En 2025, que les bons films défilent sur tes écrans plus vite que les ministres dans notre gouvernement

Pile ou face de Robert Enrico.

Bénéficier des bons mots de Michel Audiard, pour un film, c'est à double tranchant...
Il arrive parfois, comme ici, qu'ils amènent à se contenter de peu et ne soient que plaisantes ponctuations dans un ensemble bien lâche.

Mais bon, Philippe Noiret et Michel Serrault y sont en forme et, comme le dit l'expression consacrée, ces deux-là, je pourrais les écouter lire le bottin que je trouverai ça passionnant.


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Odd Thomas de Stephen Sommers, d'après un roman de Dean Koontz.

C'est du Koontz.
C'est à dire que c'est sans temps mort et que les gentils héros sont attachants (d'autant plus quand celui en titre est joué par un jeune acteur décédé bien trop tôt...) mais que c'est manichéen en diable et que ça se conclut dans une spiritualité/religiosité de bon aloi, pour les USA (heureusement, le final est quelque peu tempéré par une révélation assez cruelle).


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Men, écrit et réalisé par Alex Garland.

		Olivier : c'est un film gracieux, un vrai film d'esthète, jusque dans les effets spéciaux qui font, justement, basculer le film dans le portnawak.

Vivement que Garland se contente de filmer les scénariis de plus compétents que lui en la matière...

La photo est belle (de quoi donner envie, pour ceux qui aiment la verdure, de se balader dans la campagne anglaise), les acteurs impliqués (mention à Rory Kinnear qui joue tous les personnages masculins du village), mais la conduite du récit, c'est vraiment n'importe quoi.

Il y a de l'originalité – rien que par la présence du Green Man, mythe très peu traité au cinéma – et de l'ambition ; mais ça n'en rend que plus vif le ratage final.
Plutôt que d'illustrer le grossier "Le mâle engendre le mal" de l'affiche, le film aurait à mon avis gagné à se concentrer sur ce qu'il évoque à quelques reprises : la perversité avec laquelle certains bourreaux se font passer pour des victimes.

Millionnaires d'un jour
De André Hunebelle (1949)
Par Jean Halain, Alex Joffé
Avec Gaby Morlay, Pierre Brasseur, Jean Brochard

Synopsis :
Un ouvrier typographe commet une erreur en imprimant le numéro gagnant de la loterie nationale. Plusieurs personnes croient avoir gagné le gros lot. Poursuivi par son directeur de journal, l'ouvrier comparaît devant un tribunal où toutes les personnes mystifiées sont invitées à témoigner. Chacun raconte sa petite histoire et il ressort que cette erreur a contribué à faire le bonheur de tous.
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Film à sketches d'inégales valeurs , le tout tournant autour d'un billet de loterie .
Plaira aux très anciens ...

Justice est faite
De André Cayatte (1950)
Avec Claude Nollier, Noël Roquevert, Valentine Tessier

Synopsis :
À l'occasion du procès d'une jeune femme, Elsa, qui avait pratiqué l'euthanasie sur la personne de son amant, on assiste au démontage du mécanisme du jury et à l'analyse du comportement des jurés prisonniers de leur vie personnelle, de leurs habitudes, de leurs tendances secrètes. Le débat entre jurés consiste à comprendre si Elsa a tué son mari pour mettre fin à sa souffrance ou si elle l'a tué par intérêt personnel, étant amoureuse d'un autre homme.

Un bon film sur le thème de l'euthanasie , on assiste au procès d'une femme ,une autre époque , les mentalités ont changées .

Intercut parle de Mickey 17 : https://youtu.be/YmtCiz4DvAw

C'est bien plus second degré que le livre original.

Quintet de Robert Altman.

Je m'étais laissé dire que cet unique film de SF de ce prestigieux réalisateur était un monument d'ennui. Je l'approchais donc avec circonspection (d'autant que les films d'Altman et moi, c'est souvent tout ou rien...)

Eh bien, ce fut une bonne surprise.

Je me suis laissé prendre au rythme lancinant et à l'athmosphère ouatée de ce film d'apocalypse douce, qui bénéficie de beaux décors glacés, d'une belle musique symphonique et d'un sacré casting : Paul Newman, Fernando Rey, Vittorio Gassman, Bibi Andersson, Nina Van Pallandt, Brigitte Fossey...

Le Journal d'une femme de chambre
Par Luis Buñuel, Jean-Claude Carrière (1964)
Avec Jeanne Moreau, Georges Géret, Michel Piccoli

Synopsis :
En 1928, Célestine est embauchée comme femme de chambre chez les Monteil et devient la maîtresse de Joseph, un domestique qui a assassiné une petite fille.
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Superbe film et superbe interprétation. Une critique de la bourgeoisie de l'époque , Seule la fin est un peu expédiée .

Le jour où la Terre prit feu de Val Guest (1961).

Œuvre composite mêlant chronique du milieu journalistique (aux dialogues sur-écrits), romance (convenue) et film catastrophe (plutôt réussi, par l'usage combiné d'effets spéciaux et d'images d'archives).

Sans un bruit - Jour 1 de Michael Sarnoski.

J'ai tardé à voir cette suite car je ne voyais pas l'intérêt du projet, le premier jour de l'invasion ayant déjà été traité dans le prologue du précédent opus.
Et en effet, le film n'apporte rien de nouveau sur ce point, le décor new-yorkais ayant été vu, en référence au 11 septembre, dans maintes productions hollywoodiennes.
De plus, la mise en scène étriquée (cadrages banals, montage cut) tue dans l'œuf toute potentialité spectaculaire.

Et pourtant... je ne me suis pas vraiment ennuyé. Ç'a tenu aux personnages : on découvre l'héroïne en centre de soins palliatifs, atteinte d'un cancer ; de ce fait, savoir comment elle parviendra à devenir la classique "final girl" est d'entrée désamorcé.
C'est la relation qui s'instaure ensuite entre elle, cynique, et l'étudiant anglais, BCBG, qu'elle croise au sein des décombres qui fera tout l'intérêt de l'histoire (le duo formé par Lupita Nyongo, actrice expérimentée, et Joseph Quinn, acteur qui monte, fonctionne à mes yeux très bien).

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Valérie au pays des merveilles de Jaromil Jireš.

Un conte de fée, surréaliste et érotique, entre folklore d'Europe centrale et psychanalyse.

Pour qui n'est pas rebuté par la théâtralité de l'ensemble, c'est un enchantement.

Le Comte de Monte-Cristo - 2025 - 1 saison 8 épisodes .
Avec Sam Claflin, Jeremy Irons, Ana Girardot
Tout le monde connait l'histoire , bonne interprétation .

J'ai commencé Raised by Wolves, série de SF diffusée en 2020.

En pause après un épisode et demi (j'avais du sommeil à rattraper...), tous deux réalisés par le producteur, Ridley Scott : pour l'instant, je trouve ça plus réussi que Prometheus et Covenant réunis. ^^

Je me doute que ça ne va pas durer, tant pour l'intrigue que la mise en scène (papa Scott passe la main à son fiston Luke – auteur du piètre Morgan – pour les deux épisodes suivants), mais c'est déjà ça de pris.