« La présente histoire parle de magie : où va t-elle ? Et, principalement, d’où vient-elle et pourquoi ? Mais elle ne prétend pas pour autant répondre à tout ou partie de ces questions.. »
L'histoire :
Dans un village perdu au fin fond du Disque Monde, vraiment perdu puisqu’il s’appelle Trou-d’Ucques, le mage Tambour Billette est au crépuscule de sa vie – il lui reste environ six minutes à vivre – doit passer le relais de magicien à un futur enfant dont le destin sera lui aussi d’être magicien, et il se trouve qu’un bébé est sur le point naître, qui plus est le huitième fils d’un huitième fils. Sauf qu’ au moment de la passation de pouvoir, il ne s’agit pas de la naissance d’un fils mais d’une fille ! Et comme tout le monde le sait, comme Mémé Ciredutemps le dit toujours, les filles ne peuvent pas être mages, mais au mieux des sorcières…
Ce troisième volet de la saga de disque monde voit l’arrivée d’un nouveau personnage haut en couleurs, et parfois avec de vilaines manières : Mémé Ciredutemps.
Après les aventures palpitantes de Rincevent et Deuxfleurs à travers tout le Disque Monde, on visite cette fois-ci un endroit proprement intitulé Trou-d’Ucques, au beau milieu de nulle part et puis retour à Ankh-Morpork la puante, mais qui est le siège de l’Académie de magie.
Pratchett
introduit avec humour, au travers de l’intrépide petite Esk et de Mémé Ciredutemps, la dure condition des femmes sur le Disque Monde ! En effet, la magie des mages n’est pas réservée aux femmes. Elles doivent se contenter de magie plus pragmatique telle que la sorcellerie. Esk parviendra t-elle à montrer ce dont elle est capable aux yeux des hommes ?Un roman un ton en dessous des deux premiers romans mais qui se laisse lire avec plaisir.
Extraits :
« Elles séjournaient à Ankh-Morpork depuis trois jours et Mémé commençait à s’y plaire, à sa grande surprise. Elle avait trouvé un logement aux Ombres, un ancien quartier de la ville dont les habitants vivaient surtout la nuit et ne posaient jamais de questions sur les affaires du prochain, parce que la curiosité non seulement tuait le chat mais l’expédiait dans le fleuve, les pattes lestées. […]Pour tout dire, mémé envisageait même d’acquérir des locaux un peu plus grand, avec un bout de jardin, et de se faire amener ses chèvres. L’odeur poserait peut-être un problème, mais les chèvres n’auraient qu’à s’y faire. »