En 2013, on veut des films vachement balèzes !

Revu Terminator : Renaissance à la tv hier soir.

Je ne me souvenais pas que le scénario était aussi pénible : transitions grossières, dialogues sentencieux, références envahissantes, etc.
(et côté mise en scène, ce n'est pas la joie non plus...)

J'ai trouvé du mieux dans le dernier acte, avec le coup de théâtre et l'apparition du T-1000 ; mais franchement, s'il n'y avait pas eu le personnage de Marcus Wright (le cyborg malgré lui) qui domine les autres protagonistes de la tête et des épaules, je ne suis pas certain que j'aurais tenu jusque là...

L'oiseau au plumage de cristal, tout premier film de Dario Argento, qui est une adaptation libre de Fredric Brown.
Un film vraiment impressionnant par son habileté scénaristique, mais aussi par son esthétique, sa manière de filmer les lieux, comme cet escalier :

		Olivier : L'oiseau au plumage de cristal, tout premier film de Dario Argento […] Un film vraiment impressionnant par son habileté scénaristique, mais aussi par son esthétique, sa manière de filmer les lieux […]

J'ai beaucoup vu, ou revu, de films d'Argento, il y a un an ou deux.
J'en gardais des souvenirs d'enfance flous et contrastés, entre éclairs de génie et grotesque rejoignant le ridicule.

Dans l'ensemble, j'ai été déçu ; mais cet Oiseau au plumage de cristal, que je regardai pour la 1ère fois, m'a bien plu ; il m’a aussi semblé très astucieux et proposant un beau travail de mise en scène.
Très représentatif de la manière Argento, mais avec beaucoup de ses qualités et peu de ses défauts…

Je trouve qu’il préfigure assez nettement Profondo rosso, à mes yeux son œuvre la plus aboutie.

		Olivier : […] qui est une adaptation libre de Fredric Brown

J’ignorais. De quel ouvrage ?

		Citation : J’ignorais. De quel ouvrage ?

La belle et la bête, un polar sympa mais sans plus (nous sommes loin de l'excellent La fille de nulle-part)

		Citation : J'en gardais des souvenirs d'enfance flous et contrastés, entre éclairs de génie et grotesque rejoignant le ridicule.

Pour moi, ce n'est pas seulement le réalisateur, mais le giallo lui-même, qui peut virer au ridicule le plus piteux (Les insatisfaites poupées érotiques du docteur Hitchcock aka Clinique sanglante avec Klaus Kinski qui joue un toubib).

		Olivier : La belle et la bête, un polar sympa mais sans plus

Ah, merci ; je ne vais pas me précipiter dessus alors...

		Olivier : (nous sommes loin de l'excellent La fille de nulle-part)

Quid du film..?

		Citation : Bull Fringe (excellent apres un debut difficile),

J'ai beaucoup apprécié aussi, je pense que J Jackson y est pour beaucoup et je suis tombé amoureux d'Anna Torv et son adorable façon de se tordre les levres.
Sinon ils en sont ou dans les saisons, j'ai vu jusqu'à la fin de la 4eme (streaming VO) est-ce qu'il y a du nouveau? ça passe à la télé ?

Selon Wikipédia, la cinquième et dernière saison se termine ce 18 janvier par un (double ?) épisode de deux heures...

		Bull : Alien nation : film tres bien. Serie : je ne savais pas que c'etait une serie. J'avais vu ca en France presente sous forme de telefilms. Aucune vision globale de l'ensemble donc.

C'est au départ un film pour le cinéma décliné en série TV et en une poignée de téléfilms ; en France, nous n'avons eu que les films (ciné + TV), mais je ne sais pas ce que ça vaut dans l'ensemble, n'en ayant vu aucun...

		Bull : Heroes: vu la saison 1. Qui n'appelait pas vraiment de suite a mon avis. Cela vaut le coup de continuer ? BG: arrete vers la saison 3 quand le mysticisme devient trop present. Idem, je continue ?

Les deux valent le coup selon moi. Mais en gardant à l'esprit que Heroes ne s'arrange pas vraiment avec le temps, même si la dernière saison reste la meilleure juste après la toute première AMA – j'y ai trouvé une grosse influence de Sturgeon, mais peut-être suis-je le seul. Quant à BG, le mysticisme se fait plus discret par la suite, même s'il reste présent en toile de fond, et l'action retrouve ses racines initiales avec quelques bons retournements de situation et de très beaux moments d'écriture...

		Bull : Vu le pilote de deep space nine. M'a semble un sous babylon 5. J'ai eu tort ?

Oui et non : l'univers de ST n'ayant rien à voir avec celui de B5, la comparaison est assez malvenue, mais le récit de DS9 reste globalement un ton en-dessous et sa facture bien plus classique, surtout au début ; par la suite, la guerre avec le Dominion bouleverse l'ensemble de l'échiquier galactique à travers un récit épique et pour le moins haut en couleurs. Je pense que si tu arrives à t'attacher aux personnages, l'ensemble coulera de lui-même ; sinon, ne te forces pas à poursuivre, ça risque de te paraître inutilement long...

Gui : merci pour les conseils. Je vais peut etre redonner d'abord sa chance a Heroes.
Jean-jean: Oui. Avant derniere semaine vendredi soir et "serie finale" la semaine d'apres, avec effectivement un episode double.

		BdN : Quid du film..?

J'ignorais jusqu'à son existence !

Mais ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est sa noirceur assumée, et son coté intime (l'alcoolisme qui fut le grand problème de Brown).