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10/11/2004
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Traduction : Philippe Sabathe Titre original : The stone that never came down Première parution : 1973
Pour la présente édition :
Editeur : Presses de la Cité Collection : Futurama (2ème série) ISBN : 2-258-00145-5
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La critique du livre
Lire l'avis des internautes (1 réponses)
Ah ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas lu de Brunner. Bon ! A part encore un ou deux classiques dans ma pile à lire et que je me réserve pour plus tard, il ne me reste plus que des mineurs tels que celui-ci à lire.
Mais qui dit Brunner mineur dit quand même bouquin intéressant. Virus n'a qu'un seul défaut, un côté un peu brouillon, surtout au début qui rend poussif le démarrage du récit. Mais bon, c'est là l'un des aspects négatif de Brunner, cette propension à peiner lors des premiers chapitres de ses romans. Alors, autant dans un chef d'oeuvre comme Tous à Zanzibar la chose passe sans être remarquée (en tout cas ce fut le cas pour moi), autant ici cela devient apparent.
Cependant, ce livre mérite qu'on s'accroche.
En effet, une fois démarrée, l'histoire devient de plus en plus captivante d'autant que certains aspects du récit ont un air de famille avec notre début de XXIe siècle, ce qui n'est pas pour rassurer. Je me suis pris à lire avec avidité cette contagion de l'intelligence à travers le monde et ses effets sur la politique internationale décrite par Brunner.
Bref ! Même si Virus n'est pas le meilleur des Brunner, c'est un livre très agréable à lire et qui vaut largement le détour. Une bonne pioche quoi, chose très fréquente chez cet auteur, il est vrai.
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L'avenir, n'est plus ce qu'il était. Il est proche, il est moche. Un fascisme rampant renaît dans toute l'Europe en proie à la stagnation. Le puritanisme domine l'Angleterre, où des bandes de voyous à cheveux ras lynchent les homosexuels et pourchassent les noirs. Dans des meetings de masse, des prédicateurs hystériques fanatisent contre l'immoralité des hordes de bigots refoulés.
Jusqu'au jour où...
Ici, John Brunner utilise déjà sa remarquable technique de narration parallèle qui lui servira à produire des cauchemars géniaux (Tous à Zanzibar, Le Troupeau aveugle). Ici, sa technique, c'est au service d'un beau rêve qu'il la met. Devenue contagieuse, l'intelligence déferle comme une épidémie, et la société répressive se lézarde et s'effondre. Un rêve oui... ou bien une parabole utile. Une sacrée cavalcade, en tout cas, où l'hilarité rejoint la terreur tandis que les hypocrites arrachent leurs oripeaux. |
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