotation auraient offert l’occasion de belles pages lyriques, avec des personnages forts.
Les conséquences de la migration, notamment la fin de la chaleur solaire, là encore, un potentiel splendide.
Au niveau lieu de ça, on a un manuel d’ingénieur peuplé de persos d’une affligeante nullité, qui semblent ignorer toute autre vie sur la planète.
Un bel exemple d’idée magnifique totalement loupée, où l’auteur passe systématiquement à coté de toutes ses potentialités, sans louper une seule médiocrité.

L’été trouble de Lucarelli, qui plonge dans la libération de l’Italie, et ses dessous sordides et mesquins.
Remarquable !

Bronx Cérémonial - Le commandeur - 1 -- Michel Honaker .

La ville dans le ciel de Brookmire . Une polar futuriste pas trop mal troussé, mais s'il ne fait pas montre d'une originalité folle ..The Great Transition ,de Goggins , un contexte tres interessant , mais un auteur visiblement biberonné a Pixar car ses personnages et son intrigue semblent sortis de Finding Nemo . Dommage , il y a avait mieux a faire , un bon editeur aurait pu/du pousser a plus de travail sur le bouquin !

Howard P. Lovecraft - Night Ocean et autres nouvelles - J’ai Lu