En juillet ,lecture sur les galets...

		JPA via Jim : il est possible que la série d'aquarelles que constituent les Chroniques de Majipoor soit plus durable en nous que la grande fresque à l'huile qu'était Le château de Lord Valentin."

C'est tout à fait mon ressenti. "Les chroniques" comme une série de brèves respirations en bouffées d'O2 au sein d'un impitoyable mécanisme qui de tome en tome allait enfler comme une baudruche. Je suis curieux de connaitre la genèse de ces quelques nouvelles.

		Citation : Vestige de l'amour ?

Ah oui, mes poésies ! j'avais presque oublié. Tu les as lus où, au fait ?

Avenue des géants de Marc Dugain : un roman fort inspiré par Ed Kemper, sans pour autant être un polar. L'auteur se situe d'avantage dans l'introspection, une sorte d'introspection romancée. C'est assez étrange, mais fort plaisant.

		Lisbei à propos de Gaborit : Merci Le Gaidol et RisingSun. A lire le roman, j'ai eu en effet l'impression que c'était plus une mine d'idées qu'autre chose. Il y a des images vraiment belles, des idées très intéressantes, des persos avec plein de potentiel... et tout ça pour pas grand-chose, finalement.

C'est exactement ce que j'avais ressenti à la lecture du Canal ophyte de Varley. Par contre, je m'étais vraiment éclaté avec ses nouvelles. Gaborit écrit-il des nouvelles ?

		Lacroute à propos de Silverberg : C'est tout à fait mon ressenti. "Les chroniques" comme une série de brèves respirations en bouffées d'O2 au sein d'un impitoyable mécanisme qui de tome en tome allait enfler comme une baudruche. Je suis curieux de connaitre la genèse de ces quelques nouvelles.

C'est d'autant plus intéressant que Silverberg est, AMHA, très largement (voire scandaleusement) sous-estimé comme nouvelliste. Il s'est toutefois trouvé quelques esprits particulièrement avertis pour ne pas oublier cette dimension, tels les regrettés Dorémieux (Signaux lointains du silence) et Chambon (Trips et bien sûr les Nouvelles au fil du temps), amateurs tout autant de la forme courte (voir le Livre d'or de Farmer et bien sûr les incroyables anthologies de Dorémieux) que de Silverberg.

		Citation : Gaborit écrit-il des nouvelles ?

Un recueil vient de paraître chez ActuSF. (Jolie couverture au passage)

Je suis en pleine relecture de American Gods, de Gaiman. Toujours aussi efficace.
Je viens de terminer Spin et je suis scotché. J'ai adoré le concept et je l'ai trouvé bien traité, par le petit bout de la lorgnette, avec le point de vue nécessairement subjectif de Tyler qui n'y comprends pas grand chose... Je me mets à Axis sitôt achevé le Gaiman.

En cours de lecture de L'âge des étoiles de Robert Heinlein. Par le thème et le traitement, je me demande si cela ne fait pas partie des juveniles de l'auteur. Pour l'instant, à la moitié du chemin, un roman mineur.

Darwin et l'évolution expliqués à nos petits-enfants de Pascal Picq.
Comme tous les livres de Pascal Picq (Nouvelle histoire de l'homme, Lucy et l'obscurantisme) c'est un véritable bonheur de lecture. Parce que Pascal Picq est un formidable conteur et un vulgarisateur de grand talent (il me fait penser à André Brahic, chez qui l'on retrouve aussi les mêmes qualités).
Ce qui est passionnant dans son livre, c'est qu'il expose aussi la longue maturation de l'évolution (Buffon, Lamarck jusqu'à Gould et ses équilibres ponctués) et en explore toutes les conséquences, notamment au sein de notre culture héritée tant des Grecs que du christianisme, et son fort penchant -totalement absurde- à séparer l'homme du règne animal.
Un livre à lire donc, comme tout ce qu'écrit Pascal Picq !

		Olivier : Silverberg est, AMHA, très largement (voire scandaleusement) sous-estimé comme nouvelliste.

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Le temps passant, je me rends compte que ses fictions courtes me marquent encore plus que ses romans (de la nouvelle brève, ex : Passagers, à la novella, ex : Né avec les morts).

Pourquoi faire cette différence entre Silverberg sur la forme longue et la forme courte ? S'il y a bien à mes yeux un auteur de SF complet, c'est ce bon vieux Silverbob...Il est bon partout, bien sûr, il arrive qu'il se plante en beauté, mais mis à part la première partie de sa carrière, pas très glorieuse, une fois qu'il a su trouver sa façon d'écrire, il n'a quasiment jamais écrit de mauvais bouquins ou mauvaises histoires.

C'est d'avantage une différence au niveau des lecteurs, un peu comme pour Dick par exemple.
A chaque fois, il s'agit d'un nouvelliste remarquable dont les romans, aussi bons puissent-ils être (souvent meilleurs chez Silverberg que chez Dick ?) occultent trop systématiquement les nouvelles.
Alors que pourtant, il s'agit de nouvellistes prodigues, contrairement à Pelot par exemple, qui a écrit bien plus de romans que de nouvelles.

Et puis d'ailleurs, quand on poste, le petit bonhomme qui apparait vient de la couverture d'un Silverberg. D'un roman, bien sûr !