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Sujet proposé le 03/01/2013 à 13h29 par Jim |
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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30/11/2013 à 11h40
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dernière édition : 30/11/2013 à 11h41
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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04/12/2013 à 00h34
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BDN, au sujet de Blancanieves de Pablo Berger:
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.psssst Lacroute |
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Vrai, je ne connaissais pas. Mais de beaux ingrédients y semblent prendre place, du moins quelques uns de ceux qui me font habituellement rêver, ça devrait me plaire, effectivement. Merci pour le conseil. J'avais été emballé par "Le crépuscule des stars" et marqué par "Le monde de l'écran". Au point de m'inspirer un bout de rien lâché jadis sur un autre site.
Caméléon jazz
C'était avant que l'on ne me renvoie, à grands coups de pied au cul, vers les tripots et les bordels du ghetto noir.
Touches de piano claquant sous les doigts, j'habillais, tous les soirs, le silence du Styx Paradise Theater sur Main Street, de notes cristallines et sautillantes, d'accords plaqués sombres ou romantiques. C'était mon job de donner, en direct, du son aux images muettes en noir et blanc qui défilaient sur l'écran.
Fidèle au poste je l'étais depuis presque vingt ans, bien avant que Buster Keaton ne tienne l'affiche en 26 avec le "Mécano de la "Général". . Le 25 images/seconde, alors, se refusait encore au parlant. Le muet allait, sous peu, se faire greffer des cordes vocales.
Un autre monde allait s'ouvrir, le mien sombrer, à peine un an plus tard, à quelques encablures du Jeudi Noir de la Grande Dépression. Sacrée perspective pour ceux qui vivaient du muet et ne pourraient pas s'adapter. Mon pain quotidien c'était ce silence que la technique n'avait pas encore comblé des voix d'acteurs, du bruit des autres et du monde, de musiques dédiées..
Le boss du Styx, un gros blanc bien gras, cigare et queue de pie, voulait du ragtime New-Orleans et un noir au piano pour illustrer ses "Charlot", ses Ganz et Metropolis. Cà encanaillait l'endive et faisait rentrer le blé.
Mes dix doigts, un clavier, un peu de swing pour un public de blancs. Merci aux frenchies's brothers d'avoir inventé le nitrate d'argent sur la pellicule, la manivelle et les bobines. Tant qu'il n'y aurait pas un pavillon de gramophone sur le projo, j'aurai du boulot. Du genre à me rapporter, d'un dimanche l'autre, mon tabac à chiquer et une ou deux bouteilles de Whisky à planquer sous le polochon de la chambre d'hôtel.
Je me tenais, le cul sur le tabouret du piano droit, au pied et face à la grande toile blanche qui faséyait sous l'assaut des courants d'air, levant les yeux tout là-haut vers les cintres et le ciel des coulisses, m'imprégnant des hautes silhouettes mimant théâtralement sur les mailles du tissu le grand cirque de la vie .
Le projo tout là-bas, derrière les rideaux de fumées caressant les silhouettes des premiers rangs, comme un rond soleil blanc stroboscopique, clouait d'images changeantes la silhouette assise du pianiste à l'ouvrage. J'étais un caméléon dépourvu de pigments colorés, giflé de taches noires, blanches et grises sans cesse en mouvement. J'habillais de dissonances en larges accords plaqués sur les basses les scènes teintées de drame, de gais sautillements jazzy les instants burlesques.
Les premiers signes du désastre sont venus en 27 d'un russkof, la gueule barbouillée de cirage noir, qui paradait à l'écran sous le titre "le chanteur de jazz", mimant, chantant et surtout caricaturant ma musique. C'était le premier bout parlant. Je ne pouvais pas le prendre au sérieux et pourtant. Il disait: "Attendez un peu, vous n'avez encore rien entendu" et moi encore rien vu.
Le silence s'est alors replié sur votre serviteur qui avait donné sa vie pour qu'il s'habille des sons de l'arc-en-ciel, même si la couleur à l'écran ne viendrait que bien plus tard sans faire autant de dégâts.
Et voici la bande-son:
http://www.youtube.com/watch?v=PIaj7FNHnjQ
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https://laconvergenceparalleles.blogspot.com/
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dernière édition : 04/12/2013 à 00h46
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RE : En 2013, on veut des films vachement balèzes !
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13/12/2013 à 14h18
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Fini de visionner la saison d’Hannibal.
Confirmation, hélas, que ce type de série tv n’est pas pour moi. :-(
La nécessité de développer une action accrocheuse sur la durée d’un épisode et la psychologie des personnages sur le long cours me laisse frustré : j’ai l’impression que dans le premier cas, ça va trop vite, et dans le second, pas assez…
Les cliffhangers, quant à eux, me procurent plus de lassitude que d’excitation.
Oh, j’y ai bien trouvé de bonnes choses : la prestation de Mads Mikkelsen, certains visuels efficaces (dans divers registres : baroque, glauque, clinique…) et une bonne intégration des liens avec l’univers de Dragon rouge et du Silence des agneaux.
Mais je ne saurais la conseiller à un amateur de série. Ni la déconseiller. :-|
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