Ciné 2015 : que la fête commence

Jurassic world ..c'te grand guignol , non mais ... et dire que ca va faire la plus grosse affluence de tous les temps ...

The human centipede de Tom SIx.
J'avais vraiment envie de le voir, tant il est controversé, histoire de m'en faire une idée.
Et j'ai beaucoup aimé. Comme Massacre à la tronçonneuse, il évite les effets spéciaux à tout-va, et se concentre plutôt sur le malaise qu'il ne manque pas de provoquer chez le spectateur. Notamment avec sa fin, très réussie.
En outre, il m'a rappelé par moments Martyrs de Pascal Laugier.

Re-animator de Stuart Gordon, adaptation très libre et très drôle de Lovecraft.
Le film a plutôt bien vieilli (30 ans au compteur), et se laisse regarder en particulier grâce à son humour et son excellente bande-son.
Un excellent divertissement.

Unfriended de Levan Gabriadze. J'étais curieux de voir à quoi pourrait ressembler le premier slasher 2.0, puisque tout s'y passe sur un écran d'ordi.
L'intérêt du film tient surtout à cela : si le coeur vous en dit...

Terminator Genisys
Sans déconner...

Et pourquoi pas Président des USA tant qu'on y est...

+1 sur Dagon et Re-Animator.

(même si je ne me souviens pas de la fin du premier… Il faudrait que j’y rejette un œil)

L'avis (en français) de George R. R. Martin sur les films Marvel.

Et je dois dire que je suis bien d'accord avec lui, y compris sur Spiderman.

Excellente nouvelle : The killing joke, le (meilleur) Batman signé Alan Moore, va être adapté au cinoche !

Les innocents de Jack Clayton.



Une merveille.

Le tour d’écrou, le texte d’Henry James ici adapté via la pièce de William Archibald (qui co-scénarise avec l’illustre Truman Capote), est considéré comme la quintessence d’un fantastique de l’ambiguïté (tel que théorisé par Tzetan Todorov).

Le film est à la hauteur de son modèle.

La possibilité de double interprétation (manifestation surnaturelle ou délire psychologique ?) est maintenue jusqu’au bout, par l’habileté constante de la mise en scène (on en parle bien – c’est-à-dire clairement et sans jargon excessif – par ici) et des dialogues (dont la grande majorité est attribuée à Capote).

La photographie est magnifique (œuvre de Freddie Francis à qui l’on doit, notamment, le sublime noir et blanc d’Elephant man).

Deborah Kerr est parfaite dans le rôle de la gouvernante au bord de la crise de nerfs ; mais c’est l’ensemble de la distribution qui est remarquable (le jeune Miles est joué par Martin Stephens, inoubliable meneur des coucous de Midwich, dans Le village des damnés).

Un grand et beau classique.

En plein dans les séries.

Série récente, je m'éclate dans le polar poisseux au milieu des bayous : True détective, avec mention spéciale pour l'excellente prestation de Matthew McConaughey, qui s'impose vraiment comme un très, très grand acteur.

Du vintage, avec la 3e saison de La quatrième dimension.
Du très beau monde aux scénarios (Serling qui, outre ses idées géniales, adapte Bradbury ; et puis bien sûr Matheson et le trop oublié Charles Beaumont).
Au niveau des acteurs également, se trouve du beau monde : Lee Marvin, Peter Flak et mention spéciale pour Buster Keaton, qui alterne muet et parlant dans un scénario de Matheson himself !