« Le soleil se leva lentement, comme s’il doutait de l’utilité de cet effort.
Un nouveau jour naquit sur le Disque, mais très graduellement, et voici pourquoi… »
L’histoire :
Une étoile s’approche du Disque Monde, de manière inéluctable, ce qui effraie grandement les sorciers du disque. Une solution pourrait être d’utiliser le grimoire de l’In-Octavo renfermant les huit plus grands sortilèges du monde. Mais Rincevent, ce sorcier raté, depuis sa tendre jeunesse, contient l’un d’entre eux, aussi faut-il à tout prix le retrouver pour pouvoir prononcer les huit sortilèges et endiguer la menace qui approche. Le temps presse…
On retrouve Rincevent et Deuxfleurs, de nouveau sur le Disque Monde et cette fois-ci, ils sont poursuivis par une myriades de sorciers et de héros qui veulent mettre la main au huitième sortilège, qui par une malchance incroyable, se trouve dans sa tête.
On fait la connaissance de Cohen le Barbare, le plus grand héros de tous les temps, qui, avouons le, n’est plus tout-à-fait l’homme qu’il était. Disons que quelques années ont passé.
Ce roman est la deuxième partie de la huitième couleur où les personnages principaux sont les mêmes, le monde est le même mais les gens qui courent après Rincevent ont changé mais sont toujours aussi enragés.
On m’a dit que
Pratchett
se bonifiait avec le temps. Apparemment, cette amélioration se fait déjà sentir dans ce roman.Extraits :
« - C’est un sortilège de Changement, fit Trymon. Le monde est en train de changer.
J’en connais, songea Galder, lugubre, qui auraient eu la décence de mettre un point d’exclamation à la fin d’une constatation pareille.
Il y eut un son lointain d’une grande pureté, aigu et perçant, comme un cœur de souris qui s brise.
- C’était quoi ? demanda t-il.
Trymon pencha la tête.
- Do dièse, je pense, fit-il. »
« A la lueur des torches, il s’aperçut qu’il s’agissait d’un très vieil homme, de la variété maigrelette qu’on qualifie généralement d’ « ingambe », complètement chauve, barbu, presque jusqu’aux genoux, monté sur deux jambes allumettes dont les varices dessinaient le plan des rues d’une grande ville.
[…]
- Qui êtes vous ? demanda le sorcier.
[…]
Un œil luisant comme une étoile se leva vers le sorcier.
- Mon nom, ch’est Cohen, mon gars.
Les mains de Bethan arrêtèrent leur va-et –vient.
- Le sieur Cohen ? fit-elle. Cohen le Barbare ?
- Le chieur Cohen lui-même. »