En juin , quelle lecture dans ton coin ?

Mais b***** de D*** de n****** de p**** à n***** : c'est quoi un roman cinétique ?! ^^

Cinétique signifie qu'on peut le lancer à travers la pièce à une vitesse exponentielle...
Il existe beaucoup de romans cinétiques...

		Wikipedia : L’énergie cinétique d’un corps est égale au travail nécessaire pour faire passer le dit corps du repos à son mouvement de translation ou de rotation.

Perso, emballé par la couvrante et le qualificatif déniché par The Times, il va rester au repos et peut-être à la limite translater d'une pile du libraire à l'autre..! Et accessoirement est-ce une girouette, évocation s'il en est une de la rotation, qui attend de sentir de quel côté viendra le vent...? (smiley rigolard)

Lisbei

		Citation : j'attends mon exemplaire de Transition avec impatience :-).

Ben voilà, c'est l'effet de translation (ici postal) décrit par The Times (smiley sourire)

		Citation : Cinétique signifie qu'on peut le lancer à travers la pièce à une vitesse exponentielle... Il existe beaucoup de romans cinétiques...

Ah d'accord, c'est un peu comme les journaux à grand tirage, donc très bien pour allumer le feu.

Pour l'instant, le bouquin ne m'est pas tombé des mains, même si je trouve le dispositif narratif artificiel.

L'île de béton de Ballard.
Mazette, quel bouquin !

(Proctor, multipliant et disséminant sur l'île ses tentatives d'écrire "son" nom, quelle image, quelle ironie... Génial !)

J'attaque...

...et ce n'est pas un recueil pornographique comme on pourrait le croire..!
>>>>>>>>> []

		scifictif : L'île de béton de Ballard. Mazette, quel bouquin ! (Proctor, multipliant et disséminant sur l'île ses tentatives d'écrire "son" nom, quelle image, quelle ironie... Génial !)

Coincé entre Crash et I.G.H., ce roman fait peu souvent parler de lui, j'ai l'impression.
En tout cas, cet avis est prometteur (comme l'était la chronique d'Olivier).

		lacroute : Celui qui venait de partout, de Gérard Prévot

Ton avis m'intéresse, d'autant plus que j'ai acquis récemment un autre des recueils de Prévot : Le démon de février (aux nouvelles plus courtes, dans l'ensemble).

Fini le livre de Stokoe, et je comprends tout à fait qu'on le compare à Fight club et American psycho.

Je commence Le postier de Charles Bukowski.

Toujours sur Histoires de Rebelles, qui s'est bonifié au fil des textes, j'ai terminé il y a peu la toute première série de Swamp Thing, celle créée en 1972 par Lein Wein et Berni Wrightson avant de se voir reprise par d'autres, plus ou moins inspirés pour finalement s'arrêter quatre ans après ses débuts – le titre se verra relancé en 1982 suite à une adaptation au cinéma de Wes Craven et c'est dans cette seconde série qu'interviendra bien plus tard Alan Moore, mais c'est une autre histoire...

Légèrement déçu par les dessins de Wrightson au premier abord, même s'ils s'arrangent au fil des numéros, j'ai surtout été surpris par l'imagination du scénariste qui, lui, part dans tous les sens. Si l'ambiance d'horreur gothique et macabre qui a fait le succès du titre apparaît moins incisive 40 ans après, ça reste néanmoins nettement au-dessus des récits de super-héros standards de l'époque (un seul d'entre eux, Batman, fera son apparition d'ailleurs, et le temps d'un numéro à peine) en dépit de certaines lourdeurs narratives et d'une emphase sur une action souvent assez gratuite. Hélas, la seconde moitié de la série, écrite par d'autres, s'avère bien moins inspirée, et de telle sorte qu'on se trouve en fin de compte assez content d'arriver au bout... À noter que la série ne propose pas vraiment de fin et que la seconde, celle de 1982, ignore purement et simplement les deux derniers numéros de cette première mouture.

Sinon, j'ai commencé hier soir Black Summer où un Warren Ellis en grande forme explore les possibilités narratives qu'offre le concept des super-héros qui prennent enfin leur rôle au sérieux. Rien de bien nouveau vous me direz, mais néanmoins un sens de la narration parfaitement maîtrisé, des psychologies pour le moins atypiques dans ce genre-là et quelques idées très bien trouvées en général ; le tout servi par le trait quasi-névrotique de Juan Jose Ryp qui retranscrit à merveille l'ambiance de folie furieuse de ce récit s'ouvrant sur l'assassinat du président des États-Unis par un des super-héros les plus respectés pour le motif qu'il a vendu son pays aux lobbies du pétrole...