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Sujet proposé le 08/01/2014 à 17h26 par Olivier |
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RE : En 2014, d'aussi bons films qu'en 1974 !
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23/01/2014 à 09h45
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| | | | | | Algernon :
le Masque de la Mort Rouge, une adaptation librement inspirée de la nouvelle d'Edgar Allan Poe, réalisée par Roger Corman avec Vincent Price dans le rôle de Prospero |
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De bonnes adaptations d’ Edgar Poe, même très libres, je suis preneur.
(Je n’ai vu jusqu’à présent que La chute de la maison Usher, déjà réalisé par Corman, et je l’ai trouvé un peu terne, puis les Deux yeux maléfiques du duo Argento/ Romero, très inégal)
Cette … Mort rouge, je l’ai souvent vu citée comme la meilleure adaptation et ce que tu en dis donne envie (et puis merci d’avertir pour la bande-annonce ; comme quoi, ce fléau du montre-tout ne date pas d’hier…)
| | | | | | Olivier :
Les brasiers de la colère. […] sans concession ni rédemption […] |
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Tant mieux.
La bande-annonce laisse présager d’un film sans guère de surprises alors autant rester jusqu’au bout sur les rails de la tragédie.
| | | | | | Olivier :
Jeepers creepers 1 & 2 : une sympathique histoire de monstre anthropophage en pleine corn-belt. Pour une fois, la suite vaut le coup, et ne se contente pas d'être une simple resucée du premier, notamment grâce à son humour. |
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Je le trouve très sympa, ce diptyque.
Dans le second, j’ai l’impression que l’auteur prend un vrai plaisir à rentrer dans le détail de la physiologie et des capacités de son étonnante créature.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 23/01/2014 à 09h46
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RE : En 2014, d'aussi bons films qu'en 1974 !
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24/01/2014 à 18h41
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Le météore de la nuit ( It came from outer space) de Jack Arnold.
Des extraterrestres se crashent près d’une petite ville américaine.
Ils ne sont pas belliqueux mais les terriens pourraient l’être, effrayés par leur apparence, alors ces monstres choisissent de prendre apparence humaine…
D’après une histoire de Ray Bradbury, une ode à la différence et au pacifisme.
Un peu simpliste, avec des personnages inconsistants ;
et pourtant je n’ai pas trouvé le film désagréable, grâce à sa facture old school, au design de l’astronef, épuré, et aux premières images de dupliqués, relativement angoissantes.
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Paradis pour tous d’ Alain Jessua.
Alain Durieux (excellent Patrick Dewaere, dans son dernier rôle) est déprimé. Après une tentative de suicide ratée, il accepte de recevoir le traitement expérimental du docteur Valois – le « flashage » – qui fait de lui le premier spécimen d’une nouvelle espèce d’homme heureux.
Pour le meilleur et surtout pour le pire.
Une comédie satirique énorme, dénonciation du consumérisme et d’un bonheur fabriqué deshumanisant.
Tour à tour ahurissant, hilarant, tragique ou glaçant (« On est bien.. » : trois petits mots qui finissent par faire froid dans le dos).
Les acteurs, prestigieux, savent jusqu’où aller trop loin
(et le spectateur pudibond trouvera certainement que le film, tourné alors que la parenthèse enchantée n’est pas encore tout à fait refermée, montre trop de fesse : stars et figurant s'y dessapent allègremen).
Les répliques sont percutantes ; on y décèle la patte d’ André Ruellan, co-scénariste.
« Grâce au rire (méchant), à ce parti pris d’humour, j’ai pu aller plus loin et dire des choses épouvantables mais avec, toujours, un petit sourire… » disait le réalisateur, au sujet de son film préféré.
Je recommande chaudement.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 24/01/2014 à 18h48
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RE : En 2014, d'aussi bons films qu'en 1974 !
