Lecture de Mai, je m'y mets ....

C'était quand même pas trop mal ces peu épais fascicules dans la mouvance des Présence du Futur de chez Denoël. Je dois en posséder une dizaine environ. L'idée n'a, semble t'il, guère, ou pas, perduré dans la commercialisation au-delà, si je me souviens bien. Faut dire que c'était vite lu..!

Sinon, toujours dans le dernier King et je souffre..!

il y en a en tout et pour tout 14, même si la collection s'arrête au No 15 (pas de 13), c'était d'ailleurs la solution de cette énigme http://www.culture-sf.com/forum/jeux/trois-enigmes-132549-1.

Roche-Lalheue d'Hugues Douriaux

Profité d'une semaine de ouacances pour glander au bord de la piscine avec le dernier avatar de la flotte perdue: par delà la frontière II de Jack Campbell: Honor Harrington rencontre Star Trek réécrit par Jimmy Guieu. Bref anecdotique et tout à fait évitable (mais bon comme j'ai commencé le cycle depuis le début, hein...)

Sinon hors SF je signale l'excellentissime La tyrannie médiatique de JY Le Gallou. Totalement mediatopolitiquement incorrect mais très cohérent, pertinent et bien documenté quant au fonctionnement de la médiacratie actuelle en France. Incontournable.

>Franz : MDR, et +1 quant à Campbell, c'est tout à fait ça ! En tout cas, je me note l'autre livre que tu cites, merci.

Personnellement, j'ai un coup de flemme, et je me relis la série HP.

Fini le Singer, qui me fait penser parfois à Silverberg, avec qui il partage pas mal de thèmes.

Je plonge dans le punk et le giscardisme avec le génialissime Feuque ! de Jean-Bernard Pouy.

Voila, j'ai mis un terme à ce presque millier de pages constituant "22/11/63" de Stephen King.

Et bien, finalement le pavé vaut mieux que de finir dans la mare au regard de toutes ces pages, m'avait t'il semblé, agglutinées sans autre profit que celui de diluer l'intrigue.

Les 100 dernières pages valent à elles seules ce long et lent voyage, les 30 dernières secouant les tripes du lecteur peut-être trop sensible que j'ai toujours été.

A noter que, pur hasard, j'ai clos ce périple au son de la B.O.F. de "Il était une fois dans l'ouest". Ceci écrit, non pas pour affirmer que les deux histoires ont un quelque rapport entre elles, mais pour constater que l'atmosphère nostalgique véhiculée par certains titres colle à merveille aux sensations qui subsistent, éthérées mais persistantes, après la dernière page refermée.

Ce bouquin, finalement, comme un long bandonéon, étirant mollement ses plis pendant les 4/5ème de sa course et comprimant le soufflet au plus serré sur ce qui reste.

c'est marrant c'est un peu l'impression que j'avais eu en lisant Simetierre (de Stephen King aussi) : la dernière fournée de pages sauve le bouquin :)
Fini Illium, j'avale la suite Olympos, avec plaisir pour le moment.
Bonne journée à tous

		Citation : la dernière fournée de pages sauve le bouquin :)

Très pertinente remarque..!

Avant, çà ronronne doucement et longtemps, çà mijote à feu doux tout en restant prenant (l'effet page-turner)..et puis soudain, moins pour conclure que pour emporter le morceau, le propos se dégraisse, se resserre, abandonne les digressions..et file à l'essentiel. Comme si, brusquement, l'auteur se souvenait enfin de la raison qui l'avait emmené ici..!

Ce que je me demande maintenant et plus particulièrement à l'issue de "22/11/63" qui profite beaucoup est la réponse à la question suivante: défait de ses excroissances, réduit à son noyau, le récit et son traitement auraient'ils été plus marquants, efficaces...?

Au final: l'obésité qui entoure le fil central, tendue de faits annexes, de discussions et de réflexions variées, n'est t'elle, au final, pas plus importante..? N'est ce pas cela, King..? En un sens, l'auteur m'a emmené un mois durant de 1958 à 1963, n'est ce pas ce que je cherchais et ce qu'il a cherché à rendre, bien au-delà de la résolution d'une des grandes énigmes du XXème siècle: Oswald était t'il seul en tireur embusqué..?

		Citation : Fini Illium, j'avale la suite Olympos, avec plaisir pour le moment.

Tiens, après tout pourquoi pas, ne me verrais-pas tenter le même choix, après la vacance laissée par le King..? Même si le Simmons SF ne me branche pas plus que çà: je n'ai jamais vraiment collé à Hyperion, préférant le versant fantastique de l'auteur (Terreur et Drood). A suivre..!