En avril, attaque-toi à ta pile

Pour ceux que ça intéresse, ma chro de Eifelheim est ici http://climaginaire.com/index.php/climaginaire/Livre/Roman-Nouvelle/SF/Eifelheim et j'ai commencé Les rivières de Londres, de Ben Aaronovitch. Très sympa :-).

Bien aimé aussi

Et là je suis en train de lire Intrépide de Jack Campbell (T1 du cycle qui suit La flotte perdue). Pour résumer : on prend les mêmes, toujours aussi têtes-à-claques, et on continue. Pffff, si je n'étais pas obligée, je m'en passerais... C'est vraiment dommage : si tout ce fatras s'était résumé à un ou deux tome(s), je n'aurais à peu près rien trouvé à redire, mais là, c'est looooooooooooooong....

Du coté de chez Marianne de Marcel Aymé

Fini Les mondes de Masterton.
Impressions très contrastées (enthousiaste à mi-lecture, j’ai déchanté par la suite…)
Mais, tout compte fait, un bilan positif, le meilleur l’emportant sur le pire.

Le pire me paraît sans conteste résider dans Metaplasia de Michel Rozenberg.
À vrai dire, j’ai du mal à comprendre comment un auteur qui n’en est pas à son galop d’essai (et qui fut même lauréat du prix… Masterton) puisse livrer un texte débordant à ce point d’amateurisme, et qu’il soit retenu pour publication !

Côté satisfactions, trois auteurs attendus qui ne m’ont pas déçu puis deux découvertes :

- Jean-Christophe Chaumette avec Emet (Vérité) – personnage central déplaisant (un chercheur sympathisant aux thèses négationnistes), monstre original et intrigue bien ficelée.
- Jess Kaan avec La chute d’une damnée – j’ai lu auparavant une quinzaine de nouvelles de KAAN et celle-ci, préquelle à l’excellent Portrait du mal, je la situe clairement dans le haut du panier. Frappante et, hormis un bémol sur la fin (lorqu’anticipée, la chute me semble perdre beaucoup de sa force), joliment maîtrisée.
- Daniel Walther avec Moisson de chair – un « faucheur de chair coupable » ? Du pur Walther !
(à noter que ces deux derniers textes sont les seuls à intégrer la dimension érotique de l’œuvre de Masterton…)

- Franck Ferric avec Dans les murs – inspirée par Démences, une sale histoire de prison, forte et bien menée.
- Freddy François avec Le mangeur de rêves – cauchemar mortel contaminant le rêve, lutte ancestrale du Bien contre le Mal ; très visuel et très efficace.
(en rapport avec Les guerriers de la nuit, que je n’ai pas lu ?)

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J’ai entamé L’enfant arc-en-ciel de Jonathan Carroll, un roman qui s’inscrit dans la lignée d’Os de lune
(en fait, c’est le troisième de la trilogie de Rondua, un cycle relativement lâche permettant sans trop de problèmes des lectures indépendantes)

J’avais prévu de reprendre la lecture de Flammes d’enfer (le numéro 2...) mais je ne sais pas où j’ai bien pu le mettre :-S

Je m’étais dit « Tiens, je me replongerai bien dans l’univers de Jack Vance !! »
Allez, qu’à cela ne tienne et je mets dans mon panier : Les chroniques de Durdane, la vie éternelle et Terre mourante.
Bon sang mais qu’allais-je donc faire dans cette galère.
Pour ce qui est du premier, le cycle de Durdane, ça passe encore, on retrouve dans la première partie Le Jack Vance capable de vous pondre un univers totalement dépaysant avec sa culture, sa musique, ses religions, sa gastronomie, ses moyens de transport, ses institutions, ses règles avec ses gouvernements ou ses dictateurs bref rien n’est laissé au hasard et c’est tout ce qui m’avait plu dans le cycle de Tschaï dommage d’y avoir ajouté « Asustra » que j’ai trouvé particulièrement pénible (et en plus je l’avais déjà lu).
Bon ça c’est fait, voyons voir maintenant « La vie éternelle » ..hum bonne idée, le héro oui pourquoi pas, une société construite sur une vision très maline (ne serais-ce point une caricature de la notre). Ok les éléments semblent là pour faire quelque chose de bien ça va démarrer… ça va pas tarder…on y est presque… et ben non, rien, zéro voir même badaboum, panne sèche pourtant t’a écrit ça en 56 mon Jacquot à cette époque tous les étages étaient allumés.
Bon c’est loupé c’est loupé, tant pis, ça arrive voyons voir le Jack de la Fantasy dont j’avais entendu parler sans jamais oser franchir le pas jusqu’alors.
Et ben j’avais bien fait, parce que Jack au pays des sorciers c’est quasiment insupportable, les deux trois premières nouvelles passent encore mais uniquement parce qu’elles sont très courtes, ça limite la souffrance mais alors le fameux « Cugel l’astucieux » détient le pompon de chez pompon. Des histoires sans queue ni tête un héro fade sans personnalité et des astuces fine comme du gros sel. Je me demande même si y’a pas erreur de traduction, si ce n’était pas plutôt « Cugel l’abruti » non franchement ce n’est pas possible, j’abandonne, je ne vais pas bousiller le mois d’Avril la dessus.

Mon vieux et moi de Pierre Gagnon.

Les Voyances du Docteur Basile - Dominique Rocher

Copieux.

L'élimination de Rithy Panh et Christophe Bataille.