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26/01/2014 à 23h58
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| | | | | | Morca :
J'ai un souvenir très flou, je pense que je ne l'ai pas vu en entier, j'ai du être interrompu. Juste pour dire que je n'ai pas assez vu de Corman, mais que j'aime le parti pris de l'auteur. Il y a un documentaire sur lui, qui vaut ce qu'il vaut hein, diffusé l'année dernière, je ne sais pas si on peut le trouver en ligne. |
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Je suis moyennement fan de sa science-fiction à petit budget. Le genre " Attack of the Crab Monsters", " Teenage Cave Man", et autres " The Wasp Woman"... Par contre j'adore sa période Poe/Price où il enchaîne les petites perles de fantastique. Son dernier film " Frankenstein Unbound", d'après un roman de Brian Aldiss avec John Hurt et Raul Julia est également très bon, bien que Corman délaisse toute la portée philosophique du livre au profit d'un bon petit film de voyage dans le temps.
| | | | | | Jim :
De bonnes adaptations d’Edgar Poe, même très libres, je suis preneur.
(Je n’ai vu jusqu’à présent que La chute de la maison Usher, déjà réalisé par Corman, et je l’ai trouvé un peu terne, puis les Deux yeux maléfiques du duo Argento/Romero, très inégal)
Cette … Mort rouge, je l’ai souvent vu citée comme la meilleure adaptation et ce que tu en dis donne envie (et puis merci d’avertir pour la bande-annonce ; comme quoi, ce fléau du montre-tout ne date pas d’hier…) |
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La meilleure adaptation de la Mort rouge ou la meilleure adaptation parmi les Corman ?
Dans le premier cas, en effet, il n'y a pas à hésiter, la seule autre adaptation que je connais est un remake du film de Corman avec Adrian Paul dans le rôle de Prospero !
Dans le second cas, mon cœur balance. J'adore Le Corbeau et son duel de magiciens aux effets spéciaux délicieusement désuets entre Vincent Price et Boris Karloff mais là on s'éloigne encore plus de l’œuvre de Poe. Seules les premières minutes sont réellement adaptées de son poème, ensuite Corman nous embarque dans sa propre histoire. Ça n'en reste pas moins un excellent film.
Le problème d'adapter Poe est de convertir une nouvelle - souvent courte - en un film de 90 minutes. Forcément le réalisateur brode pour tenir la longueur. Du coup, la meilleure adaptation de Corman est peut-être L'Empire de la Terreur, un film à sketches où le réalisateur adapte Morella, Le Chat noir et La Vérité sur le cas de M. Valdemar. La brièveté de chaque segment permet à Roger Corman de se concentrer sur le matériel de base et d'éviter les lenteurs de La Chute de la maison Usher et les libertés du Masque de la mort rouge.
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dernière édition : 27/01/2014 à 00h03
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RE : En 2014, d'aussi bons films qu'en 1974 !
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28/01/2014 à 11h01
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12 years a slave de Steve McQueen.
Probablement l'un des films majeurs de 2014. Outre des acteurs excellents (notamment Chiwetel Ejiofor et Michael Fassbender), l'auteur sait s'emparer de la Louisiane, et faire des paysages de véritables éléments de l'intrigue (les plans du ciel sont à couper le souffle). Filmé sans pathos, ce qui est vraiment agréable, il montre la réalité crue de l'esclavage sudiste et son économie chancelante au bord de la ruine, mais aussi le racisme qui sévissait également au nord, chez les non-esclavagistes.
Rarement un film m'a autant retourné les tripes, tant par l'horreur qu'il montre que par la grâce avec laquelle il le fait.
PJ 20, le documentaire réalisé pour les 20 ans de Pearl Jam, qui confirme la bonne santé du docu rock (The future is unwritten sur Joe Strummer, About a son sur Kurt Cobain). La seule chose que l'on pourrait lui reprocher serait de ne pas trop montrer les engagements et les convictions de Vedder.
La vie secrète de Jeffrey Dahmer, un affligeant téléfilm de série Z. Acteurs nuls, décors à chier (rarement on aura autant vu que l'intérieur d'une maison ou d'un appartement est une série de cloisons avec quelques meubles sur un plateau), pour une suite de petites vignettes : les meurtres de Dahmer et rien que ça, jusqu'à son arrestation. Autant la BD de Derf Backderf ou les textes de Poppy Z Brite ont su montrer la complexité d'un personnage qui se révèle finalement fascinant, autant il est desservi par ce navet sans intérêt. Il n'y a qu'une seule chose à voir finalement, c'est l'entretien avec Stéphane Bourgoin.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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